• Edition: City
    Nombres de pages: 352 pages

    Résumé: Où Catherine, avocate parisienne, pourrait-elle plus qu'à New York réaliser ses ambitions professionnelles tout en comblant sa passion pour la mode et le chic ? Voilà pourquoi, lorsqu'elle reçoit une proposition d'Edwards & White, l'un des plus importants cabinets d'avocats de Manhattan, elle l'accepte sans hésiter. Une vie de rêve s'offre alors à elle, et elle saura faire rimer prospérité et vêtements griffés.Catherine se retrouve cependant vite confrontée aux dures réalités de sa profession - la pression des heures facturables, les demandes inces-santes d'une supérieure impitoyable, les manigances des assistantes, les avances d'un client libidineux - et elle commence à s'interroger sur son choix de carrière. Sa rencontre avec Jeffrey Richardson, un riche client, apporte néanmoins à sa vie new-yorkaise le tournant espéré : à elle le shopping, les spas, les limousines et les soirées chics ! Jusqu'à ce qu'une demande contraire à l'éthique lui impose de réévaluer sa place dans ce monde dont elle avait toujours désiré faire partie…


    Mon avis: j'ai voyagé dans un univers mélangeant... L'accro du shopping...

    Le diable s'habille en prada...

    et La firme...

    Ce qui a donné à l'ensemble un air nouveau, mais aussi complètement déstabilisant.
    Catherine Lambert est jeune, travaille dur et a sa vie devant elle pour atteindre le haut du panier dans son milieu professionnel.

    Elle est avocate, compétente dans sa branche juridique, à tel point que de son poste de départ, à Paris, elle est promue dans un cabinet de la même société, mais plus grand, celui de New York. Elle va devoir faire ses preuves: prouver qu'elle est bonne dans ce qu'elle fait, assurer la gestion de plusieurs dossiers, et tenir bon face à la mesquinerie de sa dirigeante directe. Une jonglerie qui semble loin d'être facile...

    L'idée d'évoluer, grâce au personnage principal, dans un cabinet d'avocat new-yorkais avait de quoi me réjouir. Je m'attendais à du sérieux bien sûr, des procédures magistrales, et des dossiers gagnés haut la main. Mais non, Isabel Laflèche nous emmène plutôt dans un cabinet de droit commercial... En même temps, je dis ça, mais je ne suis pas certaine d'avoir bien compris, en réalité.

    Le jargon juridique utilisé est très précis. Quand j'ai appris que l'auteur était avocate, je n'ai plus été étonnée. Mais là où le bât blesse, c'est quand le lecteur, néophyte en matière juridique comme moi, se perd complètement dans les termes lancés comme ça, sans réelle explication, comme si j'allais comprendre les choses automatiquement. Aïe aïe, déception, donc.

    L'autre aspect, qui tire dans l'autre sens, c'est l'addiction de Catherine pour la mode.  Au fil des pages, il y a un véritable défilé de nom de créateurs. D'ailleurs c'est bien simple, toutes les femmes que l'on croise d'un peu plus près dans ce roman porte des tenues de créateurs... Ca pourrait être magnifique, en vérité. Sauf qu'à moins d'avoir des moyens illimités, il est bien difficile de remplir sa garde-robe de telles créations.

    Là où je freine, et où je me demande qui, de la haute couture ou du cabinet juridique, va tirer la couverture à lui, c'est lorsque Catherine prend, à mon sens, certaines décisions malheureuses.

    Au final, après un bref séjour juridique dans un cabinet auquel je n'ai pas compris grand-chose et un véritable défilé de mode un peu vide de sens, je me retrouve avec une Catherine faisant ce qu'elle ne voulait pas envisager au début du livre...

    J'ai un peu l'impression d'avoir tourné en rond.

    Points attribués: 6/10
    Je remercie l'édition City pour cette lecture new-yorkaise.

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  • Edition: Presses de la Cité Terres de France
    Nombre de pages: 617 pages

    Résumé: Amours impossibles et secrets de famille : en Charente, les aventures semées d'embûches d'une jeune fille rebelle et d'un bagnard, à la fin du XIXe siècle. Dans la vallée des Eaux-Claires, la jolie Claire, au tempérament rebelle, mène une jeunesse insouciante dans les ateliers du moulin où son père fabrique du papier et la campagne environnante où elle se promène avec le loup qu'elle a recueilli. Bientôt, tout s'effondre : accablé de dettes, son père la promet en mariage au fils d'un riche propriétaire, à qui elle voue une haine farouche. Or, un soir, Claire rencontre Jean, un jeune bagnard en cavale. La passion va lier ces deux êtres que tout oppose. Mais il est des chaînes impossibles à briser


    Mon avis: La guerre est terminée, les hommes sont revenus. Claire peut respirer à nouveau, et espérer vivre enfin une vie comme elle le voudrait. 

    Mais son destin n'est décidément pas gai. Jean se prend au jeu du journalisme, s'absentant de plus en plus souvent. Raymonde, sa servante, découvre des choses que Raoul ne peut plus cacher. Un violeur en série hante la région. Et Faustine, la belle jeune fille, est promise à leur voisin, même si en son fort intérieur, c'est un autre qu'elle aime.

    Que voilà des choses compliquées à gérer, quand il faut en plus redresser les finances du moulin, et faire attention aux ragots et aux convenances.

    Loin d'être un roman où tout est rose, et tout joli, cette saga est faite de rebondissements et d'événements joyeux. Une vie familiale réelle, avec des bonnes et des mauvaises nouvelles. J'aime décidément beaucoup cette série. Je me replonge chaque fois avec plaisir dans l'univers du Moulin du loup, avec tout ce qu'il comporte d'habitants et d'animaux.

    J'aime beaucoup ce type de saga, qui raconte l'histoire de la mère, de la fille, de la petite-fille, etc. J'adore me promener sur la ligne du temps et vivre tous les événements historiques au travers du regard de tous ces personnages.

    J'ai trouvé que ce tome ne détonnait pas, qu'il était fidèle à l'esprit du début de l'histoire. Les personnages restent fidèles à eux-mêmes, et le paysage ne change pas. On s'y sent bien, et on a envie d'y retourner.

    Il ne me reste plus qu'à attendre la réédition des prochains tomes.

    Points attribués: 8/10
    Je remercier l'édition des Presses de la Cité pour cette lecture haute en couleurs.

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  • Edition: Presse de la Cité
    Nombres de pages: 330 pages

    Résumé: Des évasions authentiques, racontées avec un sens du suspense qui fait du livre un thriller autant qu'un document historique.
    Si Daniel Bilalian a tenu à raconter les aventures vécues par les prisonniers français évadés entre 1940 et 1945, c'est parce que son père a été l'un d'eux. Grâce à cette proximité avec le sujet, il a pu rencontrer les hommes qui sont les héros de son livre. Ils lui ont raconté les péripéties rocambolesques de leurs évasions : il y a celui qui est resté douze heures accroché aux tringles de freinage d'un train, ceux qui sont se sont enfermés pendant neuf jours dans un wagon-foudre avec de la lie de vin jusqu'aux genoux, ceux qui se sont faits alpinistes sans avoir jamais touché un rocher de leur vie, celui qui a réussi à faire croire qu'il était un Alsacien faisant du tourisme, ceux qui sont revenus volontairement à leur stalag après plusieurs mois de cavale pour orgniser un réseau de sabotage... La qualité du document et la vivacité du style justifiaient largement cette nouvelle édition, révisée et présentée par une préface inédite de Daniel Bilalian.


    Mon avis : Daniel Bilalian retrace le parcours de certains évadés des camps de travail ou camps de concentration, lors de la guerre 40-45. Il fallait donc avoir du courage pour tenter la chose…

    Certains ont eu énormément de chance, l’occasion faisant le larron. Ils ont su la saisir, et fuir ces endroits monstrueux. D’autres, par contre, ont réussi leur fuite avec ce qui s’appelle une rage inébranlable d’y arriver.

    Faire 1000 km à vélo, marcher des centaines de kilomètres, s’accrocher sous un wagon de train, ou se coucher sur son toit au risque de mourir de froid, essayer encore et encore…

    Ces récits sont touchants, effroyables et prouvant que les hommes sont capables d’un courage qu’ils ne soupçonnaient pas eux-mêmes pour sauver leurs vies.

    J’ai été absorbée par les différentes histoires de ces hommes emprisonnés parfois dès le début des conflits. Et malgré les mauvais traitements, l’alimentation catastrophique et la peur, rien ne les a arrêté : ils ont tenté le coup.

    Pour d’autres, relatés également dans ce livre, la malchance était vraiment de la partie, et malgré de multiples fuites, toutes plus imaginatives les unes que les autres, finiront la guerre dans ces fameux camps. 

    Ces hommes forcent l’admiration, par leur façon d’appréhender les dangers, les peurs, les distances, les températures, et tout le reste. Je dois dire que ça secoue, nous qui sommes installés si douillettement, comparativement. Comment ont-ils pu arriver à leurs fins ? Comment, avec 200g de pain dans le ventre pour la journée, ont-ils pu fournir autant d’efforts, autant d’énergie ? C’est incompréhensible. Et pourtant… ils l’ont fait.

    C’est un livre qui va trouver une belle place dans mon étagère qui soutient tous les livres historiques qui méritent d’être lus que je possède.

    Points attribués : 8/10
    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture incroyable.

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  • Edition: Presses de la Cité
    Nombre de pages: 457 pages

    Résumé: "Le parfum est vérité. La seule qui compte."
    Quand Elena, vingt-six ans, surprend son petit ami avec une autre dans la cuisine du restaurant dont ils ont tous deux la gestion, son univers s'écroule. Elle, qui pensait avoir enfin trouvé l'équilibre après une enfance malheureuse, doit maintenant affronter la vie seule et cesser d'avancer avec des oeillères. Il est temps qu'elle accepte son don, celui que chacune des femmes de sa famille s'est transmis au fil des siècles : la capacité à traduire les sentiments et les atmosphères en parfum. Elle quitte alors Florence pour s'installer à Paris, où elle est recrutée par un parfumeur de renom. Et, quand elle fait la rencontre du mystérieux Cail McLean, le bonheur semble enfin à portée de main. Pourtant...


    Mon avis: Elena est descendante d'une famille de parfumeuses, qui se transmettent leurs secrets de fabrication de mère en fille. Enfin presque, puisque pour elle, c'est sa grand mère qui lui a tout appris. 

    Ayant rejeté cet apprentissage et ce monde dès qu'elle en a eu l'occasion, elle doit, à la suite d'une trahison amoureuse, en retrouver le chemin.

    Si les parfums la rebutaient avant, elle y trouve maintenant un réconfort. Son intuition, et son nez formé à l'ancienne lui valent de pouvoir créer des parfums de l'âme, ceux qui sont uniques, parce que créer pour une seule personne.

    Evidemment, le parcours pour retrouver son univers n'est pas simple, et Elena, accompagnée de personnes qui tiennent à elle, tentera de remonter la pente.

    J'ai A-DO-RE le voyage dans le monde du parfum. J'ai adoré découvrir les fragrances, les imaginer se mélangeant pour créer une pure merveille. J'ai aimé en apprendre davantage sur les procédés de création d'un parfum, sur l'histoire de certains parfums connus. J'ai voyagé au gré des fragrances, ayant envie d'ouvrir toutes mes bouteilles de parfums, pour pouvoir identifier les fragrances qui les composent.

    L'auteur raconte une histoire. Ce n'est pas une étude du parfum, c'est une ode au plaisir des essences. Rien de moins. Elena est attachante, et à travers elle, on retrouve le métier de parfumeur originel, celui qui existait aux temps des grands rois de France. On retrouve l'existence de substances qu'on n'utilise plus aujourd'hui.

    J'ai vraiment beaucoup, beaucoup, aimé ce roman. Il n'y a qu'un seul bémol à émettre: Pour la première fois, j'ai trouvé que la traduction en français n'était pas toujours la plus juste. Il semblait y avoir quelques flottements entre certains mots utilisés et les émotions que je pensais trouver. Dommage.

    Points attribués: 9/10

    Je remercie l'édition Presses de la Cité pour cette lecture parfumée.

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    un petit bonus

    Si l'envie vous en prend d'en découvrir plus, l'auteur parle dans son roman d'un endroit où l'on peut retrouver 3200 parfums, dont 400 qui n'existe plus aujourd'hui.

    Il s'agit de l'Osmothèque, à Versailles.

    Faites-vous plaisir!!

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  • Edition: Archipel
    Nombre de pages: 252 pages

    Résumé: Dépressive, taciturne, hantée par son passé et les visions d’une « dame en vert », Elizabeth vit recluse dans son appartement, coupée du monde, limitant tout contact social.
    Jusqu’au jour où son voisin septuagénaire, Elias, s’adresse à elle par la fente de sa boîte à lettres. Ce rapport rare la trouble – et la touche. Elle lui répond alors en lui offrant un recueil de poèmes. Un dialogue se noue entre ces deux êtres à la dérive.
    Le jour où est témoin de l’agression du vieil homme, elle prévient Otto, l’ami d’Elias, qui habite le même immeuble qu’eux. Elizabeth et Otto apprennent alors à se connaître – se rapprochent.
    Par la grâce de cette mésaventure, ces trois êtres fragiles, que tout opposait, vont apprendre se serrer les coudes – et à s’ouvrir : accepter de se dépasser, combattre ses peurs, pour connaître, enfin, la quiétude auprès des siens. Et, peut-être, l’amour.


    Mon avis: Elizabeth a tout abandonné, y compris sa propre vie. N'ayant plus l'envie de rien, elle s'est réfugiée tout au fond de son appartement vide, attendant que tout s'arrête.

    Il pourrait en être ainsi si, par hasard, son voisin ne portait pas le même nom de famille qu'elle, et qu'un paquet destiné à cette malheureuse n'arrive par erreur chez lui. Serviable, il tente de le lui donner, et à défaut de réponse, finit par laisser le paquet devant la porte de l'appartement silencieux. 

    Un simple geste, mais qui va tout changer....

    Vous avez envie de poésie? de douceur? ce livre est fait pour vous. 250 pages de décor calmes et apaisants. Des chapitres entiers de lent voyage.

    C'est un livre qui se lit rapidement. Bien que l'histoire ne soit pas bien complexe, elle exhale un bonheur de vivre tout simple, une attention aux détails totalement nouveau. 

    A côté de ce sentiment d'apaisement, comme je le disais juste au-dessus, l'histoire en elle-même n'est pas énorme, et à la limite, l'auteur n'a pas fait preuve de beaucoup d'originalité. Des êtres perdus dans leurs propres soucis et  leur tristesse, finissent pas se rencontrer. Des histoires comme celle-là, on en a déjà lu d'autres. Il s'agit tout au plus d'un remake d'une histoire déjà écrite.

    Mais bon, cela reste un livre plutôt agréable à lire. Mais sans plus.

    Points attribués: 6/10
    Je remercie l'édition Archipel pour cette découverte.

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