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Edition: Presses de la Cité
Nombre de pages: 455 pages
Résumé: En Australie, au XXe siècle. La destinée bouleversante de Wanda, née d’une mère aborigène et d’un Père blanc qu’elle n’a jamais connu. Rejetée par son peuple, arrachée à sa culture pour devenir domestique dans une famille de Blancs, la jeune métisse se retrouve un jour face à son père. Mais la vengeance guérit-elle d’un passé de souffrances ?
Mon avis: Wanda est née dans une réserve, d'une mère aborigène, et d'un père blanc. Ce mélange est mal vu, autant d'un côté que de l'autre. Mais elle s'y habitue. Elle pourrait vivre comme ça.
Mais le jour où la loi des blancs décide que les enfants métissés doivent être séparés de leur mère, et emmener dans des missions afin d'apprendre à s'insérer dans la société, c'est la déchirure.
Wanda va vivre ses années difficilement, et en garder une rancoeur, et un manque. Le jour où elle est assez grande pour aller travailler sur une exploitation, elle n'a d'autre choix que de se plier aux ordres.
Pendant ce temps, en France, une jeune famille se prépare à partir en Australie, encouragé par un un oncle y ayant déjà émigré. Le fait parfois bien les choses, quand il fait se croiser Wanda et cette famille aimante. Il travaille beaucoup moins bien quand la jeune femme décide de se venger de ses années manquées...
Je dois bien vous avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre.
Wanda est un beau personnage, et c'est, de loin, celui que j'ai préféré. Son caractère fort, et sa ténacité sont exemplaires.
Là où je coince, c'est sur la trame de l'histoire. J'avais déjà eu le même souci avec un autre roman du même auteur (Bleu gentiane). C'est décousu, il y a de grands blancs, des manques dans l'histoire. Et bien souvent, je me suis demandé où l'auteur voulait aller.
Pas de repères, ou trop peu, dans le temps, et des personnages qui disparaissent sans explications, avant de réapparaître de façon éphémère, avant de disparaître à nouveau, toujours sans explication. J'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas trop quoi en faire. Histoire de boucler l'ensemble, ils font une brève apparition. Plus tard, une explication trop succincte, et c'est tout.
L'Australie, et les aborigènes étaient pourtant des ingrédients pour faire un beau roman. Mais je suis bien obligée de dire que je suis restée sur le quai, je n'ai pas voyagé. Trop peu de descriptions que j'espérais, peu de dépaysement.... Et une façon trop sereine d'appréhender les événements, pourtant parfois dramatiques.
Bref, je n'en ai pas retiré grand chose. Je l'ai lu jusqu'au bout, mais c'est uniquement pour en avoir une idée complète, et objective.
Points attribués: 5/10
Je remercie les Presses de la Cité pour cette lecture australienne.
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Bonjour les amis!!
Ce mois d'août promet de bien belles nouvelles lectures.
Voilà ce qui m'a attiré l'oeil hihi
Dans le Paris du XVIIe siècle, le jeune Louis Fronsac découvre dans un collège abandonné les agissements d’une société secrète.
A Paris, en ce 1er octobre 1625, a lieu la rentrée des classes. Louis Fronsac et son fi dèle compagnon Gaston de Tilly, treize ans, réintègrent le collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand), prisé des nobles et des bourgeois. Le collège n’ayant pas la capacité d’accueillir de nouveaux étudiants, son recteur souhaite acheter un collège mitoyen abandonné : celui du Mans.
Louis et Gaston décident d’explorer le vieux bâtiment, qui, selon certains, serait un repaire de ligueurs ou un lieu encore hanté par les âmes des protestants égorgés lors de la Saint-Barthélemy. Au cours de leur incursion secrète, Louis et Gaston découvrent dans le cellier des muids de vin de contrebande.
Dans une grotte secrète, dissimulée par les cascades gelées de l’hiver, cinq jeunes amis ouvrent une malle ancienne et libèrent l’histoire oubliée – délibérément oubliée! – qui y était enfermée depuis de longues années. Un mystère entoure le passé de celui qui disait être un valeureux commandant de marine. Vanilla, Pervinca, Grisam le jeune magicien, Flox l’amie haute en couleur et toute la Bande du Capitaine vont devoir découvrir la vérité sur William Talbooth. Quelques indices, des révélations inattendues et des souvenirs laconiques aideront les jeunes gens à recomposer les fragments d’un passé enfoui qui semble parfois sombre et même effrayant. Et pourtant, l’image qui se dessine lentement sous les yeux émerveillés des jumelles et de leurs compagnons, surgissant de la brume du mystère, semble avoir les yeux et le sourire de l’amour. Qui était vraiment le Capitaine? Et vers qui retournait-il quand son navire fit naufrage devant les côtes du village enchanté? Et pourquoi, depuis l’ouverture de la malle, tout le monde semble avoir une histoire d’amour à raconter? Tout se termine dans la joie, mais les surprises ne manqueront pas. L’une, surtout, fera battre le coeur de Vanilla…
William Wenton s’est toujours demandé pourquoi sa famille a soudainement fui l’Angleterre pour la Norvège, huit ans auparavant, et pourquoi son grand-père a disparu au moment du départ, sans explication.
Jusqu’au jour où le garçon résout le code de la « Machine impossible », récemment arrivée en ville. William se retrouve malgré lui embarqué à l’Institute, une organisation fondée par son grand-père pour préserver un métal secret. Très puissant, le Liridium confère à celui qui l’ingère une force surhumaine. Entre des mains mal intentionnées, il pourrait se révéler dangereux...
Dans une France où la Révolution n’a jamais eu lieu, une épidémie mystérieuse décime la population…
Angie, dix-sept ans, vient d’avoir son bac. Elle s’apprête à fêter sa réussite avec ses amis Clémence et Matt quand sa mère lui rend une visite surprise après plusieurs années d’absence : la duchesse de Noailles a décidé qu’il était temps pour sa fille, Angélique, de faire son entrée à la cour du roi Louis XXIV au château de Versailles.
Angie, qui a grandi dans le quartier populaire de Belleville, au cœur de Paris, décide d'obéir, par curiosité plus que par devoir.
Malgré son mépris pour la noblesse décadente française, la jeune femme va découvrir avec fascination les sombres intrigues des salons royaux...
Cela fait plus de cinquante ans que la famille Turner habite Yarrow Street, rue paisible d’un quartier pauvre de Detroit. La maison a vu la naissance des treize enfants et d’une foule de petits-enfants, mais aussi la déchéance de la ville et la mort du père.
Quand Viola, la matriarche, tombe malade, les enfants Turner reviennent pour décider du sort de la maison qui n’a désormais plus aucune valeur, la crise des subprimes étant passée par là.
Garder la maison pour ne pas oublier le passé ou la vendre et aller de l’avant ? Face à ce choix, tous les Turner, de Cha-Cha, le grand frère et désormais chef de famille, à Lelah, la petite dernière, se réunissent. Et s’il fallait chercher dans les secrets et la mythologie familiale pour trouver la clef de l’avenir des Turner et de leur maison ?
Cambridge, 1963.
Une chambre à soi. Du temps pour peindre. Tel est le rêve de Charlotte après la naissance de ses deux filles. Son mari Henry, lui, ne supporte plus le climat anglais pluvieux et brumeux, et rêve d'un pays aride et ensoleillé comme l'Inde de son enfance. Une brochure, glissée dans la boîte aux lettres, semble apporter la solution : " L'Australie réveille le meilleur en vous. " Henry y croit.
Charlotte, en dépit de ses réticences, finit par céder, et peu après la petite famille embarque pour l'autre côté du monde.
Cependant, sous le soleil cuisant de Perth, la terre s'assèche tout comme leur relation dont la substance semble progressivement s'estomper. À l'image des aquarelles, les contours de leur vie précédente se brouillent, se perdent.
Lorsqu'un nouvel événement vient chambouler l'équilibre familial fragile, Charlotte décide de prendre en main son avenir, quitte à renoncer à ce qu'elle a de plus précieux...
Née dans un village du Darfour vers 1868, Bakhita est enlevé à 7 ans par des négriers qui vont la revendre sur le marché aux esclaves d'El Odeïd, en plein coeur du Soudan. Passant de maître en maître, tous aussi cruels et impitoyables, elle est rachetée à Khartoum par le cousul d'Italie et atterrie à Gênes avant d'être donnée à un couple habitant près de Venise. Placée chez les sœurs de la charité canossienne en attendant de repartir avec eux au Soudan, elle demande à y être baptisée puis à être religieuse au grand effroi de ses maîtres qui lui font un procès.
Dans les années 30, sa biographie est publiée avec succès, elle incarne pour tous l'histoire édifiante de l'esclave devenue fille de Dieu et devient objet de propagande sous Mussolini.
Telle est l’authentique histoire de Bakhita, morte en 1947 et canonisée en 2000 dont l'auteur s'empare avec une rare empathie et un incomparable talent d'écriture pour en restituer au-delà des images pieuses et de l'hagiographie les drames et l'incompréhension.
Née à l'aube du XXe siècle, Mélanie a grandi dans une ferme du Nord, la « Cense aux alouettes ».
Douceur du foyer familial et bonheur d'un quotidien rythmé par les rituels des champs comblent la fillette
qui n'aspire qu'à devenir fermière. Des années plus tard, lors d'une ducasse, une fête locale, elle rencontre
Jean-Pierre, un séduisant bourrelier. Mais, le 1er août 1914, la guerre lui ravit son fiancé. Au cours d'une permission,
qui sera la seule, elle s'offre à lui. Commence alors pour Mélanie, enceinte, le temps des épreuves...De 1939 jusqu'au début des années 1950, près d'un million d'Européens sont déportés en URSS dans les camps de travail ou dans des villages isolés du Grand Nord soviétique, de la Sibérie et des steppes kazakhes. Parmi eux, nombre d'enfants et d'adolescents. C'est autour des récits de vie oraux de certains d'entre eux, recueillis entre 2008 et 2011, que ce livre restitue ce pan longtemps occulté et méconnu de l'histoire du goulag : celle des enfants déplacés de force en URSS à partir des pays d'Europe centrale et orientale.
Qu'y-a-t-il de singulier dans le regard d'un enfant sur la déportation
? Serait-ce un mélange paradoxal entre l'impact des violences vues et subies et des moments d'amitiés, de curiosité et de partage ? Comment le danger, la peur et l'insolite deviennent-ils la routine du quotidien ? Comment construire une vie, après le retour dans un pays natal devenu étranger, marqué par la suspicion et un silence omniprésent autour de la répression ? Que faire de ces souvenirs lancinants pendant et après le régime communiste ? Autant de questions qui parcourent en filigrane ce livre.1 commentaire
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Edition: Evidence éditions
Nombre de pages: 234 pages
Résumé: Le parcours de l'une des criminelles les plus célèbres de l'Histoire. Dévorée par son amour pour le chevalier de Sainte-Croix, Marie-Madeleine d'Aubray, marquise de Brinvilliers, mène un train de vie dispendieux. Prête à tout pour satisfaire les goûts de luxe de son amant, et manipulée par un homme sans scrupules, elle sera emportée dans un engrenage meurtrier, marquant d'un voile noir le règne du Roi Soleil.
Mon avis: Marie-Madeleine d'Aubray, marquise de Brinvilliers est amoureuse. Mais pas de son mari. Hélas, son amant la ruine, peu à peu. Pour renflouer ses comptes, Marie-Madeleine n'a pas beaucoup de solutions. Elle se résout donc à empoisonner son propre père, espérant ainsi hériter d'une somme suffisamment conséquente pour se remettre à flot. Ce sera le début de la descente aux enfers...
Cette jeune femme aura fait parler d'elle à son époque. Le tout-Paris parlera de l'empoisonneuse, celle qui a fait mourir plusieurs personnes, dont certains membres de sa famille. Elle finira la tête tranchée, après une fuite à travers l'Europe.
Le thème, historique, m'a intéressé lorsque j'ai vu ce livre dans le catalogue de l'édition Evidence. Je ne connaissais pas l'auteur, ni sa plume. Je ne savais encore rien non plus du personnage principal. Je partais donc dans l'inconnu total.
L'aventure m'a ravie! L'histoire de Marie-Madeleine est relatée de façon agréable. Mêlant faits véridiques (j'ai vérifié hihi) à des dialogues permettant de rendre plus réels cette dame et son entourage, l'auteur a ouvert pour moi les portes de la maison de l'empoisonneuse, m'a permis de faire un bond dans l'Histoire.
Je me suis laissée porter par le récit. Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai, comme toujours, vérifié si les données historiques données sont vérifiables. Et elles le sont, ce qui est un énooorme point positif pour ce livre.
je suis vraiment très contente d'avoir pu découvrir cet auteur, et son livre. Et j'espère vraiment qu'il pourra se faire connaître à sa juste valeur. Je lui souhaite découvrir d'autres écrits de sa plume, qui m'a vraiment plu hihi.
En petit bonus, je vous joins quelques photos, pour vous donner envie de découvrir cette histoire.
Le portrait de cette dame, le jour de son exécution
La porte d'entrée de l'hôtel particulier des Brinvilliers
Et enfin, une photo du château familial, aujourd'hui à l'abandon
Je remercie l'édition Evidence pour cette lecture sulfureuse.
Points attribués: 9/10
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Edition: Zinedi
Nombre de pages: 256 pages
Résumé: Rochehauh est un village médiéval, perché en montagne, oublié de tous. Seule une navette mensuelle s’y rend pour déposer des vivres aux habitants. Selon un manuscrit crypté, le monastère abandonné recèlerait la prison du diable.
Un sujet parfait pour Victor, journaliste, parti enquêter trois mois plus tôt. Mais le jeune homme disparaît en montagne et la gendarmerie le déclare mort. Victoria, sa compagne, veut comprendre et décide de partir à Rochehauh. Rapidement, elle est obligée d’admettre que quelque chose ne tourne pas rond. Pourquoi lui interdit-on l’accès au monastère ? Quel terrible secret Victor avait-il mis au jour ? Quel est cet inconnu qui la menace ?
Entraînée malgré elle dans une enquête à haut risque, Victoria n’a d’autre choix que de découvrir la vérité. Sa vie en dépend…
Mon avis: Victoria a été élevée dans un orphelinat, avant d'être adoptée à l'adolescence. De son passé, ne lui reste qu'un bref message laissé dans sa petite main par ses parents, lui disant qu'ils reviendraient bientôt la chercher... ce qu'ils n'ont jamais fait!
Elle a rencontré Victor sur son lieu de travail, et la similitude de leurs prénoms les a tout de suite rapprochés. Ils sont journalistes, et en quête de nouvelles histoires à écrire. C'est ce qui pousse Victor à partir découvrir l'histoire d'un petit village perdu dans les montagnes, qui a l'air pour le moins mystérieuse.
Le drame, c'est qu'au bout de quelques jours, Victoria n'a plus de ses nouvelles. Trois mois plus tard, il est porté disparu et déclaré mort. Pour faire son deuil, et essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer, Victoria a décidé de se rendre sur place.
Effectivement, de grands mystères et une drôle d'atmosphère règnent dans les rues de Rochehauh. La jeune femme veut savoir, et pose des questions. Elle suit les traces de Victor et découvre bien plus de choses qu'elle ne pouvait s'y attendre...
J'aime les thrillers palpitants. Du genre à Da Vinci Code, mondialement connu. J'aime les énigmes, les codes à déchiffrer, les secrets du passé, les souvenirs à moitié effacés, et les courses contre la montre...
Vous aussi? Eh bien, alors, je peux vous dire que vous aimerez ce livre! J'ai dévoré ce roman de la première à la dernière page! Littéralement.. D'ailleurs, ma capricieuse Kobo m'a honteusement lâché le jour où je lisais ce livre, assise au bord de l'eau, me laissant en plan au beau milieu d'une scène palpitante.. ARGH! Je n'ai pas pu attendre, et je me suis retrouvée dans la voiture, kobo branchée pour la recharger, à trépigner d'avoir suffisamment de batterie pour pour l'allumer! Vous voyez le tableau?
Je m'égare.. Reprenons hihi.
Thomas Laurent plante le décor en France, dans un village oublié de pratiquement tous. Il y ajoute un manuscrit hermétique à toute traduction (et faisant un joli rappel au manuscrit de Voynich. Je vous ajoute la photo, tiens. Vous en avez déjà entendu parler?)
A cela, vient se greffer une disparition inexpliquée, qui ne peut évidemment qu'intriguer, et enfin une jeune femme abandonnée et sans famille dont son amoureux ne réapparaît pas. Avouez qu'il y a de quoi avoir envie d'en savoir plus.
Et c'est tant mieux, parce qu'évidemment, ça ne s'arrête pas là! Oh non! Je ne veux pas trop vous en dire, sinon ce n'est pas drôle, mais je n'ai qu'un seul conseil: LISEZ-LE! C'est ma prescription pour ce mois d'août et vos futures vacances.
J'ai été conquise, et vraiment je ne regrette pas du tout le voyage. J'ai presque envie de demander à l'auteur si Victoria aura d'autres aventures. Si c'est le cas, je les découvrirai avec grand plaisir!
Encore un petit bonus: Voilà une photo d'un Lebensborn, le seul réellement recensé en France. Il s'agissait de maternité allemande, visant à créer une race pure aryenne. Le sujet est complexe, mais il mérite d'être connu. Je remercie d'ailleurs l'auteur de lui avoir fait une part de lumière. (Si vous cliquez sur la photo, vous suivrez le lien d'un article s'y rapportant et vous proposant un livre que j'ai lu et qui est très bien documenté)
Je remercie Thomas Laurent pour cette remarquable lecture.
Points attribués:10/10
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Hello les amis!!
Ca y est, je suis de retour au boulot. Si mon rythme de lecture de mon mois de vacances m'a permis de bien faire diminuer ma pal (Hem hem, oui bon, c'est vrai, j'ai aussi fait des folies question achats), le mois d'août signifie le retour à un rythme normal. Malgré tout, je me suis préparé une jolie pal pour ce mois d'août.
En l’an 52 avant Jésus-Christ, Jules César est sur le point de perdre la guerre des Gaules. Mais la prise d’Avaric (l’actuelle Bourges) va bouleverser le cours de l’histoire, tout comme le cours de la vie d’une jeune Gauloise, Fabella. Tous ses proches, au premier rang desquels son père, le chef de la ville, ont péri pendant les combats. Recueillie par César, elle est donnée comme esclave à Falco, nouveau et tout puissant préfet d’Avaric. Contrainte à renoncer à son brillant avenir de princesse gauloise et à servir la famille de son maître, elle assiste à la naissance d’une nouvelle civilisation et doit se soumettre en toutes choses et à tout instant. Heureusement, parmi les esclaves, elle se lie d’amitié avec une fillette romaine délurée, Orca, et avec un vieux précepteur grec, Ctésiphon. Grâce à leur aide, elle saura surmonter ses souffrances et se rendre indispensable. Car, au plus profond d’elle-même, elle ne cesse de rêver de liberté.
La plus jeune des six soeurs talentueuses d’un fermier de cacao, Elyse d’Abreau, était destinée à la célébrité — jusqu’à ce qu’un accident nautique lui prenne tout. Maintenant, elle ne peut ni chanter ni parler.
Cherchant la solitude, Elyse accepte l’invitation d’une vieille amie de son père de venir la rejoindre à Atargatis Cove. Nommée pour la première sirène mythique, la ville balnéaire de l’Oregon est tout ce que la maison d’Elyse dans les Caraïbes n’est pas : un océan trop froid pour la baignade, des fêtes trop apprivoisées pour chanter, et des gens trop polis pour se moquer — sauf un.
Christian Kane est un séducteur notoire — insolent et arrogant. Il est également le seul à Atargatis Cove qui ne traite pas Elyse comme une statue en verre. Il la défie de s’exprimer, et il admire la façon dont elle traite son jeune frère, Sebastian, qui croit que Elyse est la sirène légendaire qui a pris vie.
Quand Christian a besoin d’un coéquipier pour la compétition Pirate Regatta de Cove, Elyse relève à contrecoeur sa peur de la mer et monte à bord. L’océan n’est pas la seule chose qui fait des vagues, mais — balayé dans la marée séduisante de Christian et enchanté par les charmes de Cove, Elyse commence à se demander si une vie de solitude n’est pas ce qu’elle a besoin. Mais l’évolution du cours signifie encore faire face à son passé. Cela signifie trouver sa voix intérieure. Et le plus effrayant de tous, cela signifie ouvrir son coeur à un garçon qui est plus connu pour les briser…
Début des années 1900, à Royat. Comment une petite fabrique artisanale de chocolats devient une entreprise au succès florissant, grâce à l'alliance d'une fille de confiseur et d'un jeune ingénieur des mines.
En 1889, ce n'était encore qu'un très modeste moulin-chocolaterie. Mais Auguste et Clémentine Roussel, jeunes mariés, ont des idées et de l'ambition. Lui, ingénieur des Mines, a pour réputation de réussir tout ce qu'il entreprend. Elle, fille d'un confiseur réputé de Royat, a su depuis toute petite aiguiser son palais. Guimauves, pralines, dragées et autres douceurs n'ont aucun secret pour elle. Conjuguant leurs talents, Auguste fait le serment de créer « le meilleur chocolat de toute la contrée », aux arômes et épices subtils...
Comment, en une dizaine d'années, leur modeste entreprise artisanale deviendra-t-elle la florissante enseigne A la Belle Marquise, qui jusqu'à Paris et à l'étranger, fera le bonheur des gourmands et des célébrités ?
Tout est véridique, dans l’histoire de ce personnage fascinant, incroyable, complexe, qu’est le docteur Barry. Écosse, 1810. Jeune étudiant en médecine, James Miranda Barry se distingue par son talent pour la chirurgie. Bientôt, le voilà qui rejoint l’armée britannique. Un choix de carrière parmi d’autres ? Pas pour notre jeune docteur... Car Barry dissimule un grand secret, que la proximité des autres soldats risque de faire éclater au grand jour. Quel scandale cela provoquerait !
Une sombre prophétie pèse sur Avalon !
L'année où les étoiles s'éteindront, naîtra un enfant voué à détruire les royaumes magiques. Seul le véritable héritier de Merlin pourra les sauver…
Dix-sept ans après cette Année des Ténèbres, une terrible sécheresse s'abat sur le Grand Arbre d'Avalon. Et tandis qu'un sorcier maléfique complote en secret, la constellation du Bâton de l'Enchanteur disparaît peu à peu. Les deux prêtresses Elli et Lynia partent alors en quête du héros qui sauvera leur monde. En chemin, elles rencontrent Tamwyn, un jeune homme à la recherche de son frère disparu Scree. Le destin d'Avalon est désormais entre leurs mains…
L'éternité est à Port-des-Vents.
A Port-des-Vents, village-îlot charentais bordé par l'océan, souffle le vent ravageur. Parmi les habitants, une lignée de femmes puissantes, qui vivent dans une maison de pêcheurs. Les hommes de la famille sont morts. Le rude monde marin et les passions se sont chargés de ces morts-là. Les femmes, elles, rebâtissent sans cesse ce que le vent détruit ; chaque jour elles poussent la lourde brouette pleine d'huîtres. Elles sont les passeuses, se transmettant les gestes de la vie, de la maternité. Autour d'Adèle, l'aïeule, quatre générations de femmes : Adrienne, Marjolaine, Indiana et Elena. Toutes sont restées à Port-des-Vents, sauf Elena qui y revient quand les fruits du verger abondent ; les étés à Port-des-Vents sont splendides. Il y a celle, enfin, par qui tout est arrivé : Adrienne. « Tout est de la faute de la belle Adrienne. » Car à Port-des-Vents, les passions sont dévastatrices...
Et vous, qu'avez-vous prévu?
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