• Edition: Mosaïc

    Nombres de pages: 393 pages

    Résumé: Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre. Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects. Et l’entraîne dans les profondeurs d’une spirale infernale le jour où sa propre femme, Angelina, disparaît à son tour.

    Mon avis : Abe a perdu sa première femme. Il s’est remarié, s’occupe toujours de son beau-frère qui présente des troubles mentaux, et mène sa carrière de procureur aussi bien que possible.<o:p></o:p>

    Tout pourrait bien aller si un tueur en série ne faisait pas son apparition dans son secteur.  Les choses s’enchaînent très vite : le FBI prend les choses en main, relie ce meurtre avec les précédents, jusqu’à ce que quelque chose de totalement imprévu arrive. Angelina, la femme d’Abe, disparaît subitement.<o:p></o:p>

    Mis  sur la sellette, soupçonné de l’avoir tué, Abe se retrouve confronté à un agent du FBI coriace, déterminée à prouver qu’il est coupable.<o:p></o:p>

    Je n’ai pas été transporté par ce roman. Bon, j’avoue que le suspense et les retournements de situation sont bien présents.<o:p></o:p>

    Une dose de mystère plane sur tout le récit. Et l’agent ennemie d’Abe est particulièrement bien décrite. <o:p></o:p>

    La fin du livre laisse planer un beau doute, et à chaque lecteur d’imaginer ce qu’il veut.<o:p></o:p>
    Mais malgré cela, j’ai trouvé que c’était tiré en longueur. J’ai trouvé que l’enquête stagnait, qu’on retournait les éléments dans tous les sens pour faire durer le récit.<o:p></o:p>

    Je n’ai pas été convaincue, peut-être parce que l’ambiance était étonnant : ni réellement, ni légère évidemment. Cette atmosphère approximative ne m’a pas permis de me plonger réellement dans l’histoire, et je pense que c’est ce qui m’a empêché de vraiment apprécier.<o:p></o:p>

    Dommage, pour cette fois, je n’adhère pas.<o:p></o:p>

    Points attribués : 6/10<o:p></o:p>


    Je remercie l’édition Mosaïc pour cette lecture particulière.<o:p></o:p>

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  • Edition: Presses de la cité Terres de France
    Nombre de pages: 476 pages

    Résumé: Face à son miroir, à quelques heures d'une fête qui réunit amis, famille et compagnons de route, Amélie Rouvière revoit les moments forts qui ont jalonné sa longue vie. Défilent son parcours d'institutrice, vocation à laquelle elle a consacré près de la moitié de son existence, ses passions de femme amoureuse de ses deux époux, Guillaume dont elle sera veuve, puis Joseph, et son bonheur de mère comblée.
    Pourtant, rien ne lui a été épargné : ni la guerre, qu'elle subit en spectatrice, tremblant pour ses petits-enfants, ni l'Occupation qui lui fera braver tous les dangers pour sauver la petite Yaëlle des griffes nazies et devenir, des décennies plus tard, Juste parmi les Justes, ni la disparition des siens, parmi eux sa fille Laurette...
    Un roman plein d'humanité et d'espoir doublé d'une généreuse saga familiale, aux couleurs chaudes des Cévennes.

    Mon avis: J’ai savouré, de la première à la dernière ligne…<o:p></o:p>

    Amélie, diplôme en main, prend sa classe dans son village natal. Elle est amoureuse, décidée et énergique. Son parcours dans la vie sera parsemé de joies et de malheurs : des enfants, des décès, des naissances, deux guerres, des petites et grandes victoires,…<o:p></o:p>

    Tout ce qui fait une vie bien complète finalement.<o:p></o:p>

    Une saga familiale allant en s’élargissant au fur et à mesure des mariages et des naissances.<o:p></o:p>
    J’ai adoré le voyage. Amélie est un peu en avance sur son temps, a le cœur sur la main, a des projets plein la tête et fait tout pour les réaliser.<o:p></o:p>

    Les personnages ont tous des caractères et des personnalités différents. Ils sont complémentaires, finalement. Le piquant de l’un rencontre la douceur de l’autre, la bonne santé des uns soutient la maladie des autres. Bref, c’est un ensemble de destins qui se croisent, qui se lient ou qui se détachent. <o:p></o:p>
    L’auteur a une façon bien à elle de retracer quarante années de vie. Elle survole les années calmes pour se concentrer sur les moments plus importants. On pourrait se sentir lésés de passer tous ces petits moments tranquilles à l’oubliette. Mais finalement, il y a tellement de choses à raconter déjà, que l’histoire est bien complète et qu’elle est plaisante comme ça.<o:p></o:p>

    Le style d’écriture est agréable, vif et simple. Un style qui se laisse lire par tout lecteur. <o:p></o:p>

    J’ai découvert qu’en réalité, il s’agit d’un second tome. Le premier s’appelle Les sentes buissonnières. (clic clic sur le titre pour en lire le quatrième de couverture).<o:p></o:p>

    Il n’empêche que, même sans avoir lu ce premier opus, celui-ci reste très agréable à vivre. Bien qu’on sente qu’il nous manque des éléments de l’enfance d’Amélie, on comprend très bien les raisons qui poussent Amélie à certaines actions.<o:p></o:p>

    J’ai passé un très, très bon moment de lecture. Ce n’était pas loin d’un coup de cœur.<o:p></o:p>

    Points attribués : 9/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette si belle lecture.<o:p></o:p>


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  • Edition: De Borée
    Nombre de pages: 370 pages

    Résumé: Le 26 mars 1962, lors de la tristement célèbre fusillade de la rue d'Isly, Aurore, six ans, voit sa mère Edwige mourir devant ses yeux. La foule la sépare de son père, le Dr Olivier Mollkirch, lequel, blessé à la tête, plonge dans le coma. L'enfant, sous le choc, ne se rappelle pas son nom de famille et les religieuses qui la recueillent ne parviennent pas à retrouver son père. Elles l'envoient donc en France où un brave couple de paysans, Charlotte et Augustin Cubizolles, l'adopte. À l'adolescence, Aurore n'aura de cesse de rechercher son père. C'est pourtant le plus grand des hasards qui les fera se retrouver…

    Mon avis : Aurore a perdu sa mère lors de la guerre d’Algèrie. Elle ne sait pas où se trouve son père, et à six ans seulement, ne connaît plus son nom de famille.<o:p></o:p>

    Adoptée par un couple sans enfant en France, elle grandit dans un petit village, parsemé de cancanneries et de coups de main amicaux.<o:p></o:p>

    Si Aurore n’oublie pas son père, et s’efforce même de le retrouver par ses maigres moyens, elle prend ses marques malgré tout et tombe amoureuse de son voisin, qui lui voue une véritable adoration.<o:p></o:p>
    De son côté, son père, ayant été dans le coma durant 10 jours, a perdu la trace de sa fille. <o:p></o:p>

    Un chassé-croisé de recherches s’effectue tout au long du roman…<o:p></o:p>

    L’idée est belle, la fin heureuse est là, les protagonistes jouent bien leurs rôles. Malgré tout, je ne peux que voir que le décor est en carton, que les souffleurs doivent dicter les textes de loin, et que les pas sur la scène sont parfois hésitants. Ce que je veux dire par là, c’est que c’était parfois cousu de fil blanc. <o:p></o:p>

    Bon le départ est bien fait : les révoltes en Algérie, la séparation du père et de sa fille, et les recherches entamées.<o:p></o:p>

    Là où ça devient vraiment trop …. Simple en quelque sorte, c’est que tous les deux se retrouvent comme par hasard dans la même région, dans deux villages pratiquement voisins ! Les rencontres entre ces deux-là ne peuvent que se provoquer par la force des choses, et il s’en faut toujours de peu pour qu’ils se retrouvent. Le chemin pour ces retrouvailles est tellement tiré en longueur qu’on attend qu’une seule : que ça se termine.<o:p></o:p>

    Bon , à côté de ça, j’ai passé un bon petit moment malgré tout.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>


    Je remercie l’édition De Borée pour cette lecture sympathique.<o:p></o:p>
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  • Nombre de pages: 250 pages
    Edition: ELP editeur

    Résumé: Quatorze appartements raconte le parcours initiatique de Véronique Roland. Fraîchement installée à Lyon, déçue par son mari et pressentant la routine qui la guette, elle décide de renverser la vapeur et frappe aux portes de ses voisins pour tisser des liens. En réponse, elle rencontre l’indifférence des uns, la solitude des autres, l’infidélité et l’amitié.

    Mon avis : Véronique est mère de trois garçons. Elle et son mari déménagent à Lyon, et elle espère retrouver dans un milieu citadin un nouvel objectif à sa vie.<o:p></o:p>

    Décidée à se créer de nouvelles amitiés, elle essaye de rencontrer les voisins de son immeuble. Pour être certaine de savoir à qui elle parle, elle crée un cahier dans lequel elle note les détails qu’elle connaît sur chacun des habitants de l’immeuble.<o:p></o:p>

    Si pour certains appartements, c’est le succès, il n’en est pas de même pour d’autres… Et pour un d’entre eux, ça va par contre plus loin qu’elle ne le souhaitait.<o:p></o:p>

    Je m’attendais à une histoire sympathique, faite de rencontres amicales, d’humour, et de petites situations agréables. Sans doute est-ce mon côté fleur bleue qui parle.<o:p></o:p>

    A la place, je me suis retrouvée face à une mère de famille perdue, ne sachant pas toujours sur quel pied danser, et s’engageant dans des situations dangereuses pour sa famille.<o:p></o:p>

    Véronique ne m’a pas plu, son caractère est instable, et j’ai eu l’impression tout au long du livre de l’entendre se justifier pour tout, plutôt que d’aller de l’avant. Ses enfants, même si elle les aime, lui pèsent. Son mari n’a pas les mêmes centres d’intérêt, et elle se plaint plus souvent qu’à son tour. Bref, je ne m’en ferais pas une amie….<o:p></o:p>

    Les autres personnages sont au final assez effacé. Et ceux que l’on rencontre un peu plus sont comme dessinés dans un moule : pas de fantaisies, pas de spontanéité. Les dialogues sont plats, sans réelles émotions. J’ai eu l’impression d’entendre une conversation mille fois répétée, au point que les interlocuteurs sont lassés. <o:p></o:p>

    Une seule personne a retenu mon attention, et malheureusement je n’en ai pas appris beaucoup plus : il s’agit de la SDF que Véronique trouve un jour dans son hall d’entrée. Elle me semblait cacher de lourds secrets, mais hélas, l’auteur ne leur a pas donné vie.<o:p></o:p>

    Je suis donc déçue de la lecture, même si je pense que l’idée de départ est bonne.<o:p></o:p>

    Points attribués : 6/10<o:p></o:p>


    Je remercie Agnès KARINTHA pour la lecture de son roman<o:p></o:p>
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  • Edition: Presses de la Cité
    Nombre de pages: 452 pages

    Résumé: Beryl Markham a deux ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1904. Très vite abandonnée par sa mère, elle est élevée par son père – entraîneur de chevaux de course – et par les natifs de la tribu Kipsigi, qui vivent sur les terres paternelles. Cette éducation non-conventionnelle pour quelqu'un de son rang fait d'elle une jeune femme audacieuse et farouche, qui voue un amour sans bornes à la nature sauvage et se moque de la bienséance. De mariages ratés en liaisons contrariées – elle tombe éperdument amoureuse de Denys Finch Hatton, l'amant de l'auteure Karen Blixen –, Beryl va peu à peu s'imposer comme l'une des femmes les plus singulières de son temps. Elle sera la première aviatrice à accomplir un vol transatlantique en solitaire d'est en ouest... Avec pour décors les paysages majestueux de l'Afrique du début du XXe siècle, Paula McLain nous livre l'histoire d'une femme hors du commun qui n'aspire qu'à être libre.

    Mon avis : Beryl est arrivé à l’âge de 2 ans au Kenya. Si son père et elle se sont bien installés, sa mère et son frère sont repartis en Angleterre.<o:p></o:p>

    Elle grandit donc au contact d’une tribu africaine proche, entourées des chevaux de l’élevage de son père, et loin de ressembler à une jeune fille convenable comme l’entend la société, elle devient une jeune fille avec de l’ambition, de l’amour pour les cheveux et l’envie de mener sa vie comme elle l’entend.<o:p></o:p>

    Au lieu de cela, elle se retrouve obligée en quelque sorte de se marier, et se retrouve seule au Kenya. <o:p></o:p>
    Cette jeune femme  va choquer la bonne société, mais elle veut atteindre ses objectifs.<o:p></o:p>

    J’ai adoré le voyage au Kenya ! Un dépaysement complet, j’ai senti la terre d’Afrique sous mes pieds, j’ai entendu les chevaux, j’ai écouté les chants africains.<o:p></o:p>

    J’ai été complètement mise en situations par les descriptions du livre. L’auteur transporte ses lecteurs dans son territoire, à côté des personnages qui vivent dans ces pages.<o:p></o:p>

    Le livre est bien écrit, fluide, avec suffisamment de descriptions et d’anecdotes historiques pour que le lecteur puisse se placer correctement dans l’histoire. Les dialogues sont nombreux, les interractions sont bien décrites, et Beryl est désespérément attachante. Si jeune, si vive, et si décidée surtout.<o:p></o:p>

    Même en ne lisant pas le livre, je continuais à penser à Beryl et à ses péripéties. Les hauts et les bas de sa vie, ses réussites et ses déceptions, et l’entourage dont Karen Blixen, si célèbre pour son livre La ferme africaine.<o:p></o:p>

    En ayant terminé ce livre, et en ayant lu la note de l’auteur, je n’ai eu qu’une envie : faire des recherches sur la véritable Beryl Markham et le livre qu’elle, elle aussi, écrit, mais qui n’a malheureusement pas eu autant de succès que celui de son amie.<o:p></o:p>

    Bref, voilà un livre magnifique, que je ne regrette absolument pas d’avoir découvert. Il est magnifique, m’a laissé rêveuse même après l’avoir terminé, et j’ai eu du mal à partir d’Afrique.<o:p></o:p>

    C’est un signe que ce livre est un vrai gros coup de cœur pour moi.<o:p></o:p>

    Points attribués : 10/10<o:p></o:p>


    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture africaine.<o:p></o:p>

    Petit bonus



    Denys Finch Hatton


    Beryl Marckham


    Karen Blixen

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