• Edition: Livre de Poche
    Nombre de pages: 810 pages

    Résumé: Dès son entrée à l'université, Tessa fait la connaissance d'Hardin, un étudiant britannique au charme dévastateur. Avec ses cheveux bouclés et ses tatouages, Hardin est aux antipodes de son amoureux actuel. Tessa ne peut nier son attirance pour lui: quand ils s'embrassent, elle chavire, consumée par le désir. Mais plus elle cherche à se rapprocher de lui, plus l'étudiant rebelle la repousse..., pour mieux la rattraper quand elle se résigne à prendre ses distances. Tessa est troublée par l'attitude condescendante d'Hardin, à la limite de la cruauté. Elle a déjà un compagnon parfait, qui ne souhaite que son bonheur. Pourquoi risquerait-elle de le perdre ? Qu'éprouve-t-elle vraiment pour Hardin: une attirance physique puissante, mais passagère, ou un amour sincère et profond ?


    Mon avis: J'ai entendu parler de ce livre en long, en large, en trois dimensions, en couleurs, et j'en passe. Alors, évidemment, quand Booknode a fait une action "Je lis avant tout le monde", je me suis dit: "Pourquoi pas? C'est l'occasion de le découvrir"...

    Bon, l'histoire est courue d'avance: une jeune étudiante bien sous tous rapports, qui rencontre un Bad boy de première. Les étincelles sont là, et évidemment, une histoire "d'amour" démarre...

    Jusque-là, rien de nouveau sous le soleil. Si ce n'est que la belle demoiselle, innocente, et vraiment totalement naïve, a en plus une tendance au masochisme! Oui oui, complètement. Elle a tout pour avoir une vie réglée comme du papier à musique ( je l'avoue, peut-être un trop réglée à mon goût.). Elle est belle, elle a des projets, et une chance inouïe.

    De l'autre côté de la scène, nous avons un jeune homme ténébreux, Quelques piercings, de nombreux tatouages, une plastique digne des meilleurs mannequins que l'on voit dans les magasines. Ajoutez à cela un caractère ombrageux, et vous aurez en face de vous Hardin, le héros masculin de ce livre.

    Bon, alors, durant 600 pages (sur 810 quand même) ce sont des épisodes de "Je t'aime, moi non plus", pimenté de scènes érotiques et sulfureuses (bon, là-dessus, pas de doute, l'auteur maîtrise paaarfaitement). Ensuite, renversement de situation: Le jeune homme est fou amoureux, et décide de s'amender autant que possible, devenant un fragile être malheureux, s'accrochant à Tessa de manière désespérée. Elle devient son repère, et ce qu'il refusait catégoriquement devient tout à coup un exercice de style.

    Bon, je comprends que ce livre ait eu autant de suffrages. Les lecteurs de 50 nuances de Grey doivent apprécier également cette série. Pour ma part, je m'arrêterai là, car je trouve qu'écrire 800 pages sur une suite de scènes érotiques mélangées à des séances de rage, ça devient à la longue ennuyant.

    Points attribués: 5/10

    Je remercie l'édition Livre de Poche et Booknode pour l'opportunité de la découverte.

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  • Edition: Mosaïc
    Nombre de pages: 747 pages

    Résumé: En ce III e siècle après la naissance du Christ, Rome est affaiblie, assaillie de toutes parts par ses ennemis, Goths, Perses, ou même ces chrétiens dont le nombre ne cesse de croître.De tous les généraux qui la défendent, Aurélien est le plus farouche et le plus valeureux, au point que certains voient déjà en lui un futur empereur.
    Tandis qu'il remporte sur le Danube une victoire décisive, naît quelque part sous une tente dans le désert de Syrie une enfant dont le destin va changer la marche de l'Empire et le cours de l'histoire: Zénobie.Dès son plus jeune âge, elle est promise au roi de Palmyre. Devenue une adolescente à la beauté ensorcelante mais à l'inflexible fierté, elle refuse cet honneur pour respecter sa promesse: ne se donner qu'à celui qu'elle aime...


    Mon avis : Zénobie est née dans le désert, un jour où une étoile a créé un trou d’eau à côté du campement. Son père y voit un signe et est certain que sa fille aura une grande destinée..<o:p></o:p>

    L’enfant grandit, son caractère s’affirme, et si un amour déçu va la propulser là où elle ne le voulait pas, elle finira par prendre son rôle de reine de Palmyre à cœur, menant ses guerriers dans les batailles les plus sanglantes. Elle sera reconnue dans tout l’occident d’alors, allant jusqu’à défier Rome elle-même.<o:p></o:p>

    Durant les mêmes années, Aurélien, simple soldat, va gravir les échelons. De légat à décurion, puis à César, il va prouver sa grandeur d’âme, sa force guerrière, et confiant sa vie au destin que les dieux lui ont dévolu.<o:p></o:p>

    Deux personnages forts, deux êtres intenses, qui n’auraient pas dû s’affronter. Car, évidemment, étant aussi décidé l’un que l’autre, un seul pouvait gagner au détriment de l’autre. <o:p></o:p>

    Ce roman retrace cette époque si dangereuse, y laissant une part belle à l’imagination.<o:p></o:p>

    Une note de l’auteur explique qu’il existe très peu de traces de la reine Zénobie, à tel point que certains doutent même de son existence réelle.  Il explique que pour pouvoir écrire son roman, il a bien fallu broder sur les rares choses qu’on pouvait savoir de ce personnage.<o:p></o:p>

    Je dois dire qu’il y a réussi à merveille. Au vu du livre, j’aurais pu penser que j’allais tomber sur un récit compact, lourd, et assommant. Quelle n’a pas été mon agréable surprise de voir que non ! Bien au contraire ! Plus de 700 pages qui ont défilé sur une semaine de temps. J’ai été plongée dans le royaume de Palmyre, et dans celui de la Rome antique. J’ai voyagé à dos de chameau, découvert les premiers chrétiens, rencontré des grandes prêtresses , et vu des cérémonies en l’honneur de Mithra. <o:p></o:p>

    J’ai entendu les complots pour évincer un césar, ou tuer un roi. J’ai vu les jalousies de femmes, j’ai  entendu des cris déchirants d’amour.<o:p></o:p>

    C’est un roman rempli de diverses choses et de sentiments, d’informations historiques, et de détails vestimentaires et traditionnels de l’époque. <o:p></o:p>

    J’ai vraiment apprécié le voyage en compagnie de ce roman.<o:p></o:p>

    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>
    Je remercie l’édition XO edition pour cette lecture magnifique<o:p></o:p>

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  • Edition: Presses de la Cité Terres de France
    Nombre de pages: 280 pages

    Résumé: «On ne peut comprendre ce pays sans remonter à la dernière guerre, n'est-ce pas ?»
    Rien ne prédestinait Margot Cantagreilh au malheur ni au silence. Mais la vie est passée par là, lui ravissant un fiancé, disparu la guerre à peine déclarée, avant de lui prendre, quelques mois plus tard, un second amour, interdit celui-là, avec un officier ennemi. Passion paradoxale puisque la jeune femme oeuvrait secrètement pour la Résistance. Depuis, Margot, emmurée dans ses souvenirs et repliée sur ses secrets, vit recluse à Bigaroque, la chartreuse familiale, au coeur du Périgord.

    Ces secrets, c'est Maud, une jeune femme, qui à force de persévérance va les révéler. Mieux, les comprendre, et découvrir, soixante ans après les drames, une sublime filiation.

    Portraits croisés de deux femmes, l'une meurtrie par la vie, l'autre à l'orée de la sienne, Le Double Secret de Bigaroque tresse, avec grâce et conviction, histoires de famille, amours malheureuses et bel appétit de vivre.

    Mon avis : Bigaroque est un petit village. Quelle que soit l’époque, tout le monde sait tout sur tout le monde. Ou presque…<o:p></o:p>

    Parce que Marguerite Cantagreilh a gardé pour elle beaucoup de secrets. Elle n’a pas parlé de son premier amour perdu à la guerre, ni de la peine qu’elle a trainé toute sa vie, ni de la perte de ses parents, ni du père de son enfant. Elle s’est enfermée chez elle, éloignant toute intrusion, refusant le moindre contact avec le monde. Dans les années de guerre de 1940-1945, elle va traverser beaucoup d’épreuves…<o:p></o:p>

    Maud, jeune fille étudiante, tente de connaître l’histoire de son propre père, silencieux sur le sujet, elle va découvrir beaucoup plus qu’elle ne s’y attendait.<o:p></o:p>

    Mon Dieu, il y avait bien longtemps qu’un livre ne m’avait fait un tel effet ! J’ai refermé le livre tout doucement, presque silencieusement. Il m’a laissé un sentiment de tristesse pour les personnages principaux. <o:p></o:p>

    J’ai suivi les évènements qui entourent Marguerite dès 1939 : son anniversaire, son amour perdu, et la vie qu’elle a mené ensuite. <o:p></o:p>

    On suit les traces de Maud, curieuse de savoir d’où peut venir son propre père. Silencieux, renfermé, il s’est créé des barrières qui empêchent n’importe qui de l’approcher de trop près. Il s’est concentré sur son travail, ne sachant pas comment vivre autrement. Maud va découvrir un peu par hasard qu’elle a une grand-mère et une histoire familiale tout à fait particulière.<o:p></o:p>

    J’ai adoré ce roman. Il m’a vraiment touché. Il est tendre, triste, émouvant, et vraiment prenant. J’ai fait là une belle découverte, que je relirai certainement.<o:p></o:p>

    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition Presses de la cité pour cette lecture émouvante.<o:p></o:p>

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  • Edition: Bragelonne
    Nombre de pages: 495 pages

    Résumé: Qui est vraiment cette mystérieuse sorcière? Est-elle donc si méchante? Comment a-t-elle hérité de cette terrible réputation? Et si c'était elle, la véritable héroïne du monde d'Oz? Ouvrez ce livre et vous découvrirez enfin la merveilleuse et terrible vérité. Quels que soient vos souvenirs de ce chef-d'oeuvre qu'est Le Magicien d'Oz, vous serez passionné et touché par le destin incroyable de cette femme au courage exceptionnel. Entrez dans un monde fantastique si riche et si vivant que vous ne verrez plus jamais les contes de la même manière...


    Mon avis : Elphaba nait d’une étrange couleur. Venue au monde avec une peau entièrement verte, et des dents pointues, il n’est pas facile d’apprendre à l’aimer. Malgré tout, cette enfant tout à fait particulière se crée ses propres amitiés, et s’attache à qui elle veut.<o:p></o:p>

    Au fil des années, ses dents pointues ont été remplacées par des dents normales, mais sa peau est restée verte. Bien qu’elle fasse partie d’un monde où les apparences physiques peuvent être très différentes, cette couleur de peau n’est pas répandue. Le caractère d’Elphaba s’est forgé en fonction des réactions qui l’ont entourée, et il est bien trempé.<o:p></o:p>

    Les contes de fées ne racontent pas toujours tout, et Elphaba, la méchante sorcière de l’Ouest, n’est pas vraiment une sorcière comme on l’entend. <o:p></o:p>

    J’étais très très curieuse de ce livre. <o:p></o:p>

    Bon, pour ne parler que de son aspect, tout d’abord, je ne peux dire qu’une seule chose : il est magnifique ! Grand format, couverture rigide, un livre volumineux aux pages épaisses. La couverture est sublime, et le poids du livre est en lui-même un réel délice. En fermant les yeux, j’ai presque pu m’imaginer tenir un vieux grimoire dans les mains.<o:p></o:p>

    Pour l’histoire en elle-même, elle est complexe. On ne connaît du monde d’Oz que ce que Frank L. Baum n’a bien voulu nous montrer. On comprenait bien sûr que les lois et les coutumes de ce pays sont compliquées, et que nombreuses sont les races différentes qui peuplent Oz. Mais évidemment, elle était écrite au départ pour les enfants, et la politique et autres choses compliquées des adultes ne sont pas abordées dans le livre original.<o:p></o:p>

    Ce n’est pas le cas cette fois. En effet, bien que certains aspect restent obscurs (et je me dis qu’un préquel ou un ajout en début de livre n’aurait pas été superflu), on arrive à comprendre comment Elphaba a pu devenir un ennemi public n°1. Et tout de suite, tout devient plus concret. Car si dans le roman original, elle fait usage de magie pour nuire aux autres, la réalité de ce livre-ci est toute autre. Intrigue, complot, poursuite, cachette, secrets, voilà ce qui remplit ces pages.<o:p></o:p>

    Et loin d’être assomée, j’ai découvert un univers complexe, que j’ai eu envie de parcourir plus longtemps, de comprendre mieux. Hélas, trois fois hélas, j’ai découvert qu’il existe trois autres tomes qui ne sont pas traduits en français. Et malheureusement pour moi, je ne comprends pas assez l’anglais que pour me lancer dans la lecture de la version originale.<o:p></o:p>

    Je suis ressortie de ma lecture avec dans les yeux un reste de paysage particulier, avec une énorme envie de prolonger le voyage.<o:p></o:p>


    Points attribués : 9/10<o:p></o:p>

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  • Edition: Presses de la Cité
    Nombres de pages: 380 pages

    Résumé: L’Évangile selon Dédé.
    Li-ber-té ! Après trente ans de prison, Johann Andersson, plus connu sous le nom de Dédé le Meurtrier, est enfin libre. Mais ses vieux démons le rattrapent vite : il s'associe à Per Persson (réceptionniste sans domicile fixe) et à Johanna Kjellander (pasteure défroquée) pour monter une agence de punitions corporelles. Des criminels ont besoin d'un homme de main ? Dédé accourt ! Moyennant une large commission. Alors, le jour où il découvre la Bible et renonce à la violence, mettant en péril la viabilité de l'entreprise, Per et Johanna décident de prendre les choses en main. Game over Dédé !


    Mon avis : Dédé le meurtrier vient de sortir de prison. Décidé à ne plus y retourner, il s’est promis de ne plus attenter à la vie de quelqu’un. Mais voilà, il faut bien vivre…<o:p></o:p>

    C’est alors qu’apparaît dans sa vie deux personnages tout à fait particulier : le réceptionniste de l’hôtel miteux dans lequel il vit, et une femme pasteur défroquée.<o:p></o:p>

    Ensemble, ils montent une entreprise tout à fait hors du commun : il s’agit d’un crime organisé contre paiement, avec des limites tout de même : pas de meurtre, pas de violence devant enfants, etc. Tout est tarifé, et durant deux ans, les trois larrons mènent une vie agréable. Même si, évidemment, cela ne pouvait pas tenir beaucoup plus longtemps. Surtout quand le meurtrier en titre décide de raccrocher, et de se consacrer à Jésus-Christ.<o:p></o:p>

    C’est loin d’arranger Per Persson et Johanna Kjellander, qui pensait pouvoir assurer le reste de leur vie. Pas le choix, il faut faire quelque chose…<o:p></o:p>

    C’est le premier roman que je lis de Jonas Jonasson. J’en ai évidemment énormément entendu parler, mais jusqu’ici, l’occasion ne s’était pas encore présentée.<o:p></o:p>

    C’est complètement loufoque, décalé, et… totalement addictif ! L’association de ces trois personnages qui pourtant n’ont rien à voir l’un avec l’autre, crée un trio tout à fait extraordinaire. Il faut avouer qu’un meurtrier qui se trouve touché par la grâce de Dieu, un pasteur qui n’a jamais cru en Dieu, et un réceptionniste qui n’a jamais rien reçu de la vie, cela ne pouvait que favoriser une histoire commune tout à fait étonnante.<o:p></o:p>

    J’aime beaucoup la tournure de phrases, l’humour omniprésent, la vivacité des conversations, et le happy end.<o:p></o:p>

    Je suis vraiment contente d’avoir pu découvrir cette plume, et je crois qu’à l’avenir, je vais me pencher un peu plus sur la bibliographie de Jonas Jonasson.<o:p></o:p>

    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>
    Je remercie l’édition Presses de la Cité et Babélio pour cette lecture décoiffante.<o:p></o:p>

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