• Edition: City
    Nombre de pages: 237 pages

    Résumé: A 40 ans, la vie de Mathilde vole en éclats : elle découvre que son mari est infidèle et décide de le quitter. Mais comment se reconstruire ? Pour trouver des réponses, elle décide de réaliser un rêve : partir pour un long périple dans le désert. Au cœur de cette nature sauvage et grandiose, Mathilde rencontre des êtres qui, comme elle, ont été cabossés par la vie et sont à la croisée des chemins. Entre fous-rires et larmes, chacun se livre et retrouve un certain goût de vivre. Loin de ruminer sa peine au fin fond d’une contrée sauvage, Mathilde se rend compte qu’à quarante ans, son avenir lui appartient toujours. Et qu’il n’est jamais trop tard pour tout recommencer…Vivre ses rêves, enfin. Un roman tendre, drôle et émouvant.


    Mon avis: Mathilde a le ciel qui lui tombe sous la tête: son mari la trompe. 
    Sous le choc, elle décide de prendre une grande initiative: elle va partir, seule, durant un mois, en plein désert marocain. Un rêve qu'elle n'a jamais réalisé jusqu'ici, occupée à prendre soin de sa famille.

    Laissant mari trompeur, adolescent accro à la fumette, et son mi-temps dans une boulangerie, elle s'en va vers les grands espaces africains. 

    C'est l'occasion pour elle de se retrouver, de pouvoir récupérer une certaine stabilité, de pouvoir respirer. Perdue au départ, persuadée qu'elle n'y arrivera pas, elle se sent encore plus désemparée. 

    Mais une fois dans le désert, cornaquée avec d'autres voyageurs, elle visite oasis et plaisir simple. Et là, c'est une révélation: le désert est apaisant. Il fournit ce qu'il faut de silence et de calme pour que Mathilde puisse réfléchir. Mais en plus de se trouver isolée de tous, elle trouve également des soucis, ceux des autres, qu'elle trouve finalement plus graves que les siens. Et ça la pousse, comme toujours, à venir en aide, plutôt que de s'apitoyer sur son sort.

    A travers ce voyage mi-philosophique, mi-tendre, Mathilde va trouver les réponses qu'elle cherche, et même plus.

    Je n'ai pas été vraiment emballée par ce livre. Trop de silences peut-être, trop de temps psychologiques, philosophiques. Et ça, du moins pour moins, ça ne sert pas le roman. J'ai aimé l'histoire de Mathilde, personne si douce. Et puis, j'ai aimé apprendre à connaître Patrick, Frédérique, et tous les participants du trek. 

    J'ai aimé les happy ends, les résolutions de souci, les nouveaux départs, et les espoirs mis en branle. C'était beau, c'était doux et tendre, et je pense qu'au final, c'est cela que je devais en retirer. Que la vie n'est pas ou toute noire, ou toute blanche. Et qu'un problème qui paraît insurmontable ne l'est pas forcément.

    Malgré tout, il m'aura manqué juste un petit quelque chose en plus pour que je l'apprécie à sa plus juste valeur. C'est dommage.

    Points attribués: 6/10
    Je remercie l'édition City pour cette lecture marocaine.

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  • Edition: HC edition
    Nombre de pages: 295 pages

    Résumé: Alice Hoffman, nerveusement détruite après la disparition de son fils de 11 ans lors d’une terrible catastrophe fluviale, a décidé de mourir.Mais elle se réveille dans une clinique, cinquante-trois jours après sa tentative de suicide. Ses souvenirs reviennent en même temps que sa douleur. Dans cette ambiance suspendue, où on l’incite mollement à vivre, elle fait la connaissance de Van Dern, un officier de police en convalescence, victime d’une grave blessure reçue en opération.
    Une étrange complicité va naître entre ces deux naufragés. Car tout ne s’est peut-être pas passé comme Alice l’avait cru : qu’est-il vraiment arrivé ce jour-là près de l’écluse n°9 ? « Alice la suicidée », et Van Dern, le flic « en longue indisponibilité » vont se lancer à la recherche d’une terrifiante vérité.


    Mon avis : Alice Hoffman émerge d’un coma de 54 jours. Elle a tenté de se suicider après avoir perdu son fils tragiquement. Mais alors qu’elle tente de reprendre pied dans la réalité, un homme apparaît au bout de son lit, lui disant que Franck n’est pas mort.

    Elle veut y croire, mais ce qu’elle croit savoir n’est peut-être pas la réalité…

    Le thème, j’adore. Un mystère sur lequel on se penche, des personnages ayant un lourd passé, des fils d’intrigues qui s’entremêlent.

    De petits indices parsèment les pages, et permettent de s’orienter vers la réalité la plus logique. J’en ai en tout cas repéré quelques-uns, au fil des pages. Mais je n’en dirai pas plus…

    Les souvenirs d’Alice croisent d’autres hypothèses, et c’est ce qui crée une histoire énigmatique.

    Si je n’ai absolument rien à reprocher au thème, j’en ai plus à dire sur le style. Et malheureusement, au dépend du livre. C’est le premier livre que je lis de Michel Moatti, et donc je ne savais pas du tout sur quoi j’allais tomber (bien que d’autres titres du même auteur m’aient déjà fait de l’œil sur les étalages de ma librairie). C’est un écrivain que je connaissais déjà de nom, du fait de sa réputation dans la blogosphère.

    Aussi ai-je été déçue du ton froid et détaché qui est utilisé pour narrer l’histoire. Bon, en laissant décanter, je comprends mieux (après avoir lu la solution du mystère) pourquoi cela paraître aseptisé et impersonnel. Malgré cela, je reste un peu sur ma faim. Peut-être faudrait-il que je lise un autre livre du même auteur, pour me faire une meilleure idée, car malgré tout, j’ai aimé le fond de l’histoire.

    Points attribués : 7/10

    Je remercie l’édition HC pour cette lecture énigmatique.

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  • Edition: Mosaïc
    Nombre de pages: 375 pages

    Résumé: Quand elle touche le fond, Libby Lomax connaît un remède imparable : se rouler en boule dans son canapé pour savourer un de ces films hollywoodiens dont elle est une fan inconditionnelle.Son icône absolue ? L’exquise Audrey Hepburn.
    Son film préféré ? Diamants sur canapé…
    De la pure magie…
    C’est justement un de ses jours « sans » qu’une chose totalement folle se produit : Audrey Hepburn sort de l’écran ! Une Audrey Hepburn parée de sa petite robe noire, de ses perles et de son fume-cigarette. Venue aider Libby à relancer sa vie en lui prodiguant conseils d’élégance et d’art de vivre.
    Hallucination ?
    Bonne fée ?
    … ou charmante calamité ?


    Mon avis: Libby Lomax a grandi dans le monde du showbiz. Accompagnant sa jeune soeur dans la course aux castings depuis son enfance, elle vit dans son ombre et celle de sa mère. Son père, devenu inexistant au fil des années, ne lui est pas non plus d'un grand secours.

    La meilleure qui finalement lui arrive, c'est d'être virée d'un plateau de tournage, où de toute manière, elle ne se sent pas à sa place.

    Emménageant le même jour dans son premier studio bien à elle, quelle n'est pas sa surprise quand elle se rend que celui-ci a été raboté par le propriétaire, que les meubles d'occasion que son ami lui amène ne sont pas les bons, bref, que rien ne va.

    Alors qu'elle est décidée sa première soirée dans son nouveau chez-elle seule devant un bon film, Audrey Hepburn apparait assise sur son sofa trop grand. Passé la première surprise, Libby se remet et savourer quelque peu l'apparition de son idole personnifiée.

    Libby est attachante, douce et sensible. C'est un personnage attachant, bien que faisant de beaucoup trop d'autodérision. Elle est défaitiste, bercée depuis son plus jeune âge par l'idée qu'elle ne sera jamais à la hauteur de sa mère, de sa soeur, des mannequins, bref de pratiquement n'importe qui. 

    Et ça, bien qu'elle n'en ait pas conscience, lui a construit un caractère effacé. Une Bridget Jones, en moins excentrique.

    Le personnage d'Audrey Hepburn, qui prend une grande place dans ce livre (tant mieux, je trouve que cette femme avait un charme fou) est complètement fantasque, une véritable femme-enfant comme on les aime. Mais à côté de ça, elle est aussi attentionnée et directe avec Libby.

    Je ne vous dirai rien de plus quant à l'histoire, sinon je vous gâcherais le plaisir de le lire. Mais J'ai passé un très bon moment avec ce roman.

    Points attribués: 7/10
    Je remercie l'édition Mosaïc pour cette lecture cinématographique.

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  • Edition: Presses de la Cité
    Nombres de pages: 632 pages

    Résumé: 1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l'enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l'abandon.Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désoeuvrée, s'intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l'enquête, au grand dam de l'une des soeurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.


    Mon avis: En 1933, un petit garçon est porté disparu. Qui pourrait l'avoir enlevé? Qu'est-il advenu de lui?

    Sadie Sparrow, policière mise au repos forcé, se retrouve en vacances prolongées chez son grand père, en Cornouailles. Au hasard de ses promenades, elle tombe sur un domaine complètement à l'abandon, qui pourtant l'attire irrésistiblement.

    En faisant quelques recherches, elle tombe sur un mystère non élucidé depuis 70 ans. Une disparition d'enfant, et une famille au complet ayant fini par disparaître dans la nature, laissant derrière elle une maison et un des terres magnifiques.

    Sadie décide d'utiliser ses jours d'arrêt pour tenter d'apporter des réponses à toutes les questions restées en suspens. Mais les choses sont loin d'être faciles à comprendre... Et Sadie ira de surprises en surprises.

    Voilà le deuxième roman que je lis de Kate Morton. Le premier m'avait vraiment plu, celui-ci m'a subjugué. 

    Cet auteur a décidément le chic pour trouver l'hameçon qui retienne le lecteur dès les premières pages. Et son livre peut être aussi épais qu'il est possible, elle nous tient en haleine jusqu'au bout. Un trésor d'inventivité, d'histoires mystérieuses comme je les aime, de secrets de famille haut en couleur.

    C'est un roman dont on a envie de connaître la fin, sans jamais avoir envie de le quitter....

    Sadie, l'un des personnages principaux, est particulière dans le sens où en plus de son métier et de son instinct bien développés, elle montre des faiblesses, des grandeurs d'âme, ce qui la rend tout à fait particulière. Elle est rigoureuse et sensible.

    L'autre personnage principal, Alice, est aux antipodes complet de Sadie. Antisociale, écrivain reconnue mais vivant uniquement dans ses habitudes. Seul son secrétaire personnel est autorisé à connaître une partie de sa vie, distillée avec parcimonie. C'est qu'Alice a un lourd passé, rempli de joies, de peines, et de secrets.

    Une fois que vous avez assemblé le mystère de départs, le drame familial, une policière et une protagoniste de premier ordre dans toute cette histoire, et voilà, c'est la trame de ce roman. Trame très simpliste que je vous décris là, puisque l'ensemble est bien complexe qu'on ne le pense au premier abord.

    Je suis donc définitivement conquise par les écrits de cet auteur. Des perles de roman que j'aurai dorénavant très envie de découvrir à chaque prochaine parution!

    Points attribués: 10/10
    Je remercie l'édition Presses de la Cité et Babélio pour cette lecture magnifique

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  • Edition: City
    Nombre de pages: 284 pages

    Résumé: En 1936 dans une ferme du Limousin, Colombe, 15 ans, vit avec ses frères : Silvère, qui aspire à devenir prêtre, et Marceau, un homme violent. Ce dernier la troque contre une somme d'argent à Anselme Varet, qui recrute pour l'atelier de dentelles de sa cousine à Bellac. Détestée par sa nouvelle patronne Hélène, Colombe doit se battre pour se faire une place.


    Mon avis: Colombe a 15 ans, et depuis la mort de ses parents et bien qu'elle soit la plus jeune, elle s'occupe de maintenir à flot la ferme familiale et de s'occuper de ses deux frères. Mais entre des difficultés financières, un frère fragile et un autre violent et alcoolique, elle ne peut arriver à des miracles.

    C'est alors que l'horizon s'ouvre. Anselme Varet vient la chercher pour l'engager dans un atelier de dentelles. Le départ est ardu, compliqué et fatigant. Mais Colombe en a vu d'autres, et elle préfère baisser la tête et tenir bon plutôt que de retourner d'où elle vient.

    Colombe passe les années, celles de guerre et d'après. Elle grandit, voit et entend beaucoup de choses, murit. D'une jeune fille fragile, l'auteur en fait une femme forte.

    La trame de l'histoire est belle. Les secrets, les non-dits, et les drames familiaux remplissent les pages. On voit défiler les années comme dans un kaléidoscope. C'est beau... et frustrant à la fois.

    Pourquoi? Parce c'est trop peu, presque 300 pages pour une histoire de ce genre!!! Il me manque des détails, du corps, de la profondeur. C'est comme si j'avais caressé la surface d'un aquarium de la main, sans avoir apprécié les poissons qui y habitent...

    Et c'est dommage, vraiment dommage, parce que j'aurais aimé rester un peu plus longtemps dans l'univers de Colombe. J'aurais voulu découvrir certains secrets qui sont restés ensevelis.

    Du coup, je reste sur ma faim. Une drôle sensation en refermant le livre: l'impression de ne pas avoir tout vu, tout entendu, d'avoir loupé quelque chose....

    Points attribués: 7/10
    Je remercie l'édition City pour cette lecture en clair-obscur.

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