Edition: Archipel
Nombre de pages: 606 pages
Résumé: Gloria, l’arrière-petite-fille de Gwyneira McKenzie (la jeune Anglaise qui débarquait sur les côtes de la Nouvelle-Zélande dans Le Pays du Nuage blanc), a joui d’une enfance et d’une adolescence idylliques à Kiward Station, la ferme familiale.
Mais tout s’effondre quand ses parents – pourtant absents car pris par la carrière de cantatrice de sa mère – lui font savoir qu’il est temps pour elle de devenir une véritable lady.
Gloria doit alors tout quitter et faire ses adieux à ceux qui l’entourent, en particulier son cousin Jack, dont elle est très proche. Destination l’Angleterre et un austère pensionnat !
Contrainte de se plier aux règles strictes de l’établissement, incapable de s’intégrer, Gloria se retrouve plus seule et démunie que jamais.
Aussi décide-t-elle de rentrer coûte que coûte dans son pays, celui du nuage blanc, et, qui sait, d’y retrouver Jack…
Mon avis : Kura et Elaine ont grandi, se sont mariées, ont eu des enfants. Gloria, la fille de Kura, est née à Kiward Station, et s’y sent bien. Jusqu’au jour où sa mère, en tournée internationale, décide de la placer dans un pensionnat anglais, afin d’y parfaire son instruction. <o:p></o:p>
Gwyneira propose alors à Lilian, la fille ainée d’Elaine, de se joindre à elle.<o:p></o:p>
Voilà donc deux petites jeunes filles, n’ayant jamais quitté leur Nouvelle-Zélande natale, transportées dans un monde qu’elles ne connaissent. Si Lilian s’adapte très, il n’en pas de même de Gloria…<o:p></o:p>
Parvenue à la fin de leur scolarité, Lilian rentre dans sa famille, tandis que Gloria se voit imposer son avenir : sa mère a décidé qu’elle l’accompagnerait dans ses tournées, avenir dont Gloria ne veut pas. Elle finira par s’enfuir, et traverser les pires épreuves pour arriver à retourner à Kiward Station.<o:p></o:p>
Ce dernier tome est bouleversant ! Il se passe en pleine période de Première Guerre Mondiale, et les temps sont difficiles, même pour les éleveurs nantis.<o:p></o:p>
Gloria a un parcours particulièrement difficile, et si les termes ne sont pas crus, il n’en reste qu’il ne suffit d’un peu d’imagination pour se rendre compte de ce qu’elle a pu traverser.<o:p></o:p>
Cette trilogie se termine en apothéose. Les choses se passent de façon intense, les personnages sont toujours aussi réels. Sarah Lark sait rendre son décor magnifique : fort et magnifique.<o:p></o:p>
Mon seul regret, c’est d’avoir eu l’impression que l’auteur a du rapidement terminer son livre, sans fignoler comme elle l’a fait pour les autres tomes. Oh bien sûr, il y a un happy end, mais la fin arrive trop vite, sans épilogue. Le rideau est tombé trop vite.<o:p></o:p>
Quoi qu’il en soit, je place désormais Sarah Lark parmi mes auteurs fétiches, ces auteurs dont j’achèterais le prochain livre sans même lire le 4ème de couverture.<o:p></o:p>
Points attribués : 10/10<o:p></o:p>
Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture magnifique.<o:p></o:p>