• Edition: J'ai lu
    Nombre de pages: 192 pages

    Résumé: Le récit d'Helga, l'une des filles de Goebbels, qui à douze ans est enfermée dans le bunker avec Hitler, la veille de sa chute.

    Mon avis: Helga est la fille aînée Goebbels. C’est une toute jeune adolescente, consciente que certaines choses changent autour d’elle. En oscillant entre les années d’avant-guerre et un récit de la situation dans le bunker de Hitler, elle relate ce qu’elle voit et ce qu’elle entend.

    Elle est fière de sa famille, de son père si important dans le parti politique, sans savoir au juste ce qu’il y fait d’ailleurs.<o:p></o:p>

    Elle raconte la sensation d’enfermement dans le bunker, l’ennui et le froid, les tirs à l’extérieur et la peur qui s’insinue lentement.<o:p></o:p>

    Je me suis renseignée après cette lecture, sur la véritable existence de Helga. Le livre fournit déjà beaucoup de renseignements, et je voulais m’assurer que tout était véridique.<o:p></o:p>

    Helga, et ses 5 frères et sœurs, sont emmenés en 1945 dans le bunker de Hitler, où ils seront finalement empoisonnés par leur propre mère, aidée d’un médecin. <o:p></o:p>

    J’ai été choquée et bouleversée à la fois, par le regard, romancé il est vrai, d’une adolescente proche de Hitler, croyant ce qu’on lui dit sans poser de questions. Parce qu’à l’époque, les enfants ne posent pas de questions sur ce que les adultes disent. Et le véritable bouleversement, c’est ça : on apprend à Helga que Hitler va forcément mener l’Allemagne à la victoire, et qu’elle n’a rien à craindre, qu’il n’y a rien de mauvais en lui. On ne lui explique les décisions désastreuses qu’il a pris, ni les bouleversements sur la face de l’Europe que cela amène.<o:p></o:p>

    J’ai trouvé ce livre vraiment très bien fait. C’est un livre intéressant pour les lecteurs qui se documentent sur ce sujet.<o:p></o:p>

    Points attribués : 9/10<o:p></o:p>

    Petit bonus


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  • Edition: Casterman
    Nombre de pages: 75 pages


    Résumé: Alors que les rois tiennent presque toujours la vedette des manuels historiques, voici un ouvrage opportun pour se souvenir que les femmes aussi jouent un rôle clé dans les aventures de l’Histoire.Les Reines de France en évoque 36, qu’elles aient été ambitieuses ou potiches, intrigantes ou femmes d’État, victimes ou vipères...
    De l’époque mérovingienne au Second Empire en passant par toutes les lignées (Capétiens, Valois, Bourbons) qui ont dirigé la France du temps où elle était encore un royaume, cette galerie de portraits chronologique met en avant les faits plutôt que les contes de fées, avec le concours de nombreux encadrés illustrant des anecdotes ou des éléments de contexte propres à mieux saisir la vérité de chaque personnage. Berthe au Grand Pied, Aliénor d’Aquitaine, Blanche de Castille, Agnès Sorel, Catherine de Médicis, Anne d’Autriche, Marie Antoinette, l’impératrice Joséphine, reines, régentes, favorites… : l’histoire de France au féminin ne manque pas d’allure.

    Mon avis: de clotilde de Burgonde, en passant par Berthe aux longs pieds et Aliénor d'Aquitaine, Marie-Antoinette et Catherine de Médicis, et en terminant par l'impératrice Eugénie, les reines de France ont chacune leur instant de gloire.

    Elles ont eu un destin particulier, pas toujours très heureux d'ailleurs. Mais chacune ont, à leur manière, influencé sur le cours de l'Histoire.

    Ce livre, destiné aux jeunes lecteurs, est très complet. Il est précis, clair, et trace pour chacune des reines et impératrices présentées un récit net expliquant leur vie.

    Les dates de naissance et de décès sont données. Un bref arbre généalogique permet de pouvoir placer la jeune femme sur le fil de la ligne du temps. Des alliances entre rois d'une même époque sont aussi expliquées.

    Des anecdotes (j'ai appris pas mal de choses que je ne savais pas) pour chacune des reines sont données.

    Les chapitres ne sont pas très longs, ce qui permet à l'enfant de pouvoir découvrir un peu à la fois le destin de toutes ces femmes. Il apprend ainsi, l'air de rien, des fragments d'histoire qui pourront lui être utiles.

    Les petites images (peintures, graves ou photos) éclairent tous les chapitres, mettant des couleurs et créant de l'espace dans le texte.

    Je l'ai trouvé très bien présenté, et je trouve qu'il en apprend beaucoup, même aux adultes. Je vais lui donner une bonne place dans la bibliothèque familiale.

    Points attribués: 10/10

    Je remercie l'édition Casterman pour cette lecture royale.
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  • Edition: Massin
    Nombre de pages: 189 pages

    Résumé: Fréquenté par des millions de passagers, le métro parisien est un lieu de patrimoine considérable. Depuis Hector Guimard en 1900 jusqu’à aujourd’hui où les stations ont évolué suivant la mode, les plus grands architectes, ingénieurs et décorateurs ont participé à sa construction.

    Mon avis: Le métro de Paris a une longue histoire, qui a débuté à la fin du XIXeme siècle.
    Ce livre retrace ce parcours, au gré des cultures, des modes, et des tendances qui ont défilé au fil des décennies.

    Entre l'art déco, l'art nouveau, le renouveau, et autres époques, le métropolitain a changé de visages à de nombreuses reprises. Il a pris des couleurs, en a perdu, s'est agrandi, a perdu des stations ou en récupéré d'autres.




    Un parcours en souterrain qui m'a fait voyagé de 1898 à aujourd'hui...

    Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en choisissant ce livre lors de la masse critique de Babélio. Je ne savais pas à quoi allait ressembler ce livre.

    J'y ai trouvé des photos de différentes époques, montrant des travailleurs du début du 20ème siècle occupés à creuser manuellement, déployant des techniques difficiles pour pouvoir creuser sous la Seine, ou en plein centre de Paris.

    J'ai découvert beaucoup de choses sur ce système de locomotion, si particulier à Paris. Il a une histoire qui mérite d'être découverte.

    J'ai découvert à quel point les premières stations crées étaient belles et élaborées.
    Je trouve d'ailleurs qu'elles étaient bien belles que celles que l'ont a rénovée ou construite aujourd'hui. Je pense que l'art déco était tellement beau qu'il est dommage qu'il ait presque disparu.

    Je l'ai lu en trois soirées, et j'ai beaucoup aimé le voyage dans le temps.

    Points attribués: 8/10

    Je remercie l'édition Massin et Babélio pour cette lecture parisienne.
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  • Edition: Nathan jeunesse
    Nombre de pages: 79 pages

    Résumé: Un concentré d’infos sur les 50 plus beaux ou plus célèbres monuments de France, des grottes de Lascaux au Mucem de Marseille.des châteaux et des palais (Haut-Kœnigsbourg, Château-Gaillard, Chambord, Versailles…)
    des églises et des cathédrales (Notre-Dame de Paris, Sainte-Cécile d'Albi, le Sacré-cœur, la chapelle de Ronchamp…),
    mais aussi des édifices plus inattendus comme les salines d'Arc-et-Senans, le palais du facteur Cheval, les Galeries Lafayette ou la Ligne Maginot.

    Mon avis: Mon avis : J’ai voyagé ! J’ai pris la route de France et j’ai découvert plein de monuments intéressants.

    De Notre-dame de Paris au Palais des Papes, en passant par les différents châteaux immenses qui parsèment les terres de France, je suis allée de splendeurs en splendeurs…<o:p></o:p>

    Voilà encore un concentré qui va rejoindre ma bibliothèque, où ils ont leur place. J’aime ces petits carnets d’informations sur toutes sortes de thèmes.<o:p></o:p>

    Ils sont simples, pratiques et attirants par leurs couleurs. Je suis devenue fan de cette collection.<o:p></o:p>

    Points attribués : 10/10<o:p></o:p>

    Je remercie l’édition Nathan jeunesse pour ce voyage en France.<o:p></o:p>
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  • Edition: J'ai lu
    Nombre de pages: 120 pages

    Résumé: Je m'appelle Virginie Madeira.J'ai vingt et un an. Je suis étudiante. Quand j'avais quatorze ans, j'ai dit à un camarade de classe que mon père avait " abusé " de moi. Ce n'était pas vrai. Je fais ce livre pour raconter comment,, à l'école, au commissariat de police, au palais de justice, au foyer de l'enfance, dans ma famille personne n'a pensé que ce n'était qu'un mensonge. Mon père a été condamné à douze ans de prison. JE voudrais aujourd'hui que tout le monde sache la vérité : mon père est innocent.
    Voici mon histoire.

    Mon avis : Virginie est une jeune fille normale dans une famille normale. Son père travaille à son compte, elle a deux frères (dont un malade psychologiquement). <o:p></o:p>

    Comme toutes les jeunes filles de 14 ans, elle se sent mal dans sa peau. Elle se sent incomprise, laide, invisible.<o:p></o:p>

    Jusque-là, je pouvais tout à fait visualiser la vie dont elle parle.<o:p></o:p>

    Ce qui m’a d’autant plus surpris quand elle a raconté comment les choses ont dégénéré, comment tout s’est écroulé.<o:p></o:p>

    Pour se rendre importante aux yeux de son amie, elle lance une phrase terrible : « Mon père a abusé de moi »…<o:p></o:p>

    Comment une enfant de 14 ans ne peut se rendre compte de la gravité de ce qu’elle vient de dire ? Comment ne peut-elle se rendre compte, ensuite, lorsqu’elle est emmenée en foyer, que les choses vont mal, et qu’il est temps de rétablir la vérité ?<o:p></o:p>

    Car, oui, Virginie a menti. Son père ne lui a jamais rien fait de mal, il n’est coupable de rien. Il va être condamné à 12 ans de prison, pour une chose qu’il n’a pas commise. Pour une chose dont l’accuse sa propre fille !<o:p></o:p>

    Je suis horrifiée par ce récit. Et par cette jeune fille surtout. Oui, elle a l’honnêteté de finir par avouer avoir menti. Mais bon sang, pourquoi ne l’a-t-elle pas fait plus tôt ??<o:p></o:p>

    Pourquoi a-t-elle attendu que sa famille ait complètement éclaté, que son père ait entamé sa peine de prison, pour « oser » dire qu’elle avait menti ??<o:p></o:p>

    Je pense qu’aujourd’hui, bien malheureusement, la parole d’enfants priment bien davantage que celle des parents. Et dans ce cas-ci, bien à tort. Ce n’est certainement pas le seul cas, et je trouve sidérant que la justice soit à plusieurs vitesses.<o:p></o:p>

    Une simple phrase, pour un jeu, tourne au désastre. Et ce père de famille n’a aucune chance de se justifier, de prouver qu’il était innocent.<o:p></o:p>

    Loin de moi l’idée de faire croire que toutes les accusations enfantines soient non-fondées. Mais je trouve, par contre, qu’avant de condamner quelqu’un d’office, il vaudrait mieux prendre en compte tous les éléments. Condamner quelqu’un pour une simple phrase, pour une accusation sur un coup de colère (et Dieu sait que les adolescents débordent régulièrement de colère), et le parent se retrouve accusé, et mis sous les verrous.<o:p></o:p>

    Je pense, vraiment, que la société devrait se remettre en question. A force de vouloir protéger, on a fini par créer l’effet inverse : il va bientôt falloir protéger les parents…<o:p></o:p>




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