• Edition: Artalys
    Nombre de pages: 36 pages

    Résumé: À sept cents années-lumière de la Terre, autour d’une étoile rouge, gravite une planète dont les habitants ressemblent trait pour trait aux êtres humains. Les femmes y sont d’une beauté surnaturelle. Comme elles ont beaucoup de loisirs et ont un tempérament très chaud, le sexe est leur passe-temps favori. Elles apprécient particulièrement les hommes de la Terre, surtout ceux que la nature a pourvus d’une imposante virilité. C’est ce qui vaudra à Mathieu, jeune homme bien membré, d’être « invité » chez elles. Il en sera ravi mais devra apprendre à obéir à sa maîtresse Kaenima, car ce sont les femmes qui détiennent l’autorité. Il découvrira aussi certains aspects plus sombres de cette planète, où il n’y a pas que la végétation qui est noire.



    Mon avis : Je ne lis pas souvent de romans érotiques. Et une fois n’est pas coutume, je me suis dit qu’en lire un me changerait les idées, en me mettant quelque chose de croustillant sous la dent.<o:p></o:p>

    Matthieu aime le sexe, aime s’envoyer en l’air avec de nombreuses. Bien membré, il en profite. 

    Jusqu’à ce qu’il se fasse kidnapper lors d’une soirée qu’il aurait bien voulu prolonger avec une petite jeune fille effarouchée.<o:p></o:p>

    Transportée sur une planète régie par les femmes, toutes plus belles les unes que les autres, il se retrouve esclave des envies de sa geolière…<o:p></o:p>

    Bon le récit est très court, on parle plus ici, je pense, d’une nouvelle qu’autre chose.<o:p></o:p>

    En dehors de deux scènes érotiques, le reste m’a complètement refroidi. Les comportements femme-homme sur Pictoris est complètement bizarre, les descriptions des sécrétions physiques sont peu ragoutantes, et l’épilogue m’a fait tomber la machoire. <o:p></o:p>

    Du coup, rien à faire, au lieu d’en sortir émoustillée, j’ai refermé le livre avec soulagement. <o:p></o:p>

    Dommage.<o:p></o:p>

    Points attribués : 5/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition Artalys pour ce livre particulier.<o:p></o:p>
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  • Edition: Presses de la Cité
    Nombre de pages: 409 pages

    Résumé : "Tom, Je ne t'ai pas quitté. Mais je suis partie. S'il te plaît, ne change rien à tes habitudes. Je t'aime toujours. Hayley"
    Que faire lorsqu'on découvre que sa petite amie a pris la clé des champs avec, pour seule explication, un mot griffonné sur un morceau de papier ? C'est ce que se demande Tom Adoyo, trentenaire londonien. L'a-t-elle quitté, oui ou non ? Va-t-elle revenir ? Si oui, quand ? Les questions se bousculent, les événements aussi. Alors que Tom tente désespérément de retrouver Hayley, il découvre l'existence d'un petit groupe d'excentriques au passe-temps pour le moins inhabituel... La jeune femme les aurait-elle rejoints ?

    Danny Wallace signe une comédie désopilante et noire qui, entre deux tranches de rire, propose une réflexion passionnante sur notre société standardisée.



    Mon avis: Encore un auteur que je ne connaissais pas encore. Mais pour une fois, j'ai trouvé qu'il ne gagnait rien à l'être...

    Tom trouve un mot de sa compagne, tout à fait sybillin: elle lui annonce qu'elle ne le quitte pas, mais qu'elle s'en va.

    Commence les interrogations pour Tom: Pourquoi? Quelqu'un sait-il où elle est? A-t-elle donné signe de vie à quelqu'un? Il n'a rien vu venir, il n'a rien pressenti.
    Pourtant, il se doute qu'il doit y avoir une raison bien précise, et décide de faire des recherches dans l'entourage de Hayley pour tenter de découvrir une piste qui le mène à explication.

    C'est ainsi qu'il tombe sur un groupe baptisé Copie Carbone, regroupant des personnes pour le moins singulières. Ces personnes passent une partie de leur vie à "suivre" des gens croisés dans la rue, simplement pour vivre, durant un bref instant, une partie de leur vie.

    C'est assez déroutant au départ, mais Tom finit par se prendre au jeu...

    Mmmh, comment dire? Je ne sais pas où voulait en venir l'auteur.. mais je dois être passée à côté, à mon avis. A moins qu'il n'ait voulu établir une philosophie du lâcher prise...

    Bon, Hayley, la compagne de Tom, est quasiment absente durant tout le livre. Ce qui en fait un personnage secondaire, bien qu'il s'agisse tout de même au départ de son geste imprévu. Tom est perdu, ce qui se comprend. Mais malgré tout, il y a quelque chose chez lui d'un peu niais, d'un peu... sans intérêt peut-être.
    Pia, quant à elle, est finalement le personnage le plus intéressant, celle qui prend la vie comme elle vient, et qui profite de tous les instants.

    Quand je lis le quatrième de couverture, et que je vois qu'on présente ce livre comme désopilant, je suis tout de même sceptique. J'ai énormément d'humour, mais pour le coup, ça ne passe pas. Je n'ai rien trouvé de vraiment drôle, rien qui me fasse au moins sourire...

    J'ai eu l'impression de devoir suivre Tom sans qu'il sache lui-même où il allait, pour finalement avoir eu l'impression d'avoir totalement tourné en rond, une fois arrivée à la fin du roman.

    C'est une totale déception pour moi, je crois qu'il n'y a pas d'autres mots...

    Points attribués: 5/10

    Je remercie Les Presses de la Cité pour ce livre à l'humour anglais.
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  • Edition: Archipel
    Nombre de pages: 382 pages

    Résumé: Angleterre, 1939. La vie n’a pas été tendre pour la jeune Sally Turner, 16 ans, qui élève seule son frère de six ans, Ernie, atteint de polio. Leur mère, Florrie, les a abandonnés dès que la guerre a éclaté, et leur père a été appelé sous les drapeaux.
    Tous deux trouvent alors refuge à Cliffehaven, une bourgade située sur la côte sud de l’Angleterre. Ils y sont accueillis par Peggy Reilly, la propriétaire de la Pension du Bord de Mer et Jim, son mari quelque peu bourru.
    Sally trouve, auprès de la famille Reilly, un foyer d’adoption qui lui permettra de s’épanouir. Elle obtient un emploi dans une usine de confection d’uniformes, où ses talents de couturière se révèlent. Sally fait de plus la rencontre de John Hicks, un mystérieux pêcheur…
    Mais la guerre et l’arrivée de Florrie à Cliffehaven menacent ce fragile équilibre…

    Mon avis : Eh bien voilà, Tamara Mckinley  m’aura encore une fois convaincue…<o:p></o:p>

    Sally a 16 ans lorsque la Seconde Guerre Mondiale commence. Londonienne et pas fortunée, elle s’occupe de son petit frère, Ernie, à la place d’une mère démissionnaire.<o:p></o:p>

    Elle n’a d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’état : on déplace tous les enfants à la campagne. A cause de l’état de santé de son frère (qui a eu la poliomyélite qui lui a laissé une jambe déformée), elle réussit à pouvoir partir avec lui.<o:p></o:p>

    Direction Cliffehaven, petite ville de bord de mer. Ils seront acceuillis par Madame Reilly, dirigeante de la Pension du bord de mer. Craintifs au départ, ils comprennent tous les deux rapidement qu’ils vont pouvoir se faire une petite place dans cette famille pour le moins particulière. Car si Madame Reilly abrite sous son toit ses 4 enfants, et son beau-père, il y a également deux pensionnaires qu’elle considère également comme faisant partie de la famille.<o:p></o:p>

    Sally est courageuse et entreprend l’emploi pour lequel elle a été choisie, sur recommandation de son ancien patron. Ayant des doigts de fées, le travail ne lui fait pas peur et les travaux d’aiguille s’enchaînent.<o:p></o:p>

    Peu à peu, Sally et Ernie créent une nouvelle vie, qui leur convient, et qu’ils aiment fortement.<o:p></o:p>
    J’adore ce genre de livres. Du courage, des traditions, des souvenirs, un regard sur le passé. Tout ce qu’il me faut pour que ça me plaise, en réalité.<o:p></o:p>

    Le rythme est agréable, les personnages hyper attachants, le scénario très bien construit.  En fait, je n’ai eu qu’une seule envie tout au long du livre : aller moi aussi à la Pension du bord de mer. Sentir  l’atmosphère de cette maison si chaleureuse, si douillette.<o:p></o:p>

    J’ai eu bien de la peine de devoir fermer déjà le livre que je tenais. De devoir déjà laisser Sally à son avenir sans en connaître la suite. Heureusement que la couverture du livre prévient que c’est le premier tome d’une nouvelle série ! Du coup, je suis hyper impatiente de lire la suite !<o:p></o:p>

    Points attribués : 10/10<o:p></o:p>


    Je remercie l’édition Archipel pour cette magnifique série qui débute.<o:p></o:p>
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  • Edition: Ecriture
    Nombre de pages: 182 pages

    Résumé: Tilman Wölzinger n'est pas un garçon ordinaire. A dix-sept ans, il mesure déjà plus de deux mètres, et sa croissance est loin d'être terminée. Car Tilman grandit, grandit encore...
    Tilman le géant - ainsi le surnomme-t-on désormais - souffre de sa différence, qui l'éloigne peu à peu de ses semblables. D'autant qu'il ne grandit pas seulement en taille, mais aussi en sagesse et en savoir.

    Comment s'accepter si l'on ne cesse de changer? Comment dépasser sa condition? Après La corde, Stefan aus dem Siepen propose un nouveau conte philosophique qui, dans le sillage de Hermann Hesse et Thomas Mann, s'inscrit dans la tradition du Bildungsroman à l'allemande.


    Mon avis : Tilman Wolzinger est un allemand particulier. En effet, si cela ne se remarque pas dans ses premières années, son entourage ne peut ensuite que remarquer sa croissance spectaculaire. A 18 ans, il dépasse les 2 mètres. 

    Mais il ne s’arrête pas là. Une glande de l’hypophyse ne fonctionnant pas correctement, c’est sa croissance qui ne s’arrête pas. Il continue de grandir, année après année, rendant de plus en plus difficile sa vie quotidienne : où trouver une voiture à sa taille, des meubles, des vêtements qui lui conviennent ? Impossible également de garder un emploi.

    Il fait par être connu au travers d’articles et d’émissions nationales, qu’il accepte en échange d’une rémunération permettant de faire vivre sa famille. Malmené par certains, écouté par d’autres, il mène une vie pour le moins particulière…

    J’ai été très intriguée par ce roman. J’avais lu l’histoire d’un homme ayant vécu (bien que n’ayant pas atteint les 3 mètres) cette maladie. Et ça m’avait impressionnée.

    Bon, je pense que le but de ce livre était un peu plus philosophique que de simplement rapporter un fait divers. Je pense qu’il servait également à montrer le plaisir que l’on peut avoir d’être « normal », de pouvoir rentrer dans le moule de Monsieur et Madame tout le monde, sans avoir besoin d’avoir quelque chose d’exceptionnel.

    J’ai trouvé le style d’écriture très doux, calme, paisible. Tilman est un personnage attachant. Sa façon de voir les choses forcent l’admiration. Il veut apprendre, découvrir des choses, même s’il se rend compte très vite que sa vie sera courte.

    Je n’ai pu m’empêcher de l’admirer et, à la fois, de le plaindre pour cette maladie qui a fini par l’handicaper. 

    Le livre se lit très rapidement, il n’est pas très long à lire. Mais c’est un livre tout à fait particulier à découvrir.

    Points attribués : 7/10

    Je remercie l’édition Ecriture pour cette lecture de géant.

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  • Edition: City
    Nombre de pages: 315 pages

    Résumé: Paris, 1900. Guillaume, se fait embaucher dans une célèbre pâtisserie du quartier de l’Opéra. Là, il découvre un fascinant monde de douceurs. Ce ne sont pas seulement les crèmes légères et les caramels dorés qui le fascinent, c’est surtout Jeanne, la fille du patron, dont il tombe éperdument amoureux… Un amour qui semble impossible à cause des différences sociales et que le père de Jeanne a bien l’intention de faire échouer. Quatre-vingts ans plus tard, une jeune femme, Petra, découvre une photographie de son grand-père entouré de deux inconnus. Un cliché pris à Paris au début du XXe siècle avec, griffonnés au dos, ces mots : « Pardonne-moi ». Incapable de résister au mystère, elle décide de lever le voile sur l’obscure histoire de sa famille et le secret d’une terrible trahison…Des amants maudits. Une trahison qui bouleverse des générations.


    Mon avis : Je vous présente mon premier coup de cœur de 2016 !

    Sur deux époques, on suit deux histoires.<o:p></o:p>

    En 1909, Guillaume du Frère, est cheminot. Mais le hasard le fait croiser le chemin de Jeanne Clermont, fille unique héritière du pâtissier Clermont. Peu de temps plus tard, sur un coup de chance, il est embauché à la pâtisserie Clermont. Le travail est rude, mais il veut apprendre, il veut découvrir la magie des pâtisseries. Mais sans qu’ils s’en rendent vraiment compte, Jeanne ne lui est bientôt plus indifférente…<o:p></o:p>

    En 1988, Petra Stevenson tente de blanchir la réputation de son grand père, qu’un biographe tente de salir. De recherches en trouvailles, de l’Angleterre à la France, Petra court après le temps pour trouver les éléments qui lui permettront d’innocenter son grand père…<o:p></o:p>

    Deux histoires différentes qui pourtant se rejoignent. <o:p></o:p>

    J’ai littéralement DE-VO-RE ce roman ! De la première à la dernière ligne, j’ai été en haleine, curieuse de voir comment évoluaient les recherches de Petra, et dans le même temps, impatiente de retrouver Guillaume et Mademoiselle Clermont. Un dilemme, puisque les deux histoires se juxtaposent, par chapitres interposés. Un des meilleures manières de mener l’intrigue jusqu’au bout. <o:p></o:p>

    Je ne connaissais pas cet auteur, et je dois dire que maintenant que j’ai lu Le portrait de l’oubli, j’ai vraiment envie de découvrir d’autres œuvres.  Je n’ai que des éloges en tête pour cette histoire, et vraiment, j’ai savouré chacun des instants qu’aura demandé ma lecture.<o:p></o:p>

    Points attribués : 10/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition City pour ce roman magnifique.<o:p></o:p>

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