• Le dieu désert de Wilbur SMITH


    Edition: Presses de la Cité
    Nombre de pages: 463 pages


    Résumé: La Basse-Egypte demeure aux mains des envahisseurs hyksos. Pour les chasser, le pharaon Tamose mène une longue guerre qui, malgré la victoire de Thèbes, n'a pas conduit à l'élimination de Gorrab, l'usurpateur.

    Faute de pouvoir remporter une bataille décisive, Tamose fait appel à son conseiller et ami, l'eunuque Taita, qui, en fin stratège, a déjà élaboré un plan : il faut prendre les Hyksos en tenailles en concluant une alliance avec les deux autres grandes puissances de l'époque, la Crète et Babylone. Au monarque crétois seront offertes les deux soeurs de Pharaon, Tehuti et Bekatha ; au roi de Babylone, des lingots d'argent – que Taita se propose de dérober aux Crétois, ses futurs alliés, en déguisant ses troupes en Hyksos.

    Du désert d'Arabie à la majestueuse Babylone, des terres occupées par les Hyksos à la sombre Crète, Taita et les princesses devront affronter mille dangers pour sauver leur royaume...


    Mon avis : Taita a déjà montré par le passé qu’il est doté d’une intelligence sans faille. Aujourd’hui encore, le pharaon qu’il sert, Tamose, peut compter sur lui pour continuer à lui fournir son aide.

    C’est d’ailleurs ce que Taita fait en lui apportant de quoi monter une armée suffisante contre leurs ennemis, les Hyksos, et en prenant soin des jeunes sœurs de Tamose, comme si c’était ses propres filles.

    C’est ainsi qu’il est chargé de les accompagner jusqu’en Crète où elles doivent être unies au roi Minos. Se dessine un long périple à travers le désert et en bateau, qui va leur faire vivre maintes aventures.

    Ce roman fait suite à la si célèbre saga du Dieu fleuve. J’avais adoré, littéralement, cette série lorsque je l’avais découverte. Aventures, Egypte ancienne, amours, et tous les ingrédients nécessaires à l’élaboration d’une histoire emplie de rebondissements.

    Je n’ai pas retrouvé cette atmosphère dans cet opus. Au contraire, Taita m’a semblé très condescendant, très pontifiant, ce qu’il n’était pas avant, pourtant bien conscient de ses qualités. Aujourd’hui, on le trouve dans la force de l’âge, installé dans des fonctions illustres, et imbu de sa personne. « Je suis beau, je suis intelligent, je fais bien sûr mieux,… ». Bref, cet aspect du personnage m’a vraiment déçue.

    Pour ce qui est de la partie explications, elle est bien présente. Peut-être même un peu trop, au détriment de la trame de l’histoire elle-même. C’est intéressant bien sûr, mais on peut perdre un peu le fil ensuite. Je ne pense pas que c’est ce que l’auteur désirait, mais j’ai un peu l’impression d’avoir un livre d’explication sur l’Egypte ancienne à la base, plutôt qu’un roman sur base historique. Ce qui fait toute la différence.

    Du coup, je n’ai pas réussi à me replonger dans cette saga comme je l’aurais aimé. Et je reste sur ma faim, par conséquent.

    Points attribués : 7/10

    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture égyptienne

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