• Au revoir Eklablog

    Un bref passage sur cette plateforme m'a permis de mieux rebondir.

    Comment ça?

    Après plusieurs semaines de travail, mon univers ouvre ses portes chez Wordpress.

    Pourquoi?

    Parce que c'est "plus mieux" diraient les enfants. Pour ma part, je suis ravie des multiples possibilités, jolies et variées qu'il m'offre. Cela me donne envie de vous parler de plein de choses, de montrer plein de photos, d'organiser des concours, d'ouvrir de nouvelles catégories... Bref, de m'éclater.

    N'hésitez pas à venir me rejoindre

    C'est par ici!!

     

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  • Cette étoile ne s'éteindra jamais d'Esther REAL

    Edition: Nathan jeunesse

    Nombre de pages: 448 pages

    Résumé:  Un livre poignant, regroupant écrits et documents sur Esther Earl, la jeune fille qui a inspiré à John Green le personnage féminin de Nos étoiles contraires. 

    Une jeune fille qui brille à travers tout le livre par sa joie et sa soif de vivre.

    Cette étoile ne s'éteindra jamais d'Esther REAL

    Mon avis: Esther est une jeune fille comme les autres. Sauf que pour elle, la vie n'est pas aussi simple. Un cancer s'est déclaré dès son jeune âge, et les traitements, les soins journaliers, et la fatigue font partie de son quotidien.

    Pourtant, elle discute, écrit, participe à des forums, vit en famille, va au restaurant (armée de sa bouteille d'oxygène), bref, tente par tous les moyens de profiter de tout ce qu'elle peut.

    Ce livre est son témoignage, son récit de ses années de combat.

    C'est cette histoire qui a inspiré le roman "Nos étoiles contraires". Je n'avais pas été convaincue par cette lecture. J'avais trouvé que les personnages n'avaient pas de réactions logiques pour leur âge. 

    Du coup, quand j'ai vu le coup de publicité ("la jeune fille qui a inspiré..."), je me suis demandé ce que j'allais trouver dans ce livre. Evidemment, je ne m'attendais pas à rencontrer Esther et sa joie de vivre. 

    J'ai lu ce livre avec les yeux d'une maman, en étant une. Certainement du fait du jeune âge d'Esther. Et je dois dire que c'est touchant.

    Dans ce volume se trouve regroupés des photos, des extraits de journaux intimes, des copies de courrier et de mots qu'elle a écrit pour son entourage, des extraits de certaines de ses discussions sur internet. De quoi constituer un tableau qui permette de connaître Esther. 

    Elle écrivait et s'exprimait beaucoup. Avec beaucoup d'humour et d'amour. Est-ce la maladie qui développe ces gestes-là? On peut se le demander. Après tout, obligée de quitter rarement son domicile, elle a trouvé par elle-même une autre façon de se faire entendre.

    Evidemment, on ne peut rester insensible au témoignage de ses parents (qui avaient créé un blog qui leur permettait de donner des nouvelles d'Esther), et de ses frères et soeurs. Il démontre un réel amour familial, un lien fort qui a entouré la jeune fille jusqu'au bout. C'est bouleversant de comprendre que le manque de moyens était présent, la peur de mauvaises rechutes, la compréhension et l'attention qu'ils ont porté à l'avis d'Esther pour chacune des étapes de soin.

    Au final, si bien sûr l'auteur s'est inspiré d'Esther (il l'a rencontré), je trouve qu'il n'en aura pas fait un portrait fidèle. Et qu'il faut donc plutôt lire CE livre.

    Je remercie l'édition Nathan jeunesse de m'avoir fait découvrir Esther.

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  • Silence radio d'Alice OSEMAN

    Edition: Nathan jeunesse

    Nombre de pages: 416 pages

    Résumé: Et si tout ce que vous vous fixiez était faux?

    Frances a toujours été une machine d’étude avec un but, l’université d’élite. Rien n’empêchera son chemin : pas des amis, pas un indigne secret — pas même la personne qu’elle est à l’intérieur.

    Mais lorsque Frances rencontre Aled, le génie timide derrière son podcast préféré, elle découvre une nouvelle liberté. Il ouvre la porte à la VRAIE Frances et, pour la première fois, elle vit une véritable amitié, sans peur d’être elle-même. Mais le podcast devient viral et la confiance qu’il y avait entre eux est cassée. Pris entre qui elle était et qui elle désire être, les rêves de Frances s’écroulent. 

    Suffocant de culpabilité, elle sait qu’elle doit affronter son passé... 

    Elle doit avouer pourquoi Carys a disparu... 

    Pendant ce temps, Aled est seul, luttant contre des secrets plus sombres.

    C’est seulement en faisant face à vos peurs que vous pouvez les surmonter. Et ce n’est qu’en étant votre véritable moi que vous pouvez trouver le bonheur.

    Silence radio d'Alice OSEMAN

    Mon avis: Frances n'a qu'un seul but dans la vie: réussir ses études haut la main. Et pour ça, elle a tout un programme. Elle sait quand, elle sait comment. Et elle met tout en oeuvre pour s'y tenir. 

    Sa seule distraction? Cette histoire en ligne, à raison d'un épisode de 20 minutes par semaine. Elle en est accro, fan jusqu'au bout des ongles.

    Quand son entourage la pousse à sortir un peu, pour se changer les idées, elle se retrouve dans une soirée dingue, où elle n'a pas l'impression d'avoir sa place. Et c'est là qu'elle voit son voisin dans un drôle d'état. Une chose en entraînant une autre, elle le ramène chez elle, histoire de le laisser dessaouler sans risque.

    C'est là qu'il lui largue la bombe: il est l'auteur de Silence radio...

    Entre eux se crée une amitié hors normes. Nullement attirés l'un par l'autre, mais uniquement par leurs qualités respectives, et leurs blessures non refermées. Parce que leur histoire en commun remonte à plus loin qu'il ne le pense.

    Entre peine, émotion, joie, et surprise, les jeunes gens sont ballottés.

    Je dis: WAOUH!!! C'est vraiment juste un roman young adult, ça? Impossible!!

    Frances est l'intello du genre. Pourtant, dés le départ, il y a eu quelque chose chez elle qui m'a plu. La particularité de ses leggings peut-être.. (Non, je ne vous dirai rien de plus... Il faudra le lire vous-même). Toujours est-il qu'elle est touchante, ne serait-ce que pour la volonté qu'elle met à atteindre ses objectifs. Et puis, en avançant dans le roman, on se rend compte qu'il y a autre chose à découvrir. De plus intime, de plus triste, de plus fou.

    Aled, l'auteur de Silence Radio est, au premier abord, un jeune homme comme un autre. Et pourtant... Homosexuel, auteur d'une histoire fantastique, et blessé par sa situation familiale, il est épuisé. Je pense que c'est encore le personnage que j'ai préféré. Il est totalement complexe, un peu décalé par rapport à sa génération. Et très sincèrement, je pense que c'est vraiment ça que j'aime.

    Autour de ces deux-là gravitent d'autres personnages (mais je ne peux les énumérer tous, sinon mon avis ferait 4 pages tant il y a de choses à dire), aussi différents et intéressants les uns que les autres. 

    La mère de Frances est une femme qu'on voudrait tous avoir dans sa vie. Attentive, douce, réfléchie, elle a ce je ne sais quoi en plus qui en fait une maman géniale. Vraiment. 

    Au final, ce roman m'a littéralement transporté. Il sort des sentiers battus. Il sort des ces sempiternels courses à l'amour , de ces disputes de midinettes, et des revanches. CE roman parle d'un monde réel, où les sentiments sont réels, où les personnages vivent pour de vrai. Leurs réactions et leurs émotions sont si bien décrites qu'on pourrait les imaginer vivants, dans la maison d'à côté. 

    Je me laisse emporter, rien qu'en vous en parlant. Je vous conseille vraiment de le découvrir, il en vaut la peine.

    Points attribués: 10/10

    Je remercie l'édition Nathan jeunesse pour cette lecture radiophonique.

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  • Un truc truc comme un biscuit craquant de E. LOCKART

    Edition: Casterman

    Nombre de pages: 501 pages

    Résumé:  J'ai 15 ans, 11 rendez-vous avec ma psy et 4 grenouilles en céramique. 

    Tel est le désespérant constat que Ruby fait de sa vie.

    Sans compter qu'en 10 jours, elle a rompu avec son petit copain, s'est gravement disputée avec sa meilleure amie, a bu sa première bière (beurk), a été prise sur le fait par sa mère (aïe!) et a subi une attaque de panique colossale. 

    Mais Ruby a des réserves d'intelligence (et de mauvaise foi). Elle est surtout persuadée que l'existence est une aventure à haut risque totalement réjouissante, un vêtement tout doux mais qui gratte un peu.

    Oui, mille fois oui, la vie selon Ruby, c'est finalement un truc truc comme un biscuit craquant !

    Un truc truc comme un biscuit craquant de E. LOCKART

    Mon avis: Ruby, 15 ans, est l'archétype de l'adolescente en pleine ébullition. Elle a, en plus, une réserve d'humour débordante et une propension aux psychodrames. Il faut dire que quand on est adolescent, il y a matière à ça.

    La jeune fille est emplie d'une énergie folle, et imagine toutes sortes de choses. Il reste qu'elle est adorable, et qu'elle est attachante. Alors...

    Entre parents tout à fait particuliers, des amies qui ont disparu de son horizon proche et une livre secret, Ruby a de quoi penser...

    J'ai découvert, en cherchant s'il y avait d'autres tomes sur Booknode, qu'il s'agissait en réalité d'une réédition. Ce livre reprend les deux premiers tomes de la série Ruby & Oliver.

    Un truc truc comme un biscuit craquant de E. LOCKART

    Peut-être le connaissez-vous?

    Toujours est-il qu'il s'agit là d'une véritable série pour ados, aucun doute là-dessus.

    Ruby est en plein dedans. Disputes entre amies, quiproquo, béguin et grand amour, et petits et grands soucis à gérer. Tout  ce que nos ados vivent au quotidien..

    Sauf que la demoiselle a l'air de se mettre dans les ennuis, bêtement. Et l'art de voir les choses avec un zeste d'humour. C'est particulièrement ce point là qui m'a plu. J'aime quand on prend les choses avec un peu de recul, quitte à faire un peu d'auto-dérision. 

    J'ai lu pas mal de romans de ce genre. Et hélas, régulièrement, il s'avère que la lecture est niaise, lourde, ennuyeuse. Pourquoi? Parce qu'on tourne toujours autour des mêmes sujets: les garçons, les copines, l'école et la liberté qu'ils rêvent d'obtenir.

    Evidemment, il s'agit des mêmes sujets dans ce livre. Mais je dois avouer qu'ils sont plutôt bien traités.

    Le must, pour moi, c'est ce fameux livre secret, dans lequel les amies ont consigné toutes sortes de conseils et de règles à respecter: Ne pas piquer le copain de sa copine, ne pas rappeler un garçon trop rapidement. Je l'imagine bien ce cahier, empli de textes à plusieurs mains, et les pages parsemé de dessins et de photos.

    Je ne dis pas que c'est un coup de coeur, comprenons-nous bien. Mais malgré tout, j'ai passé un agréable moment de lecture. Peut-être même me laisserais-je tenter par la suite.

    Points attribués: 7/10

    Je rémercie l'édition Casterman pour cette lecture craquante

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  • La dentellière de la brume d' Anne-Marie CASTELEIN

    Edition: De Borée

    Nombre de pages: 256 pages

    Résumé: Les bateaux reviennent chargés de sardines, les femmes ne ménagent pas leur peine à la conserverie et les petites mains s'agitent à la fileterie. Au port, chacun travaille dur pour apporter de l'argent à la maison et les pêches heureusement sont miraculeuses. Pourtant Angélique aimerait échapper à son destin tout tracé en s'instruisant. La rencontre avec la comtesse de Kéradec, qui l'engage comme apprentie dentellière, va ouvrir les portes de son rêve...

    La dentellière de la brume d' Anne-Marie CASTELEIN

    Mon avis: Angélique a grandi dans une famille de pêcheurs. Dès son plus jeune âge, elle est engagée à la fileterie. Un emploi qui lui plaît. Mais elle rêve d'autre chose. Elle veut voir le monde..

    La Comtesse de Kéradec va lui permettre de découvrir beaucoup plus que son petit univers en l'engageant comme apprentie dentellière. Angélique a de l'avenir et il faut l'exploiter...

    J'ai beaucoup aimé ce livre. Un grain de terre et mer, la douceur de la dentelle, et le faste de Paris au début du siècle. 

    Angélique est un personnage intéressant. Pas seulement qu'elle est au premier plan. Mais parce qu'elle évolue. On la découvre toute jeune fille, récemment orpheline, recueillie par la voisine. On la connaît calme et discrète. Elle grandit, et prend son envol, devenant sûre d'elle et précise. 

    Autour d'elle gravitent différents personnages: un dandy, un amoureux éconduit, une patronne bienveillante, une voisine qui a le coeur sur la main, une amie chère au coeur. Et si l'on recule encore d'un pas, il y a les bateaux, le port et les sardines. Un microcosme comme il en existait tant à cette époque. Un petit monde où tout le monde se connaît, et s'entraide.

    Puis vient celui de la dentelle. Pas feutrés, mains fines, têtes penchées. Le calme et la précision sont de mises. Angélique y entre avec bonheur, et y construit sa vie. De petite apprentie, elle devient dentellière reconnue. Son ouvrage est superbe, et sa renommée est faite. J'ai adoré cette partie de l'histoire!

    Dans la suite logique, Angélique va à Paris, haut lieu de la mode. Et on se trouve propulsé en pleine période des Expositions universelles, des petites boutiques de modistes, et de dentelle. J'ai beaucoup aimé également cette petite incursion dans la capitale.

    Au final, je n'ai pas du tout regretté mon voyage. Il m'a ouvert les portes sur un monde que je connaissais peu. Le roman n'est pas long, mais il est très bien construit. Les personnages sont vrais, et ils construisent des liens forts. Le paysage est splendide et la trame remarquablement bien filée.

    Je vous recommande la lecture.

    Points attribués: 9/10

    Je remercie l'édition De Borée pour cette lecture de dentelle.

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    Petit bonus: Quelques photos d'époque

    La dentellière de la brume d' Anne-Marie CASTELEIN

    La dentellière de la brume d' Anne-Marie CASTELEIN

    La dentellière de la brume d' Anne-Marie CASTELEIN

    La dentellière de la brume d' Anne-Marie CASTELEIN

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