• Edition: City policier
    Nombre de pages: 317 pages

    Résumé: A tout juste 60 ans, mamie Poldi est fatiguée : tout ce qu’elle veut, c’est aller quelque part au soleil pour terminer sa vie. Donc, direction la Sicile, la terre natale de Peppe, son défunt mari. Là, le soleil brille, la nourriture et les vins sont délicieux et sa belle-famille respire la joie de vivre. Difficile de se résigner à mourir… Quand Valentino son jeune jardinier est assassiné, Mamie Poldi décide de démasquer le meurtrier. Elle se lance dans une folle enquête où elle croise des membres de la Mafia, l’excentrique descendante d’une famille d’aristocrates français et une foule de personnages plus ou moins recommandables… Et, malgré les intimidations, pas question de renoncer. Même quand le beau commissaire Montana se montre très contrarié de la voir fourrer son nez partout où elle ne devrait pas…La première enquête de Mamie Poldi, une enquêtrice de choc délurée : irrésistible !


    Mon avis : Poldi  est bavaroise. Mais à l’âge de la retraite, elle n’a qu’une seule obsession : partir en Sicile, là d’où vient son défunt mari, pour y vivre ses dernières dans une maison avec vue sur la mer.<o:p></o:p>

    Embarqué dans le voyage, son neveu retrace l’histoire de tante Poldi dès son arrivée en Sicile.<o:p></o:p>

    Caustique, franche, sensible sans en avoir l’air, et toujours décidée de ce qu’elle veut faire, voilà que tante Poldi se retrouve en train de faire des recherches quant à ce qui est arrivé à son jardinier, Valentino.<o:p></o:p>

    Elle retrouvera celui-ci dans une position qui ne l’arrange pas. Bref, elle décide d’enquêter, et au diable ce que son entourage peut en penser, elle trouvera par elle-même qui a mis fin à la vie de son petit jardinier.<o:p></o:p>

    Poldi est extraordinaire. La soixantaine, une langue bien pendue, aucune pudibonderie, ni de sensibilité excessive, et dotée d’une volonté à toute épreuve ! Elle est détonante, alcoolique à ses heures, et ne jugeant pas que cela soit un problème. J’ai ri à de nombreuses reprises, et les expressions du neveu sont imaginatives et hautes en couleur.<o:p></o:p>

    J’ai trouvé dans ces pages un vrai décor de Sicile : les habitudes siciliennes, les modes siciliennes, les repas siciliens. Je me suis complètement plongée dans cette façon de vivre.<o:p></o:p>

    Je pense qu’il y aura d’autres enquêtes de tante Poldi, à ma plus grande joie, parce que j’aurai grand plaisir à la retrouver, vraiment.<o:p></o:p>

    Points attribués : 9/10<o:p></o:p>
    Je remercie l’édition City pour cette lecture haute en couleur<o:p></o:p>

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  • Edition: Fleuve noir
    Nombres de pages: 540 pages

    Résumé: Dans le bocal de verre, à la place des cornichons, des doigts humains. Et sur l'étiquette cette mention : « Pervers au vinaigre. Tu ne toucheras pas aux enfants avec des pensées sales. »En ce mois d'octobre finissant, les semaines se suivent et ne se ressemblent pas sous le ciel de la capitale. L'artiste contemporain Ivo est soufflé par une explosion en pleine performance. Quant à l'objet de son étude, La Joconde, elle s'est purement et simplement volatilisée. Tout porte à croire que ces méfaits sont signés Ockham, personnage dérangeant qui se met en scène dans ses vidéos délirantes, entièrement habillé de latex rouge. Mais que recherche-t-il au juste ? De l'argent ? Le geste politique ? Flatter son ego surdimensionné ? 
    Une nouvelle occasion pour Mallock de se ronger les méninges, avec cet acharnement qui fait de lui plus qu'un commissaire : un véritable extralucide auquel aucun tordu ne résiste...


    Mon avis : Mallock Amédée, commissaire français, a déjà résolu de nombreuses énigmes dans les années précédentes. Mais le voilà confronté à une drôle d’affaire : le vol de la Joconde, accompagné de crimes tous plus obscurs les uns que les autres. <o:p></o:p>

    Ockham, ainsi signe le récidiviste, a décidé de montrer au monde la vanité des choses à travers différents préceptes. Mallock, aidé de son équipe au complet, est chargé de l’affaire, et surtout de la résoudre.<o:p></o:p>

    Commence alors une course contre la montre, ponctuée de recherches scientifique, historiques, et policières. Jusqu’à ce qu’on pense avoir enfin mis la main sur le cerveau de l’organisation meurtrière…<o:p></o:p>

    Je n’avais jamais rien lu de Mallock. Voilà que je reçois ce volume à découvrir, et le résumé me tente bien.<o:p></o:p>

    Je n’ai pas été décue, au contraire. Malgré la taille du livre, j’ai lu rapidement le roman. Et je n’ai pas vu passer le temps, je dois l’avouer. L’enquête policière est palpitante, et intéressante.<o:p></o:p>

    Amédée Mallock, personnage principal non négligeable, a une façon de s’exprimer tout à fait particulière. Caustique sur les bords, un humour parfois au second degré, et une auto-dérision doublée parfois d’un dédoublement de personnalité. Tout ça, c’est Mallock. Malgré tout, il est très vite attachant. Il démontre une réelle grandeur d’âme, une émotion énorme malgré ses airs de grand ours, et les actions qu’il entreprend sont autant guidées par ses idées par ses émotions.<o:p></o:p>

    Voilà un chef d’équipe tout à fait extraordinaire. Bon, le reste de l’équipe ne laisse pas à désirer, au contraire. Tous les personnages sont complémentaires, et les réunions de cellules qui les regroupent sont hyper intéressantes. <o:p></o:p>

    Le mobile des crimes est élaboré, la mise en action également, et même quand on pense avoir tout compris, Bam ! Mallock (l’auteur hein) sort de son chapeau un nouvel élément qui fait tout basculer. Jusqu’au bout, il y a quelque chose à se mettre sous la dent.<o:p></o:p>

    J’ai vraiment beaucoup aimé.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition Fleuve Noir pour cette lecture vraiment bien tournée.<o:p></o:p>

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  • Edition: Bayard
    Nombre de pages: 409 pages

    Résumé: Angleterre, 1852. Katharine est envoyée par sa tante et tutrice au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. Elle doit prouver que celui-ci a perdu la raison et le faire interner pour qu'il cesse de dilapider la fortune familiale. À Darkwind, Katharine rencontre un vieil homme excentrique, mais surtout génial, qui se consacre à l'invention de fascinants automates. À ses côtés, travaillent des dizaines de personnes qu'il a arrachées à la misère. Katharine doute : l'héritage familial mérite-t-il qu'on sacrifie son oncle et les familles qu'il protège ? Pour le savoir, elle décide de rester un mois à Darkwind. Trente jours au cours desquels elle se rendra complice d'espionnage, échappera de justesse à la mort et tombera amoureuse...


    Mon avis : Katharin a 17 ans, et elle vit chez sa tante Alice. Elle tient ses comptes, et vit comme elle peut en attendant mieux.<o:p></o:p>

    Jusqu’au jour où sa tante l’envoie au domaine familial, habité par un oncle considéré comme dément. En 1852, il faut qu’un membre de la famille proche témoigne de démence effective. C’est pour ça que Katharine y est envoyée.<o:p></o:p>

    Le manoir est immense, laissé à moitié à l’abandon, et la jeune fille a d’abord bien du mal à comprendre les réactions du personnel, qui semble protéger son oncle.<o:p></o:p>

    Mais quand elle le rencontre enfin, tout se bouscule dans sa tête. Va-t-elle faire ce pour quoi elle est là ? Ou va-t-elle agir selon ce qu’elle pense ?<o:p></o:p>

    Héritage familial, fortune, secrets, mystères, et paysages hauts en couleur… Tout ce qu’il fallait pour me donner envie de dire : OU EST LA SUITE ??<o:p></o:p>

    J’ai dévoré ce premier tome, littéralement. J’ai adoré l’atmosphère du manoir, le caractère de la cuisinière, et celui de Katharine. L’oncle Tully est absolument attachant à sa manière, sans parler du jeune Davy, accompagné de son lapin blanc.<o:p></o:p>

    Dans cette histoire, on ne sort pas du domaine de Darkwind. Mais il n’y en a pas besoin. Il est tellement vaste qu’une petite ville entière a pu s’y installer, ce qui fait qu’on ne se limite pas à quelques personnages seulement. Evidemment, tous les habitants du domaine ne sont pas forcément connus dans ces pages, mais cela permet aux personnages principaux d’interagir avec eux.<o:p></o:p>

    La description du manoir est époustouflante. Tout parait démesuré, endormi, et tombé dans l’oubli. Et malgré cela, on a en même temps l’impression que ce bâtiment respire en sourdine en attendant qu’on lui laisse l’occasion de faire plus de bruit.<o:p></o:p>

    Je suis conquise par ce livre, et j’espère vraiment que la suite sera de la même eau.<o:p></o:p>

    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>

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  • Edition: Presses de la Cité terres de France
    Nombre de pages: 396 pages

    Résumé: En 1934, un mariage d'amour scelle l'union de Cécile Rochette, fille de propriétaires terriens prospères, et de Jules. En l'épousant, celui-ci hérite d'un vaste domaine agricole qui désormais portera son nom : le domaine Ferrandon. Tout sourit à Jules : sa famille s'agrandit avec la naissance d'une petite Marguerite, ses amis l'épaulent, le travail ne manque pas. Et lorsqu'il découvre sur ses terres, au lieu dit Belle Etoile, une vieille bâtisse abandonnée, Jules en fait alors un projet de vie : la rénover afin de la léguer plus tard au fils que lui donnera un jour Cécile. Car dans ce coin de nature exceptionnel, niché aux abords du Forez, le ciel est bleu, l'horizon infini, les jours pleins de promesses...Cinq ans plus tard, la guerre éclate...
    Un roman bouleversant sur la transmission, l'espérance et l'amour familial.


    Mon avis : Jules a épousé Cecile. En 1934, avec son beau-père, il donne toute son énergie pour faire prospérer le domaine familial. Jusqu’à ce que ce beau-père meurt, et qu’il se retrouve à la dette des terres au complet. Evidemment avec deux bras de moins, ca n’est pas facile. Cécile et Louise, sa belle-mère, mettent la main à la pâte, aidées de Justine et Victor, employés de la ferme. <o:p></o:p>

    Si Jules sait ce qu’il veut, et met tout en œuvre pour cela, il n’avait pas prévu la guerre. Mobilisé, et tenu de quitter sa famille, il est dirigé sur Clermont ferrand . <o:p></o:p>

    Evidemment, cette guerre est vicieuse, dressant les voisins les uns contre les autres. Et la famille Ferrandon n’est pas épargnée…<o:p></o:p>

    L’auteur a une façon très douce de parler des différents évènements qui jalonnent la vie de la famille Ferrandon. Les petites joies, les grands bonheurs, et les bonnes nouvelles sont sublimés, ils prennent une ampleur qui réchauffent le cœur.<o:p></o:p>

    D’un autre côté, il n’oublie pas les évènements tristes et émouvants, mais avec une certaine retenue qui empêchent d’imaginer l’ampleur de l’horreur de certaines situations.<o:p></o:p>

    Ca en devient presque poétique d’ailleurs. On se laisse porter, comme au gré d’un courant d’une rivière. On ouvre grand les yeux pour voir tout ce que l’auteur veut nous montrer.  C’est une sensation qui m’a beaucoup plu. <o:p></o:p>

    Il n’y a aucune lourdeur dans le récit, et les personnages sont tellement bien décrits qu’ils paraissent réels. Pour une fois dans un roman de terroir, j’ai rencontré des enfants pas si gentils que ça, pendant que certains adultes sont de vraies crèmes au cœur d’or. Oui, bien sûr, la façon de vivre est rude, il y a toujours beaucoup de travail à faire. Mais en même temps, on ressent une certaine douceur de vivre.<o:p></o:p>

    Voilà, vous avez compris, j’ai passé un bon petit moment de lecture en compagnie de ce livre.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture douce.<o:p></o:p>

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  • Edition: Presses de la cité
    Nombre de pages: 360 pages


    Résumé: 1751. Dans le très respectable couvent de l'Assomption, celui-là même qui abrite la fille de la marquise de Pompadour, une jeune novice est retrouvée morte. Une soeur affirme avoir vu des traces de sang sur le socle d'un chandelier. S'agirait-il d'un meurtre ? On a vite fait d'interner l'indiscrète à la Salpêtrière... Depuis sa boutique le Bouquet de Senteurs, la jolie Manon Vérité suit l'affaire en voisine, jusqu'au jour où elle découvre avec effroi que ses fards ont été empoisonnés. La Pompadour, sa meilleure cliente et la favorite du roi, serait-elle visée ?De la rue Saint-Honoré au sublime château de Bellevue, des coulisses de Versailles au sinistre hospice de la Salpêtrière, bruissent rumeurs et complots. Aussi Manon décide-t-elle de mener l'enquête – au parfum de scandale – avec son flair d'exquise parfumeuse...


    Mon avis : Manon Vérité tient une boutique de cosmétiques, à l’époque du roi Louis XV, en plein cœur de Paris.<o:p></o:p>

    Elle approche de ce fait beaucoup de personnages en vue, et elle maîtrise son art avec plaisir. Tout va bien pour elle et sa famille, jusqu’au jour où un poudrier qu’elle a vendu se retrouve être l’objet d’une conspiration.<o:p></o:p>

    Manon n’a d’autre choix que d’essayer d’élucider ce complot, et de comprendre le fin mot de l’histoire. Etant engagée par Madame de Pompadour, elle n’a de cesse de veiller sur ses cosmétiques, au risque qu’un pot empoisonné vient ravager la beauté de la dame.<o:p></o:p>

    D’intrigues en découvertes, dans un décor de Paris lumineuse, ce roman est à la fois historique et policier.<o:p></o:p>

    Le thème est superbement bien traité. L’intrigue est complète jusqu’au bout, et le coupable est démasqué quand il n’est plus possible de faire autrement. J’ai eu le temps de chercher le coupable, me promenant de personnages en personnages au fur et à mesure des découvertes de Manon et de ses amis.<o:p></o:p>

    L’autre partie qui m’a vraiment plu, c’est la part historique du roman. D’ailleurs, la note de l’auteur replace dans l’Histoire avec un grand H, tous les personnages qu’il avait pris la liberté de faire intervenir dans son roman. Ca me plait énormément. Madame de Pompadour, Louis VX, la gouvernante d’Alexandrine, etc. Il est possible dans ce livre de les approcher de si près qu’il est possible de les sortir de leur posture figée des portraits que l’on connaît pour les rendre à une vie palpitante.<o:p></o:p>

    On a aussi un bref aperçu du métier de parfumeur tel qu’il devait l’être à cette époque, et ça ajoute au reste cette touche de senteur, de parfum, qu’il lui fallait.<o:p></o:p>

    J’ai vraiment apprécié ce roman, et j’ai passé en sa compagnie un très, très bon moment.<o:p></o:p>

    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>
    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture parfumée<o:p></o:p>

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