• Edition: Belfond
    Nombre de pages: 425 pages


    Résumé: Margaret Holloway vient d'être victime d'un grave accident de voiture. Un accident qui lui aurait été fatal sans l'intervention miraculeuse de ce géant défiguré qui l'a libérée des flammes avant de tomber dans le coma. En apparence, un inconnu, un homme sans famille.
    Pourtant, Margaret s'interroge : cet ange gardien qui a risqué sa vie pour elle, qui est-il ? Pourquoi a-t-elle l'impression de le connaître ? D'où viennent ces étranges cauchemars qui l'assaillent ?

    Pour ouvrir sa mémoire et libérer les terribles secrets qu'elle recèle, Margaret va devoir remonter le fil de sa propre histoire, du temps où elle s'appelait Molly. Mais aussi découvrir celle de l'inconnu aux yeux bleus, dont le destin est intimement lié au sien, bien plus qu'elle ne peut l'imaginer...


    Mon avis : Margaret a un accident, un soir, en rentrant du travail. Coincée dans sa voiture en flammes, elle fond en larmes, ne pouvant pas en sortir. C’est alors qu’un homme au visage brulé fracasse sa vitre d’un coup de poing, la sauvant d’une mort horrible.<o:p></o:p>

    Cet évènement bouleverse Margaret au plus haut point. Pas seulement de la peur qu’elle a éprouvé, mais aussi parce qu’elle a l’impression de connaître l’homme qui l’a sauvé. Commence pour elle un voyage dans le temps, pour remonter jusqu’à son enfance. <o:p></o:p>

    Ce qu’elle va découvrir dépasse tout ce qu’elle aurait pu imaginer…<o:p></o:p>

    J’ai été embarquée pratiquement dès les premières pages. Oscillant entre deux époques (1985 et 2013), on découvre un secret qui pourrait être horrible et qui est finalement bien plus touchant qu’on aurait pu le croire.<o:p></o:p>

    Les personnages de Molly (le surnom de Margaret quand elle était petite fille) et Big Georges sont absolument adorable. L’auteur a créé deux êtres d’amour et de douceur. Il leur a créé un lien tout à fait particulier, une rencontre pour le moins hors du commun, et une aventure comme ils ne l’attendaient pas.<o:p></o:p>

    A côté, il y a la mère de Molly, que l’on rencontre lors du drame qui bouleverse. Elle est effondrée, et malgré cela, on découvre chez elle un passé triste et torturé.<o:p></o:p>

    Le mélange des émotions, des pensées, des actes accomplis est explosif. On s’attache, et on ne pense finalement plus qu’à une seule chose : Il faut que Big Georges trouve le bonheur, qu’enfin il ait ce qu’il a cherché toute sa vie.<o:p></o:p>

    Un journaliste a également sa place dans l’histoire. Celui-là par contre, l’auteur ne l’a pas raté : petit, rogue, et pétri d’idées complètement dépassées, il mène une vie de misère à sa famille et se sent l’âme d’un journaliste hors pair. Et pourtant… En tout cas, j’étais tellement convaincue par la description de ce personnage que j’aurais pu grincer des dents dès qu’on parlait de lui dans le livre.<o:p></o:p>

    Voilà un livre qui m’aura porté, et que j’aurai dévoré en deux jours. Il m’a énormément plu.<o:p></o:p>

    Points attribués : 9/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition belfond et Babélio pour cette lecture époustouflante.<o:p></o:p>

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    Edition: Terra Nova
    Nombre de pages: 315 pages

     

    Résumé: Lyon, hiver 1951. Le corps d’une femme, la vingtaine, est retrouvée la gorge tranchée dans le hangar d’une usine. Identité inconnue, pas de mobile apparent. Le commissaire Jean Delmas est chargé de l’enquête. Rapidement, il découvre l’identité de la victime : c’est Martha Lidac, la seule de sa famille à être revenue des camps de la mort. La seule héritière d’une riche lignée d’industriels dont tous les biens ont été spoliés. Qui est l’étrange famille où Martha a trouvé refuge à son retour de captivité, et qui semble dissimuler bien des secrets ? Pourquoi cet homme entrevu un jour a-t-il suscité une telle terreur chez Martha ? Les événements replongent Delmas dans la terrible période de l’Occupation. Profiteurs, délateurs et victimes : six ans après la guerre, presque tout le monde veut oublier cette sombre histoire française. Presque…
     
     
    Mon avis : Nous sommes en 1951. La Seconde Guerre Mondiale n’est pas si loin encore, et les esprits sont encore à vifs.<o:p></o:p>
     
    On a retrouvé le corps d’une jeune femme, rapidement reconnue comme une jeune juive ayant survécu à la déportation. L’enquête se complique lorsqu’on comprend qui elle est, et les motivations des derniers mois de son existence.<o:p></o:p>
     
    Doté d’un bon caractère, sensible et résolu, le commissaire Jean Delmas, aidé de son équipe, va faire tout ce qu’il peut pour mettre la main sur le meurtrier de cette jeune victime. Mais sous la surface des administrations, ils se cachent des secrets de l’histoire que certains ne veulent pas voir découverts.<o:p></o:p>
     
    J’ai englouti ce roman à toute vitesse !! J’ai été prise dans l’histoire dès les premières pages, et je me suis laissée porter par l’enquête et les découvertes de l’équipe policière.<o:p></o:p>
     
    Le sujet de départ me plait. On est au lendemain d’une guerre meurtrière et sordide, et les séquelles sont encore fort présent. L’auteur a su me remettre dans l’ambiance qui devait exister à cette époque : la peur de voir une voiture de police arriver, les sentiments de délation qui existaient encore, les blessures émotionnelles de beaucoup. J’ai apprécié qu’il mette le doigt sur cet aspect.<o:p></o:p>
     
    La trame de l’histoire tient tout à fait la route. Les dénonciations pour récupérer des entreprises juives, des détournements de biens des personnes déportées, les difficultés pour ceux qui sont revenus de récupérer ce qui était à eux. Ca m’a énormément touché qu’il explique si clairement tout cela. Je trouve que c’est important, même si c’est de façon romancée.<o:p></o:p>
     
    Vous l’aurez compris, c’est un livre qui m’a énormément plu. L’aspect policier n’est pas trop lourd, et laisse la part belle à l’histoire de la victime.<o:p></o:p>
     
    Je reste donc sur un avis très positif.<o:p></o:p>
     
    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>
     
    Je remercie l’édition Terra Nova pour cette lecture touchante.<o:p></o:p>

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  • Edition: Artalys
    Nombre de pages: 46 pages

    Résumé: Jeune Anglaise frivole, Susan ne s’intéresse guère à l’histoire de son pays, contrairement à son fiancé James. Mais le décès d’un oncle la propulse dans un cottage des bords du Loch Leven, où Marie Stuart avait été emprisonnée en 1567. Elle se découvre de surprenantes affinités avec la reine déchue, tandis que flotte sur elle l’ombre de la mystérieuse et antipathique Moïra Mac Grégor, ancienne gouvernante de son oncle. Et son voyage en Écosse se transforme en un saut temporel totalement inattendu.


    Mon avis : Susan a tout pour elle : elle est belle, mince, a un goût certain pour la monde, fréquente le beau monde, et est fiancée.<o:p></o:p>

    Le jour où elle hérite d’un cottage d’un oncle pour ainsi dire inconnu, sa vie bascule.<o:p></o:p>

    Sans savoir comment, elle se retrouve plongée en plein XVIème siècle, dans la peau de la reine Marie Stuart, enfermée sur une île du Loch Leven. Elle va vivre des jours terribles, incompréhensibles, et faisant pourtant partie de l’Histoire…<o:p></o:p>

    Marie Laurent a de petites nouvelles décidément bien agréable à lire. Je l’avais découverte avec Deux nuances de brocoli, qui m’avait beaucoup amusé. <o:p></o:p>

    Je la découvre aujourd’hui sur un autre thème, tout aussi plaisant : les voyages dans le temps. Et je dois dire qu’elle s’en sort très bien.<o:p></o:p>

    Prendre un personnage d’aujourd’hui pour le transposer dans une époque n’est, je pense du moins, pas une chose évidente à faire. Bon, même si je trouve que sa façon de l’y emmener est un peu tirée par les cheveux.  Je ne dirai rien (même sous la torture) de la raison pour laquelle Susan se trouve embarquée dans cette aventure, même je la trouve par contre beaucoup plus plausible.<o:p></o:p>

    Je pense, par contre,  qu’elle aurait pu approfondir, créer une histoire plus longue. Ca m’aurait vraiment plu en tout cas. Le départ était bon, la transposition de Susan à Marie Stuart bien faite, et le décor bien décrit. Je trouve qu’elle aurait pu l’utiliser pour prolonger un peu le voyage dans le temps, nous faire découvrir plus de choses qu’une chambre à coucher.<o:p></o:p>

    A part cela, je n’ai rien à dire. La lecture m’a plu et j’ai passé un bon moment.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>


    Je remercie l’édition Artalys de cette lecture royale.<o:p></o:p>

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  • Edition: City
    Nombre de pages: 280 pages

    Résumé: De terribles attentats commis par des fous d’Allah frappent le monde occidental, faisant des milliers de victimes. Juste avant le début de cette vague de terreur, le père de l’archéologue Pierre Cavaignac a été assassiné. C’est sa dernière découverte qui lui a coûté la vie. Aidé de sa partenaire Marjolaine Karadec, Pierre se lance dans un jeu de piste semé de cadavres, sur les traces d’une conspiration remontant aux heures les plus sombres de l’Histoire et à l’alliance entre Hitler et Husseini, le mufti de Jérusalem. Avec l’aide des services secrets et de nombreux frères maçons, Pierre et Marjolaine doivent à tout prix arrêter une redoutable terroriste fanatique. Son objectif : s’emparer d’un objet légendaire qui pourrait fédérer tous les musulmans, la Lance de Mahomet…L’incroyable alliance historique entre islamisme et nazisme.


    Mon avis : Voilà un livre qui m’avait attiré dès sa sortie. J’ai eu la chance de pouvoir le découvrir.<o:p></o:p>
    Nous sommes en 2001. Les attentats du 11 septembre viennent de se produire et le monde entier est sous le choc.<o:p></o:p>

    Un homme âgé est assassiné la veille de cette vague de meurtres. Son fils, habitant la France, va tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer.<o:p></o:p>

    Aidé de sa compagne et de quelques amis disséminés un peu partout en Europe, il va retrouver peu à peu l’histoire qui a été celle de ce père qu’il ne connaît pratiquement pas.<o:p></o:p>

    A travers des bonds dans l’histoire, on se rend que Cavaignac n’est pas la pièce maîtresse, mais bien un tout petit élément parmi d’autres. Une machination est en route…<o:p></o:p>

    La partie romancée de ce livre n’est pas très épaisse. En effet, les recherches de Pierre prennent très peu de place par rapport au sujet principal intégré : l’islam intégriste.<o:p></o:p>

    J’ai eu l’impression que ce livre était comme une mise en garde, un rappel du danger que peut représenter l’extrémisme, quelle que soit son origine. L’auteur se base sur des faits réels de l’Histoire, plaçant son récit sur des pieds solides. Les accords entre Adolf Hitler et un dirigeant du monde arabe lors de la Seconde Guerre Mondiale sont réels, et les conséquences que cela a pu entraîner également.<o:p></o:p>

    Dans le sens où le thème abordé est intéressant au point de vue historique, le livre renferme de nombreux éléments dont je ne connaissais pas l’existence. Malheureusement, j’ai trouvé qu’il y avait des lourdeurs à certains moments. Et il m’est arrivé de « décrocher » un peu, et c’est dommage.<o:p></o:p>

    Maintenant, j’avoue avoir refermé ce livre avec un sentiment de mal-être, alertée par ce qui est expliqué dans ce livre. Ce qui veut, je pense en tout cas, que le thème abordé a été suffisamment bien exposé.<o:p></o:p>

    C’est finalement avec un bon sentiment que je termine ce livre.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10

    <o:p></o:p>Je remercie l’édition City pour cette lecture particulière<o:p></o:p>

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  • Edition: La bourdonnaye
    Nombre de pages: 208 pages

    Résumé: Dans la sinistre ville de Mornia, à la végétation inexistante, seules des tours grises aux dimensions célestes s’élèvent des hauteurs indistinctes. Un mur infranchissable empêche toute sortie de cette prison qui ne dit pas son nom, gouvernée par un dictateur, le Président Percy.Les plus riches vivent en haut des tours, dans un confort luxueux. Les plus pauvres vivent en bas, dans une brume permanente, le « smog » métropolitain.
    Yan, un garçon de 15 ans, est l’un de ces indigents dont le destin est de finir ouvrier dans une usine, comme son père et son grand-père. Mais il rêve d’une autre vie. Peut-être là-haut, chez les riches ? Ou bien ailleurs qu’à Mornia. Existe-t-il un autre monde que celui-ci ? Pour le savoir, il faudrait s’échapper. C’est alors que Yan rencontre Sonia, une jeune fille de son âge, issue des niveaux supérieurs, avec laquelle il va peut-être concrétiser ses rêves. L’évasion se prépare. Cependant, Percy et ses hommes prêts à tout pour faire échouer ce projet.


    Mon avis : Yan a 15 ans, et vit dans les bas-fonds de Mornia, une ville qui grandit en hauteur et est enfermée par un mur haut de 600 mètres. <o:p></o:p>

    Le hasard fait qu’il croise sur son chemin Sonia, une fille d’en haut, le quartier des riches. En apprenant à se connaître, ils se découvrent un intérêt commun pour ce qui se trouve derrière la barrière de briques qui les maintient enfermés. Avec l’énergie propre à leur âge et l’envie de découvrir le monde, les voilà lancés dans un projet extraordinaire : Sortir de Mornia…<o:p></o:p>

    J’étais très curieuse de découvrir ce livre, en ayant entendu beaucoup de bien. <o:p></o:p>

    Bon, j’avoue, je m’attendais à plus de fantasy, plus d’extraordinaire. Aïe, ça c’est le risque quand on écoute les avis avant de lire le livre.<o:p></o:p>

    Du coup, je me base uniquement sur ma lecture. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Yan. Son histoire est un petit peu particulière puisque sa mère est partie, en les laissant, son père et lui. Un père épuisé au travail, effectuant des horaires éreintant, et oubliant sa peine dans l’alcool. Yan s’en sort comme il peut, un peu livré à lui-même.<o:p></o:p>

    Sonia est différente. Elle vient d’un milieu différent, puisqu’elle appartient à la classe huppée. Elle obtient tout ce qui lui fait envie, et pour le coup, s’affiche légèrement comme une rebelle aux regards de ses parents. Il n’empêche qu’elle est intelligente, qu’elle est persévérante. Son petit côté boudeur est bien décrit, lui aussi.<o:p></o:p>

    J’ai beaucoup, beaucoup moins aimé Arthur Sapin. Je comprends ses motivations, mais il n’y a rien à faire, j’ai tout de même du mal à lui « pardonner » ses actes, preuve que le personnage est parfaitement bien décrit !<o:p></o:p>

    Le livre n’est pas très long à lire, et j’avoue que je serais encore bien restée un peu dans cet univers. Il s’agit d’un retour aux sources, à la nature, et à la façon de vivre sans technologie. Les descriptions de la nature, des plantations, des animaux, des rivières donnent envie d’aller se promener dans les bois. <o:p></o:p>

    J’attends maintenant de découvrir le tome 2. Je suis curieuse de voir ce qui va arriver à ces jeunes héros.<o:p></o:p>

    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition La Bourdonnaye pour cette lecture toute en couleur<o:p></o:p>

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