• Edition: Michel Lafon
    Nombres: 289 pages


    Résumé: Sans doute Alexandra est-elle au début restée par amour. Il y a eu les promesses, également : « Je ne recommencerai plus. » Puis les coups à nouveau, les insultes, les humiliations, les viols, les strangulations, la peur.
    C'est la peur qui empêche de partir. Peur de se retrouver à la rue avec ses quatre enfants, peur des représailles sur ses proches si elle se réfugiait chez eux. Peur des menaces directes de son mari : « Si tu fais ça, je te tuerai. » Le soir du drame, Alexandra lui a dit qu elle allait s'en aller. La fureur de son dernier étranglement l'a terrifiée au point de provoquer son geste fatal.
    En reconnaissant, dans son cas, la légitime défense, la justice française a braqué les projecteurs sur les victimes des violences conjugales. Et le témoignage digne et bouleversant d Alexandra Lange, adressé à nous tous, est aussi un appel à l'aide pour ces femmes en danger.


    Mon avis: Ce livre est bouleversant.<o:p></o:p>

    Alexandra Lange raconte son histoire, sa lente chute vers l’Enfer. Elle décrit ses premiers émois à la rencontre de son futur mari, quand elle a 17 ans.<o:p></o:p>

    Elle raconte les premiers coups, les premières brimades, les premières insultes.<o:p></o:p>
    Elle se remémore les naissances de ses enfants, et la charge qui lui incombe de ravitailler son époux en alcool, journalièrement.<o:p></o:p>

    Elle ne cache rien : sa peur, sa détresse, et sa peine quotidienne. Elle avoue ne jamais avoir rien dit à personne : ni aux voisins, ni à ses parents, ni aux assistantes sociales qu’elle rencontrera. Par peur des retombées. <o:p></o:p>

    Elle voit ses enfants souffrir de la situation, et son aînée prendre sa part de coup. <o:p></o:p>
    Et elle finit par raconter ce qui arrive, le soir fatal : se défendant contre de nouveaux coups, elle se saisit d’un couteau et tue accidentellement son mari. Elle se livre à la police et commence l’attente du jugement, la séparation de ses enfants, et la découverte du monde carcéral.<o:p></o:p>

    C’est écrit simplement, sans fioriture. Sans apitoiement, mais avec clarté. Cette jeune femme est touchante par sa résignation. On pourrait se demander pourquoi ces femmes battues ne s’en vont pas. Elle répond à cette question : la lente terreur qui s’installe, et l’obligation de rendre des comptes de tout sont absolument présentes dans chaque instant de sa vie. Voilà ce qui pousse ces femmes à subir sans rien dire, sans crier à l’aide.<o:p></o:p>

    Elle explique être arrivée à se sauver une fois avec ses enfants. Mais il l’a retrouvée, l’a suppliée de revenir en promettant qu’il changerait. Promesses qu’elle prend pour vraies, car malgré tout, la fatigue, les sentiments, et l’impression de ne pas avoir le choix sont présents.<o:p></o:p>

    Voilà un livre qui ouvre les yeux sur ce qui peut arriver à ces femmes battues et maltraitées, et l’ambiance malsaine familiale qui en découle.<o:p></o:p>

    J’ai été très touchée, et je pense que, loin de faire l’objet de voyeurisme, ce livre mérite d’être lu. C’est une réelle sonnette d’alarme sur les manquements de la société qui ne regardent pas là où il faut. <o:p></o:p>


    Points attribués : 8/10

    Voilà en documentation le réquisitoire du procureur au Parquet d'Assise


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  • Edition City
    Nombres de pages:256 pages

    Résumé: Billy est un beau chat de gouttière abandonné qui a trouvé refuge dans un centre de protection des animaux. Un jour, Fraser, un jeune garçon autiste, visite l’endroit et découvre Billy. Le chat se met à ronronner et à faire des câlins. Coup de foudre. Lentement mais sûrement, Billy va transformer la vie du petit garçon qui parvient à oublier ses angoisses et à contrôler son instabilité. Et l’avenir semble enfin sourire à Fraser malgré son autisme. A la maison, le chat s’occupe de son ami comme s’il en était responsable. Un lien solide, profond, une amitié incommensurable se nouent entre Billy et Fraser. Au point qu’ils deviennent inséparables et que le chat change pour toujours la vie de ce petit garçon pas comme les autres… L’émouvante histoire vraie d’une amitié entre un chat et un petit garçon autiste.

    Mon avis: J’aime beaucoup les témoignages ayant rapport aux chats (Bon, oui, je sais, vous allez me dire que j’aime toutes sortes de témoignages. Mais c’est vrai que tout m’intéresse toujours).<o:p></o:p>

    Quand Louise met au mondre Fraser, elle se rend tout de suite compte que quelque chose ne se passe pas correctement. Au bout de 18 mois, le petit garçon est diagnostiqué autiste, avec en prime  une très grande faiblesse musculaire.<o:p></o:p>

    La vie avec un enfant autiste est loin d’être facile, et chaque apporte son lot d’énervement et d’incompréhension.<o:p></o:p>
    Malgré cela, Louise et son mari décide de faire une expérience : faire entrer un chat dans la vie de leur fils.<o:p></o:p>

    Aussitôt, ils concluent que c’était une bonne idée. Si Fraser n’aime pas être toucher, et a très peur de tout ce qu’il ne connait pas, il adopte très facilement Billy, jeune chat.<o:p></o:p>

    Une entente toute particulière s’installe entre le petit garçon et le félin. Peu à peu, des améliorations apparaissent dans le comportement de Fraser, toujours accompagné de son petit compagnon. Billy aide Fraser, par son calme et son affection, dans chaque situation compliquée pour l’enfant autiste.<o:p></o:p>

    Ce témoignage est rude et tendre à la fois. Les difficultés d’une famille ayant un enfant particulier sont clairement décrites. On se rend compte de l’ampleur des soucis et des choses auxquelles il faut penser pour arriver à avoir un climat plus serein.<o:p></o:p>

    Je trouve que ce genre de livre mérite d’être lu, ne serait-ce que pour voir l’envers du décor, quand on croise ce genre de famille, et nous permettre de mieux les comprendre.<o:p></o:p>


    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>

    Voila deux petites photos de ces amis



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  • Edition: France Loisirs
    Nombre de pages: 280 pages

    Résumé: En vacances en Tunisie, Tina, jeune Allemande de 29 ans, tombe sous le charme de Farid, charismatique étudiant en médecine. Très vite un bébé, Emira, et un mariage. Pour le bonheur de sa famille, Tina s'accommode du caractère ombrageux de son mari. Mais les humiliations et les violences se multiplient, le quotidien devient insupportable. Quand Tina décide de divorcer, les lois tunisiennes s'abattent contre elle : si elle veut retourner en Allemagne, ce sera sans Emira.

    Mon avis : Tina est une femme séparé de son mari, sans avoir eu la garde de ses deux enfants, lorsque, lors de vacances en Tunisie, elle croise le chemin d’un homme de qui elle s’éprend. Bien que vivant en Allemagne, elle ne peut s’empêcher de le rejoindre régulièrement en Tunisie. Et les choses s’accélérant, décide de finalement s’y installer en sa compagnie.<o:p></o:p>

    Entre l’Allemagne et la Tunisie, elle finit par tomber enceinte, et ils décident de se marier avant la naissance. C’est là que tout commence à déraper. Farid devient agressif, égoïste (plus qu’il ne l’était déjà), et les choses dégénèrent. La naissance d’Emira n’arrange rien. <o:p></o:p>

    De retour en Tunisie, où Farid a trouvé un emploi de médecin dans le milieu touristique, et il s’attend à ce que Tina s’adapte aux coutumes de son pays.<o:p></o:p>

    Mais au bout de plusieurs mois, rien ne va plus, et Tina décide de quitter son mari. <o:p></o:p>

    Entre garde partagée d’Emira, passage au tribunal, et rencontre de son futur nouveau mari, Tina raconte ses tribulations pour pouvoir ramener sa fille en Allemagne.<o:p></o:p>

    Je comprends que la situation soit difficile, que le mari de Tina soit impossible à vivre, et exagère.<o:p></o:p>
    Mais j’avoue avoir été chiffonnée par les démarches de Tina. Surtout par rapport à sa fille. Quand on sait que dans ce type de situation, la petite fille aurait pu disparaître Dieu sait où (et c’est d’ailleurs une chose dont elle parle dans son livre), elle alterne malgré tout des séjours en Allemagne et en Tunisie, en confiant la petite fille à ses beaux-parents.<o:p></o:p>

    Je comprends bien que la situation soit pénible pour trouver une solution des plus acceptables, mais j’ai bien du mal à comprendre comment il est possible de pouvoir laisser sa petite fille de moins de 6 ans dans un pays quand on se trouve dans un autre, et qu’elle soit en plus confiée à des personnes dont on a peur ???<o:p></o:p>

    Je m’arrêterai donc là pour mon avis. Si d’autres blogueurs l’ont lu, qu’en avez-vous pensé ?<o:p></o:p>


    Points attribués : 6/10<o:p></o:p>


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  • Edition: Michel Lafon

    Nombres de pages: 308

    Résumé: Aujourd'hui encore, nombre de personnes - et des plus sérieuses - font appel à des exorcistes pour se libérer de maux inexplicables dont elles souffrent dans leur corps et leur âme.
    Le Père Gabriele Amorth est considéré comme le plus célèbre exorciste du monde. Il s'acharne à délivrer ces êtres affligés de souffrances que ni la médecine ni la psychiatrie ne peuvent apaiser, et y parvient souvent de façon spectaculaire.

    Dans cet ouvrage, il nous donne maints exemples de ces «possessions» qui témoignent du pouvoir de Satan, parfois de manière stupéfiante, comme chez cette femme vomissant des clous ou chez ce garçon brûlé par de l'eau bénite.

    Mon avis : C’est une lecture particulière, mais j’avais très envie de la faire.<o:p></o:p>

    Je suis quelqu’un d’assez ouvert concernant ce sujet. Et bien que je me doute que les journalistes ayant reçu le témoignage de ce prêtre aient certainement modifié la forme, le fond doit être tout de même intéressant.<o:p></o:p>

    Gabriele Amorth, prêtre exorciste italien, relate son parcours pour arriver à la position qu’il occupe maintenant, dans la première partie du livre. Il raconte sa vie avec simplicité, et humour. Première approche très positive pour moi, qui permet à mon sens de découvrir le personnage en lui-même avant sa fonction.<o:p></o:p>

    Ensuite, il explique sa manière de procéder. Il éclaircit le fait que tous les exorcismes ne sont pas destinés à des possessions démoniaques, mais qu’ils peuvent également rassure simplement. Tous les exorcismes ne sont pas de la même intensité.<o:p></o:p>

    Il aborde ensuite les cas plus graves, nécessitant des actes de foi plus conséquent. Il narre des cas vécus, qu’il atteste lui-même. Les journalistes ont également recueilli des témoignages en Italie et ailleurs, de personnes ayant subi des manifestations hors du commun.<o:p></o:p>

    La dernière partie du livre est plus spirituelle, et m’a un peu moins intéressé.<o:p></o:p>

    Ce qui est narré dans ce livre peut paraître trop gros pour être vrai. On pourrait avoir tendance à croire à de l’extrapolation. Mais je pense que beaucoup d’entre nous ont entendu parler, ou même vécu, des situations paranormales, ou tout au moins tout à fait particulières. Evidemment, par écrit, la situation reste lointaine du lecteur, et ne rend pas justice à la situation.<o:p></o:p>

    Je serais par contre intéressée de lire des témoignages de personnes ayant vécu des situations particulières. S’il y a ici des personnes qui envie de me laisser des petits messages me racontant cela, je les lirais avec attention.<o:p></o:p>

    Dans l’ensemble, j’ai trouvé ce livre intéressant, et particulier en tout cas. Je suis contente de l’avoir abordé.<o:p></o:p>


    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>
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  • Edition: Publibook
    Nombre de pages: 301 pages

    Résumé: Du mythe à la réalité, il y a parfois un gouffre… Qui n’a jamais imaginé la vie au sein de la Légion étrangère? Combien sont intimement convaincus de détenir la vérité sur la question? Par-delà le fantasme et les idées reçues, les mystères sont ici levés et la Légion mise à nue. De l’histoire du corps d’armée en anecdotes personnelles, ce témoignage authentique nous fait voyager au cœur d’un surprenant microcosme. 
    À travers ce témoignage criant de vérité, Condado Madera nous ouvre grand la porte de la Légion étrangère et nous fait part de sa propre expérience au sein de l’Armée. L’auteur raconte, sans jamais porter de jugement, laissant ainsi au lecteur la possibilité d’apprécier les faits. Un récit où les tabous et la langue de bois n’ont pas lieu d’être, un témoignage qui apporte de nombreuses réponses sur un univers éminemment fantasmé.

    Mon avis: Voilà un livre précieux pour tous ceux qui s’intéresse à ce sujet.<o:p></o:p>
    Etant complétement néophyte en ce qui concerne cette partie de l’histoire, j’ai donc entamé le livre avec une envie de découverte complète.<o:p></o:p>

    La première partie du livre est assez complexe. On y explique la raison pour laquelle le gouvernement de l’époque décide de créer une légion étrangère. On y détaille les articles de loi y afférant, et les décisions prises au fur et à mesure de sa création.<o:p></o:p>

    On y narre ensuite sa naissance proprement dite : Les annonces, recrutement, et élaborations des différents bataillons, et enfin leurs affectations respectives.<o:p></o:p>
    Une fois arrivé en Algérie, la seconde partie du livre narre différents épisodes plus ou moins connus de La Légion étrangère. Il y a la création des camps, les problèmes liés à l’ennui, à l’alcool et aux maladies.<o:p></o:p>

    On y fait aussi mention des dirigeants des bataillons, avec leurs bons et mauvais côtés. Les décisions prises dans certains sont expliquées en détail. <o:p></o:p>

    Et enfin, la fin de la légion étrangère française, quand elle passe aux mains des espagnols.<o:p></o:p>

    Bien que plus lourd à lire que d’autres livres, j’ai tout de même été intéressée. Maintenant, comme je l’ai dit, j’ai tout découvert en une seule fois. Voilà pourquoi, peut-être, cela m’aura semblé lourd.<o:p></o:p>
    Néanmoins, je pense qu’il mérite vraiment d’être lu, si c’est un sujet qui vous intéresse.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>


    Je remercie l’édition Publibook pour cette lecture instructive.<o:p></o:p>
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