• Edition: Thierry Magnier
    Nombre de pages: 200 pages

    Résumé:Lorsque l'usine ferme, la vie de tous les employés s'en retrouve bouleversée. 

    Le père de Clara, délégué syndical, s'allie à ses collègues pour faire changer d'avis leur patron. Le père de Guillaume.

    Cependant celui-ci est bien décidé à mener ses projets à terme.

    Ils avaient tous prévus sauf une chose : que leurs enfants se rencontrent.

    Guillaume avait toujours été solitaire. En tant que fils du patron, il n'avait pas beaucoup d'amis à l'école où tous avaient des parents ouvriers. Alors quand son père a rendu public sa décision de fermer l'usine, Guillaume s'est retrouvé plus isolé que jamais.

    Tout l'univers de Clara est bouleversé lorsque sa famille apprend le jour de son anniversaire la tragique nouvelle. Cependant, une rencontre va faire chavirer son coeur : Guillaume.

    Bien que conscient de la situation de leurs parents respectifs, Guillaume n'ose rien dire à Clara, tous deux sous le charme de l'autre. Mais lorsque Clara apprend la vérité, elle ne sait comment réagir : trahie-t-elle sa famille en tombant amoureuse de Guillaume ?

    Mon avis : Guillaume et Clara se croisent par hasard, dans une librairie. Le père de Guillaume est le patron de celui de Clara. Cela pourrait pas interférer dans leur relation, sauf que le père de Clara vient d’apprendre que ce patron va fermer l’usine. <o:p></o:p>

    Un Roméo timide et coincé, et une Juliette toute en découverte… Une vieille histoire revisitée.<o:p></o:p>
    Mon fils devait lire ce livre pour l’école. Dès la fin de sa lecture, il m’a demandé de le découvrir à mon tour.<o:p></o:p>

    J’ai d’abord découvert le raisonnement de chacun des deux protagonistes. Par chapitres intercalés, on voit la vision et le raisonnement respectivement de Clara et de Guillaume, pour chaque évènement les reliant.<o:p></o:p>

    J’ai été assez vite déstabilisée par le fait que ce livre est écrit de façon libre. Masturbation, fantasmes, premières découvertes du corps de l’autre, première fois… Je trouvais au premier abord perturbant de trouver cette lecture dans les mains d’un adolescent.<o:p></o:p>

    Mais plus j’avançais dans la lecture, et plus je me souvenais de ces fameux émois décrits dans ces pages, et par lesquels je suis passée également lorsque j’étais adolescente. Et finalement, je me suis dit que ce genre de livres pouvait peut-être bien aider tous ces jeunes qui ont du mal à se situer par rapport au sexe opposé. Les pressions des copains, la peur de mal faire, de trop faire, de ne pas faire, du regard des autres, du qu’en dira-t-on… Tous ces milliers de choses auxquelles on pense quand on est confronté à sa première fois.<o:p></o:p>

    Ce livre a ravivé mes souvenirs, me rappelant que l’adolescence est difficile et compliquée. Et qu’en plus des hormones, il y a aussi la réputation à tenir.<o:p></o:p>

    Au final, les 200 petites pages sont passées très vite. Et en refermant le livre, j’ai pu m’imaginer l’espace d’un instant à la place de mon fils qui avait dû le lire. Et j’ai bien l’impression qu’il m’aura permis de mieux comprendre ses réactions vives et à chaud.<o:p></o:p>

    Finalement, l’adolescence, c’est pas une partie de plaisir !<o:p></o:p>

    Points attribués : 8/10<o:p></o:p>
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  • Edition: L'école des loisirs
    Nombre de pages: 167 pages


    Résumé: Ernest a dix ans. Dix ans de vide: sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d'ennui: sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n'a rien de très exaltant: école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction: une mystérieuse lettre que le grand-père d'Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable.
    Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu'au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué ...

    Mon avis : Ernest  est un enfant solitaire, avec une vie réglée comme du papier à musique. Il vit avec sa grand-mère, Précieuse, et une gouvernante, Germaine.<o:p></o:p>

    Sa vie est silencieuse, ses repas toujours pareils, son parcours scolaire exemplaire, son regard tourné vers l’intérieur. C’est un enfant qui vit en silence, tout simplement.<o:p></o:p>

    Jusqu’au où Victoire débarque dans sa vie. Cette petite fille n’a pas son pareil pour tout chambouler. Et Ernest n’est pas sûr d’apprécier cela. Il a l’impression d’être infidèle à sa grand-mère.<o:p></o:p>

    Mais Victoire ne s’en laisse pas compter, et lui fait découvrir sa famille, le téléphone, la télévision, et le chocolat.<o:p></o:p>

    Mon fils devait lire ce roman pour son cours de français. Comme chaque fois, il m’a demandé de le lire après lui, pour que nous puissions en discuter ensemble.<o:p></o:p>

    Mon dieu, que ce petit Ernest est touchant ! Sa candeur, son innocence et sa douceur sont bouleversantes. J’ai été émue de voir sa réaction la première fois qu’il mange du chocolat, qu’il prend un bébé dans ses bras, ou qu’il regarde la télévision.<o:p></o:p>

    Victoire est aussi, de son côté, complètement attachante. Vive, imaginative, débrouillarde, elle a de la suite dans les idées, et elle est adorable.<o:p></o:p>

    J’ai passé un très bon moment à voir cette amitié enfantine grandir, à voir Ernest s’épanouir. <o:p></o:p>
    Tout est bien qui finit bien dans ce livre, et finalement, je pense qu’il s’agit d’un petit livre-bonheur comme je les aime.<o:p></o:p>


    Points attribués : 10/10<o:p></o:p>
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  • Edition: Terra Nova
    Nombre de pages: 309 pages



    Résumé: 1944, pendant l'occupation. Les Français vivent désormais dans l'éspoir d'un débarquement allié et l'inquiétude gagne l'armée allemande, accentuant les crispations et les duretés perpétuées contre la population française.

    Maximilian von Wreden, officier du renseignement allemand, est en poste à Paris depuis quelques mois quand il rencontre Marianne, une étudiante en philosophie de vingt et un ans. Sa peau est douce, ses lèvres sont tendres, elle réussit à apaiser ses démons intérieurs.

    Ce que Maximilian ne sait pas, c'est que la jeune fille travaille en réalité pour un réseau de résistants. Elle a volontairement été jetée dans la gueule du loup pour le séduire et lui soutirer des informations sensibles. Pour elle, il est d'abord l'homme à abattre. Mais pas seulement ...

    Mon avis : Les temps sont durs.. la guerre fait rage depuis 4 ans, les allemands ont la main mise partout, et les résistants français n’en sont que plus tenaces.<o:p></o:p>

    C’est ainsi que Marianne, toute jeune fille, et résistante à sa manière, se retrouve embarquée dans une mission tout à fait particulière : séduire un officier allemand, être au plus intime avec lui, pour être proche des informations confidentielle dont il a connaissance.<o:p></o:p>

    Oui mais la chose n’est pas simple : tout d’abord, Marianne ne connaît pas encore très bien les choses de l’amour, et la peur de se faire prendre n’est pas pour la rassurer. Jusqu’à ce qu’elle croise le regard de Maximilien…<o:p></o:p>

    Maximilien, cet officier qu’elle est chargée de séduire, est beau. Il a du charme, de la prestance, est tendre dans les moments intimes.. bref, il a tout pour lui. Et c’est là que ça dérape. Sans le vouloir vraiment, Marianne en tombe réellement amoureuse. Malgré cela, elle doit garder à vue sa mission : détourner informations et photos, au risque de devoir tuer son amant s’il découvre ce qu’elle fait.<o:p></o:p>
    Un jeu dangereux se déroule alors pour Marianne.<o:p></o:p>

    Voilà un roman tout à fait particulier, traitant de cette seconde guerre mondiale.<o:p></o:p>

    Ce jeu de dupes, un peu à l’aveugle m’a aimantée. Très vite, je dévorais chaque page du livre, et je ne pouvais m’empêcher de veiller plus tard que d’habitude pour poursuivre ma lecture ! En général, c’est bon signe pour moi.<o:p></o:p>

    L’auteur sait, en douceur, amener du danger et de l’amour dans une même page. Un amour-ennemi qui remplit toutes les pensées de Marianne, et qui finit par faire chavirer et la jeune fille, et la lectrice.<o:p></o:p>

    J’ai adoré ce livre, vraiment. J’ai passé un très très bon moment. Les relations entre les personnages sont parfaites, les souvenirs très bien amenés, les renversements de situation sont pile aux bons endroits. Je n’ai aucun reproche à faire à ce livre !<o:p></o:p>

    Je n’ai qu’une seule chose à dire : je vous le conseille !<o:p></o:p>

    Points attribués : 9/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition City pour cette lecture extraordinaire<o:p></o:p>
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  • Edition: Publibook
    Nombre de pages: 302 pages

    Résumé: Dans la Provence du XIIe siècle. La jeune Béatrice approche de ses quinze printemps lorsqu’elle hérite des terres de son père, le comte de Die, disparu lors d’une dernière croisade. Elle focalise bientôt tous les regards, les passions, et même les calculs et les projets d’alliances. Toute sa vie durant, elle luttera contre la fatalité de naître femme. Promise par convenances à un inconnu, elle écrira noir sur blanc son amour contrarié pour un chevalier volage. Talentueuse troubadour de l’Amour courtois, elle se produira à la cour comtale et rencontrera les plus importantes figures d’alors… 
    Autour de la première poétesse de l’Hexagone connue, Guy Aymard signe un beau portrait de femme ancré dans son temps. Car Fatum, au-delà d’une biographie fantasmée, c’est aussi et surtout la chronique d’une époque, avec ses mœurs, ses querelles de pouvoir, mais aussi sa verve. L’auteur y livre un remarquable travail de reconstitution, aussi bien dans les détails de la vie quotidienne que sur la langue de nos ancêtres.

    Mon avis : Béatrice de Die attend son père, parti en croisade. Hélas, il y a peu d’espoirs qu’il revienne un jour, capturé par les musulmans. <o:p></o:p>

    Malgré tout, Béatrice décide de prendre sur ses jeunes épaules la gestion du patrimoine de son père, faisant de son mieux pour calmer les envies de partis qui lui font des demandes en mariage, dans le seul but de mettre la main sur son domaine.<o:p></o:p>

    Si les années passent, que Béatrice voit s’échapper ses jeunes années au détriment de son fardeau, sans pouvoir se marier, elle reste néanmoins convaincue que son père, retenu prisonnier, reviendra un jour.<o:p></o:p>

    Ce livre est un quatrième tome. Je n’ai pas lu les trois premiers, mais ça ne joue pas sur la compréhension de celui-ci. <o:p></o:p>

    J’ai été plongée en pleine époque médiévale. L’heure des chevaliers, des comtés, des mariages arrangés, des joutes, du fin’amor, bref, tout ce qui compte à cette époque est là. Il faut savoir combattre valeureusement, prouver ses qualités pour être adouber, et les mésalliances sont déconseillées.<o:p></o:p>

    Ce livre est très intéressant dans le sens où j’y ai appris énormément de coutumes de l’époque, des termes que l’on ne connaît plus aujourd’hui, et des tenues vestimentaires dont on a tout oublié. C’est un livre compact par contre. Ce n’est certainement pas une lecture à caser entre deux autres pour lire quelque chose de léger. <o:p></o:p>

    C’est un roman historique vraiment très bien documenté, autant du point de vue du vocabulaire, que de l’Histoire en elle-même. Des notes en bas de pages donnent régulièrement des explications et des détails sur des situations relatées dans le roman. C’est quelque chose que j’apprécie particulièrement, je dois dire.<o:p></o:p>

    C’est en tout cas pour moi une réelle découverte que cette époque, puisque c’est un sujet auquel je ne m’étais pas encore beaucoup intéressée jusque-là.<o:p></o:p>

    Pour tous ceux qui aiment cette période,  allez-y, foncez, vous allez passer un très bon moment.<o:p></o:p>

    Points attribués :7/10<o:p></o:p>


    Je remercie l’édition Publibook pour cette lecture médiévale.<o:p></o:p>
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  • Edition: Charleston
    Nombre de pages: 400 pages

    Résumé: L'amitié féminine existe : la preuve par quatre ! Contrairement aux Trois Grâces de la mythologie, les héroïnes de ce feel-good book sont quatre. Pendant 10 ans, Emma, Rudy, Lee et Isabel se réunissent une fois par semaine, dans un groupe de discussion, le Club des Grâces. À elles quatre, elles s'épaulent, se conseillent, se cachent des secrets aussi parfois. Jusqu'au jour où un événement auquel elles n'étaient pas préparées survient...Un livre plein d'émotion et d'humour, une vraie leçon de vie. Des portraits de femmes qui sont, à elles quatre, toutes les femmes et les meilleures amies dont on rêve toutes !

    Mon avis: Emma, Rudy, Lee et Isabel sont quatres femmes qu'une simple réunion de discussion a réunies. Dix ans d'amitié soutenues, qui ont vu des mariages, des divorces, un cancer, des tentatives pour avoir un enfant, et autres milles soucis que peuvent traverser des femmes.
     
    Oscillant entre l'humour, la tristesse et l'énergie, ce quatuor reste soudé, quoi qu'il arrive. 

    C'est ce que j'appelle un livre-bonheur. Un livre bonne humeur. Même si une partie de l'histoire est triste, vraiment triste, je suis admirative de l'amitié partagée.

    Pour avoir ce type d'amitié avec deux amies très proches, avec qui je partage tout, je trouve que les relations entre ces femmes sont magnifiquement bien décrites: les différents caractères qui se complètent, des solutions parfois farfelues mais qui fonctionnent, les appels au secours qui sont entendus, les interventions bienveillantes,...

    J'ai adoré lire ce livre, il est passé à toute vitesse! Voilà un roman qui fait du bien au moral, qui redonne goût à la vie, qui donne envie de se créer un groupe d'amitié du même genre!

    J'en garderai un très bon souvenir, et je pense que je vais le conseiller très souvent.

    Points attribués: 9/10

    J'ai lu ce livre en commun avec Le journal d'une fan et Le boudoir d'Emilie
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