• Edition: Casterman
    Nombre de pages: 311 pages



    Résumé: NOM : Green

    PRÉNOM : Penelope

    SITUATION FAMILIALE : orpheline,unique héritière de James ALEC GREEN

    SITUATION PROFESSIONNELLE : journaliste de choc au EARLY MORNING NEWS

    SIGNES PARTICULIERS : une maîtrise très approximative de la langue chinoise, une étonnante capacité à désobéir à son patron et un goût prononcé pour l'aventure et le danger

    A force de s'attirer des ennuis, Penelope est contrainte de quitter Londres...
    Voilà qui tombe bien : c'est le prétexte idéal pour rejoindre son cher Cyprien, parti sur les traces d'un trésor enfoui à l'autre bout du monde. Cap sur la Chine et ses mystères !

    Mon avis : On retrouve Pénélope, revenue en Angleterre depuis sa dernière aventure. Elle attend des nouvelles de Cyprien, embarqué pour plusieurs semaines sur un bateau. <o:p></o:p>

    Au moment où elle commence à déprimer de son absence et du manque d’aventure, voilà qu’elle reçoit un message de son coéquipier, accompagné d’un éventail tout à fait particulier.<o:p></o:p>

    Cyprien lui demande de le rejoindre pour un voyage vers la Chine. Pénélope n’hésite pas une seconde : elle prépare armes et bagages, et là voilà partie. <o:p></o:p>

    Une histoire bizarre de trafic a éveillé l’intérêt de Cyprien, qui sent la grosse affaire, et des articles à venir pour la jeune fille. Pénélope fera d’une pierre deux coups : elle pourra parler de ce fameux trafic, et des conditions de vie des  femmes en Chine.<o:p></o:p>

    J’ai trouvé que ce tome était un peu plus lent que les précédents. Il n’y avait pas autant de matière a se mettre sous la dent au long du livre. J’ai eu l’impression avait été énormément brodée, pour complèter un nombre de pages.<o:p></o:p>

    Bon, malgré tout, le travail de recherches et d’explications est bien présent. Expliquer les traditions des pieds bandés des filles, des coutumes pour les jeunes filles, etc à un jeune public n’était pas forcément chose facile. Je trouve que l’auteur s’en est sorti à merveille.<o:p></o:p>

    Je continue à penser que c’est une très chouette série pour des petits lecteurs en mal d’aventures. Le vent du large, les terres inconnues, le danger et l’amitié… Tout y est pour conquérir.<o:p></o:p>
    Voilà de nouveaux titres à proposer à mes têtes brunes.<o:p></o:p>


    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>
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  • Edition: Calmann-Lévy
    Nombre de pages: 352 pages

    Résumé: Lorraine, hiver 1918-1919. Dans un village en ruines à quelques kilomètres du front, une communauté de rescapés s’organise pour que la vie continue.Louise, seize ans, est recueillie au 1, rue des Petits-Pas par une sage-femme qui va lui transmettre son savoir : accoucher, bien sûr, mais aussi lire et écrire, soigner les maux courants et, enfin, être l’oreille attentive de toutes les confidences. Mais dans ce village ravagé par la guerre et isolé du monde, les légendes nourrissent les peurs, et la haine tient les hommes debout. Ces peurs et cette haine, Louise va devoir les affronter car elle exerce son art dans l’illégalité, élève un enfant qui n’est pas le sien, aime un être qu’elle n’a pas le droit d’aimer, et tente de se reconstruire dans cet univers où horreur et malveillance rivalisent avec solidarité et espoir.

    Mon avis : Louise est sage-femme dans un petit village de France, dévasté par la guerre qui vient de faire rage. Après avoir subi un viol collectif, elle a été recueillie par Anne, qui lui a montré tout doucement de l’aider. Lors d’un accouchement auquel la jeune mère ne survit pas, Louise prend sous son aile le bébé orphelin, et sans occupera comme si c’était le sien.<o:p></o:p>

    Il faut tout reconstruire, et les équipements manquent. Malgré tout, Louise s’acharne à soigner, à aider, et à accoucher toutes les femmes du village.<o:p></o:p>

    Pourtant, c’est illégal. Une sage-femme, à cette époque, ne pouvait faire tout cela. C’était réservé aux médecins. Mais étant donné qu’il n’y en a pas, elle prend le risque de continuer à professer. Elle étudie avec Vida, personne sèche et froide, qui lui apprend à lire, à connaître les pommades et onguents nécessaires.<o:p></o:p>

    Mais ça, c’était avant de se rendre compte que Vida n’est pas ce qu’elle paraît être…<o:p></o:p>
    J’avais entendu énormément de bien de ce livre. Les avis étaient plus que positifs, et cela m’avait donc donné envie de le découvrir.<o:p></o:p>

    Bien que l’histoire soit intéressante, et bien construite, je l’ai trouvée fade. Il y avait, bien entendu, des moments forts. Mais dans l’ensemble, je ne me suis pas sentie prise dans l’histoire, pas suffisamment interpellée.<o:p></o:p>

    Je suis un peu déçue, et c’est là souvent le problème quand on se laisse influencer par d’autres avis très positifs. On s’attend à découvrir une merveille. Peut-être en ai-je trop attendu…<o:p></o:p>

    Louise a un caractère particulier, tenace et têtue. Mais en même temps, elle n’a que 16 ans, et donc hésite beaucoup sur ses choix. J’ai trouvé dommage ce dandinement entre deux décisions chaque fois qu’un problème sentimental se posait.<o:p></o:p>

    Il y a beaucoup de personnages secondaires, et c’est normal dans un village. Mais il m’arrivait de m’y perdre, parfois, l’espace d’une seconde.<o:p></o:p>

    J’aurai passé un bon moment, mais sans plus.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>
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  • Edition: Harlequin
    Nombre de pages: 384 pages

    Résumé: Dans sa vie, Holly n’a que trois priorités : sa famille (même s’il faut avouer que, ces derniers temps, sa sœur, enceinte jusqu’aux dents, lui tape prodigieusement sur le système), son chien Dave (boule d’amour probablement issue d’un croisement entre un labrador et une vache) et sa boutique de pâtisserie, Cake, qu’elle tient avec son meilleur ami, Jesse. Le reste, elle s’en fiche : plus rien n’a d’importance à ses yeux depuis que Charlie, son mari, son âme sœur, est mort dans un accident de voiture.Mais voilà que déboule dans sa vie un certain Ciaran. Ciaran est beau, Ciaran est riche, Ciaran est écossais. Mais, surtout, Ciaran la trouble profondément et provoque en elle des sensations inattendues… Non, non et re-non, l’amour, elle y a déjà goûté et cela lui a laissé un terrible goût amer. Un goût de douleur et de solitude, de larmes et de regrets. Et, pourtant, une part d’elle ne peut s’empêcher de croire qu’il est – peut-être – l’ingrédient qui manque à sa vie…

    Mon avis : Holly a perdu son mari, dans un accident de voiture. Depuis, elle s’efforce de vivre sans lui, jour après jour, et de faire tourner sa boutique.<o:p></o:p>

    Cake, le magasin de gâteaux et de pâtisseries qu’elle tient, offre des prestations spectaculaires pour chaque occasion. Avec son meilleur ami, Jesse, ils font une fine équipe.<o:p></o:p>

    Martha, la sœur de Holly, est sur le point d’accoucher, et essaie de prendre soin de sa jeune sœur autant qu’elle le peut.<o:p></o:p>

    Tout cela pourrait rester monotone, si Holly ne recevait la commande d’un gâteau tout à fait particulier, à aller livrer chez l’une des familles les plus influentes de la région.<o:p></o:p>

    C’est là qu’elle découvre Ciaran, fils héritier de la famille. Il est à tomber, et a tout pour plaire : beau, riche, viril…<o:p></o:p>

    Mais Holly ne le voit pas. Elle ne pense qu’à Charlie. Jusqu’à ce qu’il s’impose à son regard.<o:p></o:p>
    J’ai beaucoup apprécié le côté gâteaux de cette histoire. Même si ce n’est pas autant tout au long du livre, ils ont tout de même une place importante.<o:p></o:p>

    Bon, évidemment, on tombe dans le cliché que tout le monde connaît : Une jeune femme seule, se trouvant sans intérêt, rencontre un bellâtre richissime… ils eurent beaucoup d’enfants (enfin, je ne sais pas, le livre ne mentionne pas ce stade-là). C’est cousu de fil blanc.

    Mais c’est agréable, ça permet de passer un bon moment de lecture sans prise de tête. Un bon intermède entre deux livres plus ardus.<o:p></o:p>

    Il y a aussi une belle touche de sentimentalisme et de nostalgie qui m’a beaucoup plu. Cela complétait bien le récit, et étoffait la relation de Holly avec Ciaran.<o:p></o:p>

    J’ai passé un joli petit moment.<o:p></o:p>

    Points attribués : 7/10<o:p></o:p>

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  • Edition: J'ai lu
    Nombre de pages: 120 pages

    Résumé: Je m'appelle Virginie Madeira.J'ai vingt et un an. Je suis étudiante. Quand j'avais quatorze ans, j'ai dit à un camarade de classe que mon père avait " abusé " de moi. Ce n'était pas vrai. Je fais ce livre pour raconter comment,, à l'école, au commissariat de police, au palais de justice, au foyer de l'enfance, dans ma famille personne n'a pensé que ce n'était qu'un mensonge. Mon père a été condamné à douze ans de prison. JE voudrais aujourd'hui que tout le monde sache la vérité : mon père est innocent.
    Voici mon histoire.

    Mon avis : Virginie est une jeune fille normale dans une famille normale. Son père travaille à son compte, elle a deux frères (dont un malade psychologiquement). <o:p></o:p>

    Comme toutes les jeunes filles de 14 ans, elle se sent mal dans sa peau. Elle se sent incomprise, laide, invisible.<o:p></o:p>

    Jusque-là, je pouvais tout à fait visualiser la vie dont elle parle.<o:p></o:p>

    Ce qui m’a d’autant plus surpris quand elle a raconté comment les choses ont dégénéré, comment tout s’est écroulé.<o:p></o:p>

    Pour se rendre importante aux yeux de son amie, elle lance une phrase terrible : « Mon père a abusé de moi »…<o:p></o:p>

    Comment une enfant de 14 ans ne peut se rendre compte de la gravité de ce qu’elle vient de dire ? Comment ne peut-elle se rendre compte, ensuite, lorsqu’elle est emmenée en foyer, que les choses vont mal, et qu’il est temps de rétablir la vérité ?<o:p></o:p>

    Car, oui, Virginie a menti. Son père ne lui a jamais rien fait de mal, il n’est coupable de rien. Il va être condamné à 12 ans de prison, pour une chose qu’il n’a pas commise. Pour une chose dont l’accuse sa propre fille !<o:p></o:p>

    Je suis horrifiée par ce récit. Et par cette jeune fille surtout. Oui, elle a l’honnêteté de finir par avouer avoir menti. Mais bon sang, pourquoi ne l’a-t-elle pas fait plus tôt ??<o:p></o:p>

    Pourquoi a-t-elle attendu que sa famille ait complètement éclaté, que son père ait entamé sa peine de prison, pour « oser » dire qu’elle avait menti ??<o:p></o:p>

    Je pense qu’aujourd’hui, bien malheureusement, la parole d’enfants priment bien davantage que celle des parents. Et dans ce cas-ci, bien à tort. Ce n’est certainement pas le seul cas, et je trouve sidérant que la justice soit à plusieurs vitesses.<o:p></o:p>

    Une simple phrase, pour un jeu, tourne au désastre. Et ce père de famille n’a aucune chance de se justifier, de prouver qu’il était innocent.<o:p></o:p>

    Loin de moi l’idée de faire croire que toutes les accusations enfantines soient non-fondées. Mais je trouve, par contre, qu’avant de condamner quelqu’un d’office, il vaudrait mieux prendre en compte tous les éléments. Condamner quelqu’un pour une simple phrase, pour une accusation sur un coup de colère (et Dieu sait que les adolescents débordent régulièrement de colère), et le parent se retrouve accusé, et mis sous les verrous.<o:p></o:p>

    Je pense, vraiment, que la société devrait se remettre en question. A force de vouloir protéger, on a fini par créer l’effet inverse : il va bientôt falloir protéger les parents…<o:p></o:p>




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  • Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.


    Il s'agit de répondre à trois questions:
    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?
    2. Que suis-je en train de lire?
    3. Que lirai-je après?

    Le semaine dernière a été  trèèès occupée, et du coup j'ai très peu lu hihi

    Voilà une photo de nous, samedi








    Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines très proches et complices, vivent une enfance heureuse et insouciante.
    Mais la révolution éclate, et Fidel Castro accède au pouvoir. Un climat de peur, nourri par la répression, s’installe peu à peu. Nora émigre alors aux États-Unis, laissant Alicia derrière elle, qui s’apprête à vivre des heures sombres à La Havane.
    Tandis que Nora, bien nostalgique de son pays natal, s’accommode peu à peu de cet environnement nouveau, Alicia subit les coups durs, dans un Cuba où la situation se détériore. Grâce aux lettres qu’elles continuent d’échanger, Nora comprend que la vie d’Alicia est devenu un enfer. Elle décide alors de retourner à la Havane pour lui venir en aide.
    Mais ce qu’elle va découvrir à Cuba est bien loin de tout ce qu’elle pouvait imaginer…



    La vie aux côtés de notre père fut pleine d'impondérables et de charme. Elle n'était ni banale ni triste. Le mythe de l'acteur comique abandonnant son humour à la sortir du théâtre pour afficher le masque d'une mélancolie pesante n'a jamais eu sa place dans notre maison. Louis de Funès était un homme aussi drôle dans la vie qu'à l'écran, sans toutefois utiliser les mêmes armes car il exerçait avant tout un vrai métier, qu'il a peaufiné tout au long de sa carrière. La curiosité de son public est toujours aussi vive : " Comment faisait-il pour trouver tout cela ? " " Il paraît qu'il était extrêmement nerveux " " Vous racontait-il ses gags avant de les jouer ? " " On dit qu'il était extrêmement dur sur un tournage . " " Etait-il sévère avec vous ? " Autant de questions que nous abordons dans ce livre, en tant que témoins privilégiés de cette aventure si originale. " Si l'on connaît tous par cœur l'acteur Louis de Funès et ses films, l'homme, qui aimait la discrétion, reste, lui, méconnu. Dans ce portrait intime, ses enfants nous proposent da faire connaissance avec cet homme secret. On y découvre la personnalité ignorée de leur père, une vie au quotidien riche et trépidante, ponctuée de rebondissements et de péripéties souvent dignes de ses films. Ce vagabondage à la fois inattendu, cocasse et émouvant ravira tous les admirateurs de Louis de Funès.



    À l'inverse de son frère aîné, Armand, solide et rustre paysan, est revenu vivant des tranchées. Mais son âme est meurtrie par la vision du soldat allemand transpercé de sa baïonnette qui, avant de mourir, lui a transmis comme une aumône la photographie écornée de sa jeune épouse. Dorénavant et pendant de nombreuses années, Armand n'aura de cesse de retrouver ce prénom : Monica, pour lui avouer son geste et enfin, espère-t-il, atténuer sa culpabilité et sa souffrance. Une nouvelle guerre, la Résistance, le maquis n'atténueront en rien son opiniâtreté. Parviendra-t-il à retrouver celle dont il est secrètement devenu amoureux ?

    Et vous, que lisez-vous?
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