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    Editions: Presses de la Cité 
     
    Nombre de pages: 604 pages 
     
    Résumé: De 1920 à 1925, amours impossibles, drames et remises en question bousculent les destins croisés des habitants de la vallée des Eaux-Claires. Faustine poursuit son métier d'enseignante auprès d'orphelines à Angoulême. Veuve de Denis, la jeune femme ne peut plus masquer son amour pour son ami d'enfance Matthieu. Ce qui provoque la colère de Bertrand Giraud, son beau-père et principal bienfaiteur de l'institution où elle travaille. Au Moulin du Loup, Claire doit, elle aussi, faire face à l'adversité quand sa fidèle servante et amie Raymonde meurt accidentellement en laissant trois orphelins... Malgré tout, blessures et tourments font jaillir chez Claire, Faustine et les autres un puissant désir de vie et d'espoir. Suite de la généreuse saga familiale au coeur des Charentes initiée par les romans Le Moulin du Loup, Le Chemin des Falaises et Les Tristes Noces. 
     
     
    Mon avis: Claire a traversé de nombreuses épreuves jusqu’ici dans sa vie. Et cela continue. Raymonde, sa gouvernante et amie, décède dans un triste accident. Peinée, chargée de l’éducation de son plus jeune enfant, elle ne sait plus où donner de la tête, et se sent dépérir. 
     
    Jusqu’au jour où l’on fait appel à ses talents d’herboriste pour soigner une petite fille de la haute société, malade de la fièvre typhoïde. C’est pour elle une véritable révélation quant à son but dans la vie. 
     
    Entourée de ses enfants, de sa famille et de ses amis, elle va vivre 5 autres années encore remplies d’imprévus… 
     
    Cette série, je l’apprécie toujours autant, de tome en tome. Ce récit sur plusieurs générations fait mon bonheur. J’avais beaucoup aimé la série La petite maison dans la prairie. Cette histoire m’y fait un peu pensé. 
     
    J’aime la douceur d’écriture, une tendresse non voilée et une simplicité toute fraîche. On ne reste pas sur sa faim, les vies des uns et des autres s’imbriquent ensemble, et forment un tableau complet. Que ce soit Claire, Faustine, Léon, Bertille, et tous les autres, ils ont des personnalités différentes, des réactions différentes, et des destins différents. J’aime beaucoup ce mélange. 
     
    Cette fois, l’auteur a ajouté une pincée de surnaturel, de superstitions, et de noblesse. Cela met du piquant à l’ensemble du récit. 
     
    Encore une fois, comme avec les trois autres tomes, j’ai passé un très bon moment de lecture. 
     
    Points attribués : 8/10 
     
    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture agréable. 
     
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  • Edition : Presses de la Cité 

    Nombre de pages : 256 pages 


    Résumé : CHOLÉRA [latin cholera ; grec kholera] n. m. – Très grave maladie épidémique, produite par une bactérie, le vibrion cholérique, caractérisée par des selles fréquentes, des vomissements, des crampes, un grand abattement, et pouvant se terminer par la mort. 

    Londres, 1889. Quand une victime du choléra est retrouvée dans la Tamise, le Dr Anton Kronberg, bactériologiste de son état, est appelé pour confirmer les causes du décès. Toutes les précautions sont prises pour éviter une épidémie. Les choses auraient pu en rester là si les résultats intrigants de l'autopsie n'avaient poussé Kronberg à s'intéresser de plus près à cette affaire. Alors que Scotland Yard souhaite classer ce cas, Kronberg se rapproche de Sherlock Holmes. Et il ne faut que peu de temps au célèbre détective pour percer le secret du médecin qui, en réalité, est... une femme. Un secret qui pourrait la mener droit en prison s'il venait à être révélé. Mais tous deux vont unir leurs forces pour débusquer un criminel aussi redoutable que Jack l'Éventreur... 


    Mon avis : On retrouve un corps le long de la Tamise, en l’année 1889. Cette victime du choléra présente pourtant des traces de liens, et semble venir de plus loin que Londres. Anton Kronberg, médecin spécialisé en bactériologie, et le célèbre Sherlock Holmes enquêtent sur ce décès pour le moins étrange. Leurs spécialisations respectives vont pouvoir les aider à décripter ce qui se cache derrière le corps de cet inconnu… 

    Je n’ai jamais lu beaucoup de Sherlock Holmes. Bien sûr, comme tout le monde, je connais ce célèbre détective, que ce soit par des films, des séries télévisées et autres adaptations. Il n’empêche que découvrir ce personnage de papier pour de « vrai » est hautement plus intéressant que tout ce que j’ai pu voir jusqu’ici (à part certainement les aventures du célèbre homme créé par Arthur Conan Doyle). 

    Sherlock Holmes, dans ce roman, est tout à fait comme je me l’imaginais : très concentré, un rien fantasque, avec un humour pince-sans-rire et un sens de l’observation hors norme. J’ai adoré ! 

    Quant à l’autre protagoniste, il (ou elle) est parfait. Vraiment ! Cette double personnalité, puisqu’il s’agit d’une femme, vivant la moitié de sa vie dans la peau d’un homme, est extraordinaire. Réfléchie, consciencieuse, astucieuse, et volontaire. Elle a tout pour elle, tout pour marquer les esprits. Je l’ai trouvé absolument géniale ! 

    L’époque abordée, Londres à l’époque de Jack l’Eventreur, est une période de l’Histoire que j’aime beaucoup. Ce qui fait que j’aie vraiment apprécié les éléments historiques apportés au roman. C’est toujours un plus qui me plaît. 

    L’enquête en elle-même est très bien écrite. On ne devine pas trop vite qui a tué le Colonel Moutarde dans la bibliothèque. Ca permet de se creuser un peu les méninges, et de pouvoir réfléchir par soi-même aux coupables potentiels. Très agréable. 

    Vous aurez donc compris que j’ai apprécié ce roman. Je ne m’en cache pas, j’espère vraiment qu’il s’agit là d’un premier tome d’une série, que j’aurais grand plaisir à découvrir. 

    Points attribués : 8/10 

    Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture londonienne. 

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  • Edition : de borée 

    Nombre de pages : 314 pages


    Résumé: La Demoiselle de Hautefort Soeur Constance a décidé de consacrer sa vie aux pauvres. Volontaire pour travailler à l'hôpital de Hautefort, elle s'emploie à soulager, grâce aux plantes médicinales, les maux du corps, et parfois de l'âme. Alors que la révolte gronde à Paris, que le peuple se soulève pour l'abolition des privilèges et des impôts, l'inquiétude monte au château des Hautefort. La fièvre vengeresse de certains gardes nationaux les pousse à des exactions qui n'épargnent personne. Outre les difficultés à surmonter pour que l'hôpital continue de fonctionner malgré le chaos, Dieu semble avoir mis sur le chemin de Constance une épreuve supplémentaire : ses sentiments pour Martial... Constance, ce matin-là, réécrivit le cours de son destin. L'herboristerie dans laquelle ils avaient pénétré sentait cette odeur d'herbes séchées qui avait tant troublé Martial. Il l'associait bien sûr à Constance. Cela lui donnait des envies de la rouler dans le foin. Il avait les yeux posés sur elle, il ne lâchait pas son étreinte visuelle jusqu'à ce qu'elle en fût déstabilisée à son tour. La présence de Manon rassurait Constance comme un enfant se cachant derrière sa mère pour ne pas regarder un intrus. Elle sentait pourtant le regard brûlant se poser sur ses mains, sur son front. Elle tenait bon. 


    Mon avis : Voilà un roman de terroir que j’ai beaucoup aimé. 

    Tout se passe durant la Révolution Française, dans l’arrière-pays. A cette époque, les villages étaient relativement petits, et chacun connaissait ses voisins. 

    Sœur Constance arrive à Hautefort, bien décidée à soulager les maux de ses concitoyens. Mais évidemment, les batailles qui ravagent la France ne peut laisser indemne quelques religieuses, une dame de la haute société, et des villageois emportés par le mouvement. 

    Mais Constance doit également faire face à un dilemme : son amour pour Dieu face à celui de Martial, jeune homme discret et profondément épris de la jeune femme. 

    A travers les épreuves qu’ils vont devoir affronter, naît un amour tout à fait particulier. 

    L’auteur a fait de réelles recherches historiques, et elle a planté son décor dans un milieu qui semble tout à fait réel, et qui présente des détails bien véridiques. Elle aborde différents métiers qui existaient alors, et parle des habitudes et des coutumes qui avaient cours alors. 

    Les personnages, en particulier Constance, sont superbes. Démontrant qualité, force et courage, ils allient tout ce qu’il faut pour les rendre vivants, et attachants. On a très vite envie de savoir ce qu’il va advenir de Constance et de Martial, s’ils vont s’aimer ou rester chacun de son côté. 

    Ce que j’ai également beaucoup apprécié dans ce roman, c’est que, pour une fois, j’ai découvert les ravages de la Révolution ailleurs qu’à Paris, Versailles et leurs alentours. Pour une fois, on parle de personnes loin de tout pouvoir politique. Et ça m’a permis de jeter un nouveau regard sur cet évènement. 

    Je trouve donc, au final, qu’il s’agit là d’un très beau roman à découvrir. Je vous le recommande. 

    Points attribués : 9/10 

    Je remercie l’édition De Borée pour cette lecture superbe. 

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  • Edition: Archipoche
    Nombre de pages: 360 pages


    Résumé: Dans la salle des ventes de Churchill's, la tension est à son comble.

    L'un des plus célèbres bijoux de la collection Fabergé, l'" Œuf de lune ", que l'on croyait disparu avec la famille impériale russe, est mis aux enchères. Un million de dollars... Deux millions... Trois millions... Au fond de la salle, Faye Slater, la journaliste vedette de " KEY News ", retient son souffle : cette vente est l'occasion inespérée de sortir sa carrière de l'impasse où elle se trouve. Mais le monde des médias et le monde de l'art ont un point commun : les apparences y sont souvent trompeuses.

    Au moment où le marteau du commissaire-priseur s'abat, un artisan joaillier de Little Odessa, le quartier russe de Brooklyn, est assassiné..


    Mon avis: Pat est antiquaire. A ce titre, elle se rend régulièrement à des ventes aux enchères, pour proposer certaines pièces que des clients lui ont demandé de vendre pour eux. 

    C'est à cette occasion qu'elle entend parler d'un oeuf fabergé arrivé tout droit de Russie, et vendu pour un prix astronomique. 

    Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle se trouve étroitement liée à ce trésor de beauté. Elle va l'apprendre à son détriment... 

    Il s'agit alors de rétablir la vérité, toute la vérité. 


    C'est le premier livre que je lis de cet auteur. J'étais bien sûr habituée à la maestria de Mary Higgins Clark, la mère du présent auteur. J'espérais donc retrouver, quelque part, le même plaisir dans ce roman. Et je dois avouer que cela a été le cas. 

    On démarre sur un trésor connu, un oeuf Fabergé. Quelques petites explications historiques (réelles, j'ai vérifié), un enjeu important, et hop, nous voilà au coeur de l'intrigue principale. Et je me suis laissée emporter dans l'histoire! 

    Evidemment, le fait que j'aime l'univers des tsars de Russie ne pouvait que m'y aider, et les éléments que l'auteur donne à leur sujet sont suffisants pour que l'on puisse les inclure dans le récit. J'ai apprécié cela. 

    L'enquête en elle-même, la chasse au trésor, la résolution de mystères, tout y est. Le suspens est là jusqu'au bout. Carol Higgins Clark gagne, pour moi, son étoile au firmament des écrivains de romans policiers. 

    J'ai passé un très bon moment de lecture. 

    Points attribués: 7/10 

    Je remercie l'édition Archipel pour cette lecture à consonance russe. 


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  • Edition: Archipoche 

    Nombre de pages: 226 pages 


    Résumé: Sur le chemin de l'Afrique Occidentale Britannique, où il est envoyé en mission, John Clayton, lord Greystoke, est abandonné, avec son épouse, sur une côté africaine sauvage par les mutins du navire sur lequel il avait embarqué. 

    C'est là que va naître l'enfant qui, sous le nom de Tarzan donnera naissance à l'une des fabuleuses sagas d'aventures de la littérature contemporaine. 


    Mon avis: Tarzan, en réalité Lord Greystoke, a grandi dans la jungle depuis qu'il est né. Recueilli par une famille gorille, il ne connaît de la vie que ce qu'il a appris dans les arbres. Jusqu'au jour où il découvre une culture différente de celle qu'il connait, mais apportée par des êtres qui lui ressemblent. 

    Pour Tarzan, c'est le choc, et l'apprentissage de la conduite à tenir dans le monde civilisé. C'est aussi la découverte des premiers émois, de la jalousie, de la peine, d'un monde qu'il ne connaît pas. 

    Je n'avais jamais lu ce grand classique de la littérature anglaise. Je me suis dit, en voyant le catalogue de sortie d'Archipel, que c'était l'occasion de le découvrir, enfin. 

    Je ne suis pas déçue du voyage. Ce roman a été écrit en 1912, ce qui fait donc un siècle de décalage avec les lecteurs d'aujourd'hui. Pourtant, on ne le sent pas. Je n'ai pas eu l'impression de me trouver confrontée à un roman lourd, compliqué, comme il arrive parfois avec certains grands classiques. 

    Bien au contraire, j'ai découvert beaucoup de sensibilité, un rythme d'écriture très agréable. J'y ai trouvé des descriptions magnifiques, des traits d'humour, des réflexions du personnage principal très profondes. Bien loin de tracer les traits d'un être rude, habitué au monde sauvage, il dégage de ce Tarzan des émotions sensibles, justement décrites. 

    Il y a certains passages, où il y a peu voire pas de dialogues, mais cela ne m'a aucunement semblé trop lent, ou trop long. J'ai apprécié de prendre le temps de suivre les pensées de Tarzan, un peu comme si je l'avais écouté m'expliquer tout ce qu'il pensait. 

    J'aurai fait une très belle découverte, et je ne regrette absolument pas d'avoir lu ce roman. 


    Points attribués: 8/10 

    Je remercie l'édition Archipel pour cette lecture classique. 

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